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Qu’est ce que la déesse Athéna représente pour Ulysse dans les chants V à XIII de l’Odyssée ?

Publié le 06/10/2018

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Ulysse, personnage fier, courageux et audacieux, se croit capable de tout surpasser. Quand dans le chant IX, il raconte le pillage chez le Cicones, il aurait également put mourir (vers 60-61 « six compagnons guêtrés/ périrent; nous autres pûmes fuir le sort et le trépas. »). Ces évènements le font donc devenir plus méfiant et moins hardi, et lui permettent d'en tirer des leçons: c'est pour cela que l'on peut parler de « parcours initiatique ». Par exemple dans le chant XII, lorsqu'Ulysse raconte se rencontre avec les monstres Charybde et Scylla, qui capturent six de ses compagnons, le héros se montre méfiant face aux abord de l'île du Soleil, et il fait bien puisqu'il subit encore une fois la colère des flots. Grâce à cela, Ulysse comprend qu'il n'est pas immortel, mais surtout qu'il est inférieur aux dieux et que contrairement à eux, il ne peut pas tout contrôler. Ainsi, face à la vengeance acharnée de Poséidon, il ne peut rien faire à part espérer l'intervention d'un dieu bienveillant.

 

Étant souvent confronté à la mort, on constate qu'Ulysse a de plus en plus hâte de retrouver sa terre natale et les siens (chant IX, vers 34, 35, 36 : « il n'est rien pour l'homme de plus doux que sa patrie/ ou ses parents, même quand il habite un gras domaine/ en la terre étrangère, séparé de ses parents... »). Ces aventures lui permettent de reprendre goût à la vie et de prendre conscience de sa valeur. Notamment lors de son voyage aux enfers, dans le chants XI, lorsqu'il a une conversation avec la fantôme de sa mère, qu'il ne savait pas morte, qui lui donnera des nouvelles de ses proches. Il y aura aussi une discussion avec Achille, son ami, qui préfèrerait de loin être misérable mais vivant que définitivement mort (vers 489-491: « J'aimerais mieux être sur terre domestique d'un paysan,/ fût-il sans patrimoine et presque sans ressources,/ que de régner ici parmi ces ombres consumées... »).

« tomba du toit du « logis de Circé ».

La « sottise » de l'Homme apparaît également dans le chant X, lorsqu'Ulysse, épuisé s'est endormi et ses compagnons découvre une boite censée contenir de l'or, mais qui contient en fait des vents contraires qui les font dériver et les empêchent de retourner à Ithaque.

Ces aventures exposent la curiosité, la cupidité et la bêtise des hommes et insistent sur leur faiblesse face au monde et aux pouvoirs de la nature. Ulysse, personnage fier, courageux et audacieux, se croit capable de tout surpasser.

Quand dans le chant IX, il raconte le pillage chez le Cicones, il aurait également put mourir (vers 60-61 « six compagnons guêtrés/ périrent; nous autres pûmes fuir le sort et le trépas.

»).

Ces évènements le font donc devenir plus méfiant et moins hardi, et lui permettent d'en tirer des leçons: c'est pour cela que l'on peut parler de « parcours initiatique ».

Par exemple dans le chant XII, lorsqu'Ulysse raconte se rencontre avec les monstres Charybde et Scylla, qui capturent six de ses compagnons, le héros se montre méfiant face aux abord de l'île du Soleil, et il fait bien puisqu'il subit encore une fois la colère des flots.

Grâce à cela, Ulysse comprend qu'il n'est pas immortel, mais surtout qu'il est inférieur aux dieux et que contrairement à eux, il ne peut pas tout contrôler.

Ainsi, face à la vengeance acharnée de Poséidon, il ne peut rien faire à part espérer l'intervention d'un dieu bienveillant. Étant souvent confronté à la mort, on constate qu'Ulysse a de plus en plus hâte de retrouver sa terre natale et les siens (chant IX, vers 34, 35, 36 : « il n'est rien pour l'homme de plus doux que sa patrie/ ou ses parents, même quand il habite un gras domaine/ en la terre étrangère, séparé de ses parents...

»).

Ces aventures lui permettent de reprendre goût à la vie et de prendre conscience de sa valeur.

Notamment lors de son voyage aux enfers, dans le chants XI, lorsqu'il a une conversation avec la fantôme de sa mère, qu'il ne savait pas morte, qui lui donnera des nouvelles de ses proches.

Il y aura aussi une discussion avec Achille, son ami, qui préfèrerait de loin être misérable mais vivant que définitivement mort (vers 489 -491: « J'aimerais mieux être sur terre domestique d'un paysan,/ fût-il sans patrimoine et presque sans ressources,/ que de régner ici parmi ces ombres consumées...

»). Tous ces dangers et ces aventures au péril de sa vie et ces confrontations directes avec la mort ont permit à Ulysse de se rendre compte qu'il n'était qu'un homme, à quel point il doit se méfier et rester prudent, et à lui redonner la joie de vivre qui le pousse toujours à aller plus loin pour atteindre son but qui est de regagner Ithaque. La forte présence de la mort dans les aventures d'Ulysse a donc pour but de l'éduquer.. »

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