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La Nouvelle-Zélande (Travaux Personnels Encadrés – Géographie - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 06/05/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

À l'inverse de l'Australie, au climat chaud et sec en raison de sa masse continentale, la Nouvelle-Zélande, qui forme une étroite barrière aux masses d'air océaniques, bénéficie d'un climat tempéré. Celui-ci se caractérise par des températures douces et de faibles amplitudes (de 5 à 11 °C en juillet - l'hiver dans l'hémisphère sud - et de 15 à 20 °C en janvier) et des pluies abondantes (entre 600 à 1 500 mm de précipitations moyennes annuelles selon l'exposition).

 

Ce climat fait de l'île un pays vert aux atouts agricoles considérables.

74,5 % des habitants de l'île sont les descendants d'immigrés d'origine européenne, principalement britanniques et écossais, arrivés à partir de 1840, date à laquelle l’île devient une colonie britannique. Cet apport démographique a forgé l'identité néo-zélandaise contemporaine

 

où prédomine la culture anglaise, mais dans laquelle les traditions maories sont de plus en plus intégrées.

 

Le faible taux d'accroissement naturel de la population explique pourquoi

 

la Nouvelle-Zélande demeure une terre d'immigration. De 1995 à 1997, le pays a ainsi intégré un nombre d'immigrés équivalent à 4 % de la population totale. Cette immigration, qui se veut sélective, vise avant tout à garantir le développement et la compétitivité de l'économie nationale. Les immigrants sélectionnés sont ainsi de

« Le Ramboyttnl pohutukawa est une autre espèce indigène.

Environ 500 espèces étrangères ont été acclimatées comme les pins d'Oregon ou de Monterey , conifères à croissance rapide .

LA FAUNE • La faune de l'archipel compte peu d'espèces indigènes dont quatre espèces de mammifères -notamment deux de chauves-souris -, deux variétés de lézards, le gecko et le tuatara -un survivant de l'ère pré­ historique -, quelques espèces de grenouilles.

La plupart de ces espèces sont a.;...:......;;..

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aujourd 'hui en voie de dispar~ion et donc protégées .

• Les Européens ont introduit des espèces exotiques telles que le cerf, le lapin , la chèvre , le porc , la belette, le furet et l'opossum australien.

Certaines , en l'absence de prédateurs , se sont considérablement développées, causant de nombreux dégâts à l'environnement.

• La Nouvelle-Zélande abrite des oiseaux coureurs dont le fameux kiwi, emblème du pays, issu de la même famille que le moa, une autruche géante , à présent disparue .

Elle possède d'autres variétés d'oiseaux indigènes comme le méliphage carillonneur et le tui.

• Parmi les espèces aquatiques comestibles pêchées dans 111e figurent la blanchaille , l'ang uille et la lamproie , ainsi que des crustacés d 'eau douce comme l'écrevis se , mais aussi , aux confluents des eaux chaudes et froides , le thon et le merlan bleu.

,,., ·'iô'·ld it.' ij! ii 1 LES CARACTtRISTIQUES • La Nouvelle-Zélande compte 3 ,8 millions d'habitants (est.

2004).

• La population âgée de moins de 14 ans représente 21,7% du total, de plus de 65 ans 11,6 % et celle qui a entre 15 et 64 ans 66,7 % (est.

2002) .

• Le taux d 'accroissement naturel est de 1,05% (est.

2004).

• Le taux de fécondité est de 1,79 (est.

2004) .

• L'espérance de vie moyenne est de 75, 5 ans pour les homme s et 82, 6 ans pour les femmes (est.

2004 ) .

• La densité est de 15 hab./ km'.

• La population est à 86% urbaine .

LA RtPARTITION • La densité moyenne de la population en Nouvelle -Zélande (15 hab./ km') est largement supérieure à celle de l 'Australie (2 hab. / km') mais près de huit fois inférieure à celle de la France .

• Elle atteint 22 hab./ km' dans 111e du Nord et ne dépasse guère 6 hab./ km' dans celle du Sud.

Des conditions climatiques plus agréables expliquent que trois Néo-Zélandais sur quatre préfèrent vivre dans 1 1 1e du Nord.

LES VILLES • Environ 86 % des Néo -Zélandais sont citadins.

Avec près d 'un demi-million de personnes , la population rurale totale est restée relativement stable au cours des soixante dernières années , mais sa proportion a chuté de 32 % a 14 % dans la population totale , la quasi-totalité de la croissance démographique étant le fait de la population urbaine .

• Près de la moitié des Néo-Zélanda is habitent les agglomérations des trois plus grandes villes du pays.

• Seul s trois autres centres urbains comptent plus de 100 000 hab.

