ZULEIKA DOBSON de Max Beerbohm (résumé & analyse)

ZULEIKA DOBSON. Ce roman qui date de 1911 est le seul qu’ait composé l’écrivain anglais Max Beerbohm (1872-1956). C’est une curiosité d’époque, à ce titre peut-être d’intérêt durable, quoique limité. L’héroïne que désigne le titre est conquérante et souveraine. La voici chez son grand-père, homme qui dirige à Oxford le collège dit Collège Judas. Elle ravagera tous les cœurs; entre autres, le cœur armorié du duc de Dorset. Les humeurs de Zuleika Dobson sont aussi ses métamorphoses. Ses boucles d’oreille virent à l’écarlate quand elle est en colère. Ces joyeuses et précieuses exubérances ont un parfum d’époque, indélébile, mais on saura quand même admirer l’auteur qui a soutenu ce jeu sur un parcours de 250 pages. Sir Max Beerbohm s’était acquis en Grande-Bretagne la réputation d’un artiste littéraire, mineur mais authentique. De lui-même il a déclaré : « Mes dons sont limités.