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La question des nationalités en Autriche-Hongrie 1867-1914 (histoire)

Publié le 16/11/2011

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Introduction   :

     Nous pouvons définir la question des nationalités comme étant celle de la place des différents groupes ethno-linguistiques ( 12 ) par rapport à l'Etat des Habsbourgs, mais aussi par rapport à certaines nations Historiques.Dès 1849 se fait sentir, dans l'Empire Austro-Hongrois, un mouvement libéral et indépendantiste, mené par Lajos Kossuth, dont l'action se concrétisa le 14 Avril 1849 avec la proclamation  de l'indépendance de la République de Hongrie, et la déchéance de la dynastie des Habsbourgs. En 1867, c'est le compromis Austro-Hongrois, c'est à dire un accord entre la tendance autrichienne à la centralisation, et la volonté hongroise de se borner à une union personnelle. En clair, on sépare distinctement l'Autriche et la Hongrie en établissant un fonctionnement institutionnel propre à l'Autriche d'un côté, et à  la Hongrie de l'autre, marquant ainsi la disparition de l'Empire Autrichien, cédant la place à la DoubleMonarchie le 8 Févrirer 1867.

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« I) La prise de conscience des nations non historiques. A) Des nations non historiques... nations non historiques → aucun droit d'Etat : ensemble de privilèges historiques sur lequel une nation sa base pour réclamer son autonomie à l'intérieur du royaume de Hongrie.

→ simples groupes éthnolinguistiques : nom des "nationalités" de l'ancienne "Monarchie" en particulier celles qui étaient qualifiées de non historiques → aucun droit d'Etat, elles ne constituaient pas les cadres d'un Etat national. ► Slovènes → 1,2 millions en Autriche Ruthène → 0,4 millions en Autriche, et 3,4 millions en Hongrie Slovaques → 2 millions en Hongrie B) ...

Qui prennent conscience de leur existence propre.

prise de conscience d'une existence propre → révolution économique du XIXème → naissance d'une petite bourgeoisie issue du monde paysan → essor des bourgeoisies nationales et de cadres intellectuels → rejet de la tutelle des notables traditionnels qui appartenaient à une nation historique ► 1910 → Istvan Tisza (premier ministre de la hongrie 1903-1905) fonde le parti du travail national → sorte de dictature → maintient une ferme domination magyare sur les nationalités. En retour → les slovaques avec Milan Hodza (homme politique tchécoslovaque) se rapprochent des Tchèques → songent à une fédération autonome au sein de l'Empire. II) Le problème de l'intégration des minorités dans l'Etat Hongrois.

A) La politique d'intégration Hongroise. La politique d'intégration Hongroise adopte une attitude beaucoup moins favorable qu'en Autriche vis-à-vis des nationalités.

En effet, celle ci n'autorise ni liberté de presse, ni liberté d'association.

La langue Hongroise est obligatoire dans l'enseignement, dans l'administration.

Cette politique d'intégration ne s'applique pourtant pas à la minorité Croate, crainte par les autorités Hongroise.

Une politique de compromission est alors adoptée : En 1868, le traité Hungaro-Croate préparé par Andrassy distingue les affaires communes ( Armée, Commerce, Transports,...) des affaires particulières ( Adiministration, Justice, Culte, Enseignement,...) réglées par la Diète et un ministère Croates.

Ce dernier est dirigé par un ban, désigné par l'Empereur sur proposition du ministère Hongrois.

Cependant, cette politique de conciliation trouve ses limites dans les problèmes de représentativité au sein même du système, découlant directement du découpage des circonscriptions, fait pour donner un net avantage aux Hongrois et à la diète Hongroise.. »

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