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GÉOGRAPHIE DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE

Publié le 29/10/2011

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Encore plus isolée que l'Australie, la NouvelleZélande a été, elle aussi, colonisée très tard, mais elle est plus densément peuplée car elle compte 2 816 000 habitants pour 268 675 km2. En outre., si la population est en majorité d'origine britannique, il existe un groupe d'indigènes, les Maoris, qui ne semblent pas disposés à disparaître. Erifin si l'Australie, qui sut s'industrialiser, tend à se suffire, la Nouvelle-Zélande est restée un pays neuf et son économie, bien moins variée, dépend beaucoup plus du commerce international des produits de l'élevage. Cette différence d'évolution économique est en grande partie la conséquence de conditions naturelles très dissemblables.

« Le climat Comprise entre les 35• et 4 7< parallèles, la Nou­ velle-Zélande , nettement pius au Sud que l'Aus­ tralie, est presque tout entière dans la zone où soufflent, à longueur d'année, les vents d'Oue.st.

En été, toutefois, les hautes pressions tropicales font sentir leur influence dans l'ile du Nord, mai s elles ne sont pas a ssez constante.s pour lui valoir un été de type méditerranéen; en fait, les différences climatique s es sentielles opposent l'Est à l'Ouest du pays.

Les zones occidentales, frapp ées de plein fouet par les vents humides, sont d'autant plus arro­ sée s qu'elles sont montagneuses.

Les hauteurs de l'île du Sud reçoivent plus de 5 rn d'eau par an et ces précipitations expliquent le développe­ ment des glaciers; mais même au niveau de la mer les chutes d'eau sont abondantes, Mangonui , à l'extrême Nord, reçoit 1 359 mm d'eau et Hoki­ tika, dans l'ile du Sud , 2 924 mm.

Les secteurs orientaux, abrités par les monta­ gnes, sont bien moins arrosés (Dunedin 965 mm, Christchurch 657); il y a même au pied de l'Otago une zone sèche autour de Clyde (381 mm) ; les pluies d'autre part sont hien ré­ parties tout au long de l'année ·et surtout rien ne rappelle l'irrégularité des précipitations aus­ traliennes.

L'humidité de l'air entraîne la dou­ ceur des températures : la température moyenne d'lnvercargill, dans l'extrême Sud-Est , de 9•9, celle de Mangonui 15•.

Les amplitudes dépassent rarement 12 • : Auckland, maximum de 19•2 en février et minimum de 11 •1 e.n juillet et août , mais Auckland est à la latitude de Cadix de sorte que l'ensoleillement est assez important si les températures sont fraîches.

La faune indigène, riche en oiseaux, offre, en particulier, des oiseaux aptères et coureurs dont le célèbre kiwi.

La Nouvelle-Zélande, où les trois quarts des plantes sont endémiques , ignore le Le Kiwi, oiseau coureur aptire , caractèrlstlque de la faune nèo-z61andalse.

Devenue rare, l'espèce è prèaent protègèe a ètè promue mucotte nationale.

(Ambassade de Nouvelle-Zélande) désert et la steppe et si quelques palmiers ap­ paraissent dans l'île du Nord, la végétation relè­ v e, dans l'ensemble , du type .tempéré.

Une ver­ dure permanente règne à peu près partout et vaut à l'île du Sud le nom d'île de Jade.

La fraîcheur et l'humidité provoquent l'exceptionnel développement de s prairies d'altitude qui des­ cendent jusque ver s 1 300 ou 1 400 m.

Autre­ fois, les forêts occupaient presque toutes les zones basses .

La forêt australe dense, aux grands arbre 8 couverts de mousses et d'épiphytes, aux sous-bois impénétrables, couvre les côtes occi­ dentales, surtout dans l'île du Sud.

Ailleurs, ln forêt est plu s claire, les pins dominent et parmi eux , le pin kauri : son fftt peut atteindre 10 m de t our et mo nter d'un seul jet jusqu'à 60 rn; il fournit un excellent bois de construction et, de ses résines, on tire des vernis.

Dans les zones plus sèches du Centre et de l'Est de l'île du Sud, dans la plaine de Canter­ bury en particulier, la forêt fait place à la prai­ rie; on y trouve le fameux phormium tenax, le « lin de Nouvelle-Zélande » aujourd'hui cultivé, dont la fibre est recherchée pour la fabrication de' cordes , sacs et tapis.

Les Européens ont fait reculer la ft>rêt, qui n'occupe plus que 23 'o/o du pays, alors que les surfaces en herbe s'étendent sur 48 o/o.

Peuplement et population En Nouvelle-Zélande, les Européens ont trouvé une population indigène tenace, énergique et qui, loin de disparaître, est en voie de développe- .

ment rapide, car sa fécondité est nettement plus élevée que celle des blancs alors que les taux de mortalité sont identiques.

Il y avait 42 113 Maoris en 1896, ils étaient 115 676 en 1951, 227 090 · en 1970, soit 8,05 o/o de la population contre 5,6 o/o en 1896.

En outre, les métissages sont nombreux et les Maoris assimilent parfai­ tement la civilisation européenne.

On les trouve surtout dans l'ile du Nord où ils sont même en majorité dans certains districts ruraux du Nord­ Est.

L'île du Nord a toujours été la plus peuplée et sa population augmente plus rapidement que celle de l'île du Sud.

Celle-ci ne renfermait , en 1970, que 28,5 o/o de ·la population néo-zélan­ daise contre 31,8 o/o en 1953.

Alors que l'ile du Nord compte 17,6 habitants au km2, elle en a seulement 5,3.

Les blancs sont essentiellement des Britan­ niques, souvent d'origine écossaise; c'est pour­ quoi 22 'o/o des Néo-Zélandais sont presbytériens (35 o/o ·anglicans et 15 'o/o catholiques).

En 1850, il n'y avait que 50 000 blancs, éleveurs mais aussi petits cultivateurs.

En 1853, l'or provoqua un premier rush; en 1878, on dé­ nombrait 458 000 habitants, 620 000 en 1886.

Depuis cette date, l'accroissement de la popu­ lation est surtout dii aux excédents de nais­ sances, car s'il arrive toujours des immigrants, l'émigration enlève presque autant de monde chaque année.

Cette population vit en majorité dans des villes et le pourcentage de la population urbaine atteint aujourd'hui 64 o/o contre 44 'o/o au dé-. »

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