: H amilton (160 000 hab. ), pôle de l'industrie laitière dans 111e du Nord , Napier-Hastings (115 000 hab. ) et Dunedin (113 000 hab.), centre aurifère et lainier situé dans la partie méridionale de 111e du Sud.

UNE POPULATION IMMIGRtE • Seulement 9,7 % des Néo-Zélandais sont issus des Maoris , ce peuple polynésien installé dans l 'archipel vers le x • siècle.

Ces descendants aux traditions encore vivantes sont aujourd'hui concentrés dans la région de l'East Cape , dans 111e du Nord .

• 74, 5 % des habitants de 111e sont les descendants d'immigrés d'origine européenne , principalement britanniques et écossais, arrivés à partir de 1840, date à laquelle 111e devient une colonie britannique .

Cet apport démographique a forg é l'identité néo-zélandaise contemporaine où prédomine la culture anglaise, mais dans laquelle les traditions maories sont de plus en plus intégrées.

• Le faible taux d'accroissement naturel de la population explique pourquoi la Nouvelle-Zélande demeure une terre d 'immigration .

De 1995 à 1997 , le pays a ainsi intégré un nombre d'immigrés équivalent à 4 % de la population totale.

Cette immi gration, qui se veut sélective, vise avant tout à garantir le développement et la compétitivité de l'économie nationale .

Les immigrants sélectionnés sont ainsi de préférence jeunes , anglophones et dotés de compétences professionnelles ou disposant de moyens d'investir.

LANGUES ET RELIGIONS • Les vagues d'immigration successives expliquent la variété des pratiques religieuses dans le pays.

En 1986 , la répartition des religions était la suivante : 24 % d'anglicans , 18 % de presbytériens , 15% de catholiques , 5 % de méthodistes , 2 % de baptistes et 3 % d'autres protestants .

• Une majorité de Maoris sont membres des Églises chrétiennes de Ratana et Ringatu .

Il existe également de petites minorités juive , hindouiste et confucéenne.

Enfin, près de 15% des Néo-Zélandai s déclarent ne pratiquer aucune religion .

• En grande majorité anglophone, la Nouvelle-Zélande reconnaît deux langues officielles : l'anglais et le maori.

La grande majorité des Maoris parlent anglais , mais ils ne sont que 15% à pratiquer couramment le maori .

Ainsi, moins de 60 000 personnes maîtrisent cette langue .

LES RESSOURCES NATURELLES • Le sous-sol de la Nouvelle-Zélande est riche en gisements minéraux, mais, hormis la houille et l'or, peu sont exploitables car leur situation rendrait leur extraction difficile et donc leur exploitation peu rentable.

• Les ressources énergétiques sont en revanche largemen t exploitées.

En dehors du charbon, dont les gisements sont peu importants, elles proviennent surtout du volcanisme (énergie géothermique) , des rivières rapides (hydroélectric ité) e t du gaz naturel produit sur 111e du Nord et au large de sa côte sud-ouest.

Un réseau de gazoducs approvisionne les villes .

LA RECONVERSION tCONOMIQUE • Pays esse ntiellem ent agricole , la Nouvelle -Zélande a longtemps été la « ferme de la Grande-Bretagne », destinant à ce pays , dans les années 1960 , 90% de ses exportations agricoles.

Depuis l'entrée de son ancienne métropole dans la communauté européen ne, la Nouvelle­ Zélande a dû s'orienter vers d'autres marchés .

Auourd'hui, le partenaire britannique représente moins de 10% de ses échanges commerciaux .

• Les conséquences désastreuses de la perte du marché britannique ont poussé l'État, protectionniste jusque-là , à évoluer, a partir de 1987, vers une politique économique ultra-libérale .

À cette date, le revenu par habitant de la Nouvelle-Zélande était comparable a celui du Portugal, l 'un des moins élevé de l 'OCDE.

En moins de quinze ans, le pays est parvenu à réduire fortement son inflation, à faire sensiblement baisser son taux de chômage , a dégager un surplus budgétaire qui lui permet de rembourser sa dette .

• Un quart de siècle après la perte du marché britannique , l'économie néo-zélandaise est aujourd'hui largement ouverte sur le monde : les revenus des exportations représentent ainsi 22% du Pl B.

Ses principaux produits d'exportation sont les produits laitiers, la viande, le bois et ses dérivés , les machines et le poisson .

Ses principaux clients sont l'Australi e, les États -Unis et le Japon .

L'tNERGIE • l'économie néo-zélandaise bénéficie d 'un atou t non négligeable : la quasi­ autosuffisance énergétique .

Le pays couvre ainsi 90 % de ses besoins en énergie grâce à ses réserves de gaz et de pétrole , et a ses ressources hydroélectriques et géothermiques.

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