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Tous nos désirs sont-ils conscients ?

Publié le 09/01/2011

Extrait du document

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I. La mécanique secrète du désir

II. Désir et inconscient

III. L’impossibilité de la satisfaction

 

« II.

désir et inconscient a. L'homme est une véritable machine psychique chez Freud .

Toute la mécanique inconsciente serait à la base d'une constitution identitaire dusujet.

Ainsi, tout désir, tout choix, toute action, provient d'une originepulsionnelle inconsciente.

L'homme est une machine qui n'a pas conscience del'être, et qui a l'illusion d'être pour lui-même le seul régisseur.

b.

Deleuze a critiqué le Freudisme au nom de la vocation du désir à l'extériorité.

Deleuze parle de « corps sans organes », vérité du corps selonlui, que la psychanalyse rompt (cf.

L'anti-oedipe ).

La psychanalyse et ses schèmes empêcherait l'individu de retourner à ce corps propre, de se libérerde son identité et de son sens, de se rendre disponible pour des expériencesdésirantes nouvelles : « les machines désirantes nous font un organisme ;mais le corps souffre d'être ainsi organisé, de ne pas avoir une autreorganisation, ou pas d'organisation du tout ».

Deleuze critique donc l'idéed'une intériorisation de la multiplicité des désirs (psychanalyse), qui reflète larépression sociale, au profit du schizophrène qui résiste à toute identification,expérimentant infiniment les machines désirantes sur le corps sans organes. III.

L'impossibilité de la satisfaction a.

Parce que le désir témoigne de l'inscription de l‘existence humaine dans la dimension du temps, on a pu y voir le signe de son inachèvement ou de son imperfection.

Tout désir serait, en son fond, désir d'éternité, nostalgie dudivin, comme du seul objet qui puisse en combler l'attente.

C'est ainsi que pour Platon , philosopher, c'est finalement apprendre à mourir.

L'âme, prisonnière du corps, doit progressivement s'en détacher pour se tourner vers savéritable patrie : le monde éternel et incorruptible des Idées.

Il s'agit alors de redresser le désir, de l'orienter vers cequi, en soi, est éminemment désirable.

La valeur du désir est donc ici subordonnée à la valeur de la chose désirée.

Ily aura des bons et des mauvais désirs.

Le désir est toujours enfin pour Platon le reflet d'un manque, et l'homme nesait pas toujours quel est l'objet de ce manque (cf.

Platon, Phédon , 66b-66 e). b.

On retrouve l'idée lacanienne de la part manquante.

Le sujet reste à jamais scindé en lui-même, déchiré, et ne peut prétendre à une pleine compréhension de soi, puisqu'en effet, il lui manque toujours une partie.

Aussi, ledésir est à l'origine de la demande.

Car demander, c'est toujours présenter un manque, car autrement on nedemanderait pas.

La demande doit permettre de combler un vide qu'on a toujours en soi, par la reconnaissance oul'amour. Conclusion L'homme est souvent conscient de ses désirs, mais il ne es comprend pas réellement.

L'homme peut être lejouet d'une finalité supérieure, ou d'une passion dévorante.

Il y a souvent derrière le désir la marque de l'inconnu, oucelle du manque.

On est ainsi conscient des objets superficiels de nos désirs, mais pas de l'origine.

Le désir estconsidéré soit comme manque, soit comme force productrice.

Le désir est producteur de réel (Deleuze).

Tout œuvreest celle du désir.

Ainsi tout serait le reflet d'une dynamique infinie du désir inépuisable.. »

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