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La Grèce après Papandréou

Publié le 03/12/2018

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L’arrêt des combats en Bosnie et la signature des accords de paix à Dayton, le 21 novembre 1995, ont eu des répercussions dans le sud-est des Balkans. Manifestement, la tension qui régnait est en train de se résorber. Les surenchères xénophobes qui entachaient les politiques grecque, albanaise et macédonienne, et encourageaient des tendances extrémistes au sein des populations, semblent en reflux. En Grèce, la fin de F« ère Papandréou » a permis au nouveau gouvernement de Costas Simitis de mener une politique extérieure de voisinage plus conforme aux intérêts du pays. La normalisation des relations avec l’Albanie, l’ouverture d’un dialogue avec l’ARYM, la prudence de la diplomatie grecque mais aussi sa fermeté face à la Turquie, le resserrement des liens avec l'Union européenne, sont les traits saillants de la diplomatie actuelle. La Grèce va-t-elle enfin occuper la place qui aurait dû être la sienne dans les Balkans, celle d’un membre de l’Union européenne qui peut contribuer à la stabilisation de la région et à son développement économique ? Elle en a les moyens ; en a-t-elle l’ambition ?

Le 20 novembre 1995, le Premier ministre, Andréas Papandréou, est hospitalisé en raison de l'aggravation de son état de santé.

 

Etant donné que la Constitution ne prévoit le remplacement du chef du gouvernement qu 'en cas de décès ou de démission,

 

la vacance du pouvoir provoquée par le refus d'Andréas Papandréou d'abandonner ses fonctions paralyse l'exécutif Une lutte sourde pour sa succession ébranle aussitôt les sphères dirigeantes du PASOK (le parti socialiste au pouvoir).

 

À cette crise politique s'ajoute une crise économique, qu 'un Etat peu soucieux des deniers publics et archaïque dans son fonctionnement n 'a fait qu 'accentuer.

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