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Greenpeace, la décennie glorieuse

Publié le 06/12/2018

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travers le monde, et seuls certains bureaux participent aux décisions. En effet, chaque année, Greenpeace International organise une assemblée générale - qui réunit environ deux cents personnes -, au cours de laquelle est voté le budget, sont entérinées les grandes décisions (thèmes de campagne, achat de matériel lourd, ouverture de nouveaux bureaux, etc.) et sont désignés les membres du conseil d'administration. N’y prennent part que les représentants des bureaux « contributeurs », c'est-à-dire assez riches pour verser leur quote-part au siège d'Amsterdam, ainsi que quelques délégués des plus « pauvres », qui n’auront pas de droit de vote. Grâce à cette structure légère et à des moyens de transmission élaborés (courrier électronique, agence de presse à Vancouver, centre de transmission par satellite à Boston), Greenpeace est informée instantanément au sujet des actions à mener éventuellement en n'importe quel point du globe et peut prendre une décision en quelques heures. Ainsi, après le sabotage du Rainbow Warrior à Auckland en 1985, l'organisation expédie aussitôt un autre bateau, le Greenpeace, qui est alors détourné de sa destination initiale (Antarctique) en direction de Mururoa. De même, en août 1995, sous la pression d'une opinion internationale qui ne comprend pas pourquoi seuls les essais français provoquent des protestations, Greenpeace, qui ne dispose d'aucun relais en Chine, met sur pied en quelques jours une équipe, dépêchée à Pékin pour manifester sur la place Tian'anmen contre les essais nucléaires chinois. Qu'il s'agisse de réunions internationales ou de rencontres scientifiques, l'organisation écologiste,

De 1985, année du sabotage du Rainbow Warrior, à 1995, année de la reprise des essais nucléaires français dans le Pacifique, le mouvement Greenpeace a connu ses heures de gloire. L'organisation a accru son audience, créé de nouveaux bureaux à travers le monde et constitué une flotte imposante, qui lui permet d'intervenir sur toutes les mers du globe.

 

En 1995, une campagne contre l'immersion d'une plate-forme pétrolière de la société Shell en mer du Nord, puis la « bataille de Mururoa », en plein océan Pacifique, ont montré que Greenpeace constitue aujourd'hui une puissance multinationale avec laquelle il faut compter.

« Greenpeace. Greenpeace , organisation indépendante qui fait campagne en faveur de la protection de l'environnement. Créée à Vancouver en 1971 avec le dessein de « créer un monde vert et pacifique », l'association compte environ 5 millions de membres répartis dans 158 pays. Les actions de Greenpeace sont destinées à attirer l'attention de l'opinion internationale ; ses membres se livrent à des interventions périlleuses et il est arrivé qu'ilspénètrent dans des zones d'essais nucléaires, qu'ils bloquent des conduits d'évacuation de produits toxiques, qu'ils se placent entre la baleine et le harpon, et qu'ils mettentdes canots pneumatiques gonflables au-dessous des tonneaux contenant des déchets dangereux.

Ils ont ainsi fait fermer un site d'essais atomiques aux États-Unis, pesé surla décision de l'Union européenne d'interdire l'importation de peaux de phoques, encouragé le moratoire sur la pêche commerciale à la baleine et facilité l'interdiction dejeter à la mer les déchets nucléaires toxiques et radioactifs.

Ils ont également œuvré pour la protection de l'Antarctique en s'opposant à son exploitation minière. Entre septembre 1995 et février 1996, Greenpeace a coordonné une série d'actions pour protester contre la reprise des essais nucléaires français.

Les objectifs de campagnede l'organisation concernent également la protection de la biodiversité des forêts et des océans (sauvetage de la forêt tropicale humide, protection des baleines et desdauphins) et la lutte contre la pollution. Greenpeace possède six navires, utilisés dans les campagnes en mer.

Le plus célèbre de ces bateaux est le Rainbow Warrior II. Le premier Rainbow Warrior a été coulé en 1985 dans le port d'Auckland, en Nouvelle-Zélande, par des agents des services secrets français. (Voir aussi Greenpeace, affaire).. »

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