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Flandre-Occidentale

Publié le 22/02/2012

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1 PRÉSENTATION Flandre-Occidentale, en néerlandais West-Vlaanderen, province de l'ouest de la Belgique, en Région flamande, aux frontières de la France et des Pays-Bas. La province a pour chef-lieu Bruges et est divisée en huit arrondissements : Bruges, Dixmude, Ypres, Courtrai, Ostende, Roeselare, Tielt, Veurne. La langue de la province est le néerlandais. 2 GÉOGRAPHIE La province de Flandre-Occidentale est bordée au nord par la mer du Nord, et son littoral présente de longues plages de sable et des dunes, ce qui n'est guère favorable à l'implantation de ports. Des polders ont été aménagés en avant des dunes. À l'intérieur, la plaine de Flandre offre un paysage plus vallonné, où les interfluves surbaissés alternent avec des collines culminant à 156 m. au mont Kemmel, près de la frontière française. Là, des haies de peupliers bordent les champs cultivés. Le Houtland, près de Torhout, est une région très boisée. La Lys et l'Yser sont les principaux cours d'eau de la province, qui est aussi traversée par des canaux qui desservent, en particulier, Bruges, et les ports de Nieuport et de Zeebrugge. 3 ÉCONOMIE Les polders et la Flandre intérieure sont le domaine des grandes cultures céréalières, mais aussi des cultures de plantes fourragères destinées à l'alimentation des troupeaux bovins (viande et lait). Autour de Roeselare (Roulers) se sont développées les cultures maraîchères, soutenues par la création du Centre provincial d'agriculture et d'horticulture de Rumbeke-Roeselare. Le littoral accueille plusieurs ports. dont Nieuport, à l'embouchure de l'Yser, qui est un port de pêche et de plaisance et Ostende, principal port de pêche de Belgique (homards, huîtres), mais également port de voyageurs vers Douvres, notamment en hydroglisseur (hydroptère). Zeebrugge est le 2e port de pêche (après Ostende) et de commerce (après Anvers) de Belgique. Port pétrolier et méthanier, de transroulage, mais également port de voyageurs vers l'Angleterre, il est relié à Bruges par le Boudewijnkanaal (canal Baudouin), accessible aux bâteaux de 2 000 t. La province de Flandre-Occidentale compte de nombreux sites industriels diversifiés. Les principales activités sont l'agroalimentaire, la métallurgie et les constructions métalliques, l'industrie textile (ainsi Bruges pratique toujours la fabrication de dentelles au fuseau, activité traditionnelle de Flandre) et la confection, l'industrie du bois, la verrerie, etc. Les activités touristiques de la région sont importantes, notamment dans la « Venise du Nord », Bruges, ou dans les stations balnéaires du littoral, Ostende, La Panne, Le Coq, Blankenberge, Knokke-Heist. Le réseau de transport est dense dans la province, quadrillée par les autoroutes et les voies ferrées. 4 HISTOIRE D'abord sous la tutelle du comte de Flandre, les villes de la province actuelle s'émancipèrent au XIIe siècle et connurent un véritable âge d'or, à l'exemple de Bruges ou d'Ypres. La puissante Ligue hanséatique s'y établit alors, renforçant la richesse de la région, célèbre pour ses draps. Au début du XIVe siècle, le roi de France Philippe le Bel annexa la Flandre : ce fut le début de la lutte entre Flamands et Français. À la bataille des Éperons d'or, près de Courtrai, en 1302, les Français furent battus par les artisans d'Ypres et de Bruges. En 1384, à la mort de son beau-père Louis de Mâle, comte de Flandre, le duc de Bourgogne Philippe le Hardi récupéra la région. Sous la domination bourguignonne, puis espagnole (Charles Quint), Bruges devint un très important centre culturel et artistique. Passée à l'Autriche au XVIIIe siècle, la province subit la domination française après la victoire de Fleurus en 1794, et devint un département français, avant de former l'une des provinces de la Belgique indépendante après 1830. Elle souffrit tout particulièrement de la Première Guerre mondiale. En effet, le roi Albert Ier se replia sur le littoral après la perte de Liège, de Namur, de Bruxelles et d'Anvers. En octobre 1914, seule l'ouverture des écluses de Nieuport, et donc l'inondation des polders, arrêta l'avancée allemande en Flandre. Ypres devint alors le principal pôle de résistance et vit pour la première fois, en avril 1915, l'utilisation des gaz asphyxiants (à Steenstraat, au nord d'Ypres). La dernière grande offensive allemande, en avril 1918, débuta par de violents combats autour du mont Kemmel. Plus de 300 000 soldats alliés, principalement britanniques, périrent dans la défense du saillant d'Ypres. Près de 170 cimetières militaires autour d'Ypres témoignent de ces années dramatiques. Superficie : 3 145 km2 ; population (2007) : 1 145 878 habitants.

« La preuve de ('envoi : Lorsqu'un litige oppose des commercants, it est admis que les preuves se font par tous moyens. Aussi la telecopie est-elle admise comme tout autre mode de preuve a l'appui d'une procedure corn- merciale. II n'en est pas de merne devant les tribunaux civils. Lorsque l'enjeu est supe- rieur a.

5 000 F, la transmis- sion par telecopie nest plus suffisante et ne repre- sente plus, juridiquement, qu'une presomption.

II ne s'agit pas d'un document original, mais d'une simple copie, susceptible de falsi- fication.

II est, en effet, tou- jours possible de modifier les parametres du tele- copieur (date, nombre de pages, numero du destina- taire) et de produire un accuse de reception tota- lement fictif.

De plus, it est impossible de prouver le contenu des documents ernis.

Le telex offre au moins une garantie : it per- met de conserver la trace de l'echange au central in- termediaire de transmis- LA LOI ET VOUS Extrait d'une chronique du professeur r8me Huet, agrege a la faculte de droit de universite de Paris V, publiee au Recueil Dalloz-Sirey du 4 janvier 1992 : « La telecopie a une valeurjuridique toutes les fois qu'aucune forme particuliere n'est sion pendant I an.

Cette trace, repertoriee par le central, peut etre inter- pretee par celui-ci afin d'identifier les correspon- dants.

Elle sert bien en- tendu de preuve en cas de litige.

La telecopie ne pre- sente pas cet avantage, ce qui lui confere une valeur moindre.

A moins qu'un jour it ne se cree des so- cietes intermediaires, qui se porteraient garantes de la bonne transmission des telecopies et qui conser- veraient les traces des en- vois le temps necessaire. exigee par le droit et que les personnes en cause beneficient de la liberte d'apporter la preuve de leurs echanges par tous moyens, ce qui represente la majorite des cas, no- tamment dans les relations commerciales.

». »

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