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Candide

Publié le 03/02/2020

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Candide, un conte philosophique 

I : Le conte 

a) Les éléments traditionnels du conte 

Le conte voltairien tire largement sa substance des éléments tarditionnels du roman, en particulier le roman d'aventure, le roman sentimental et le roman d'apprentissage. Comme dans le roman d'apprentissage, qui s'élabore au cour du XVIIIème s., à force d'épreuve, Candide retient les leçons de ses expériences et trouve à son existance.

b) La forme du conte

La particularité du conte réside principalement dans une double fantaisie : l'amusement et le merveilleux par exemple c'est d'une manière comique que Candide est chassé du château de Monsieur Baron à grand coup de pied dans le derrière. Le merveilleux s'oppose au fantastique dans la mesure où il est tout de suite accepté. On peut penser au château deThunder-ten-tronckh qui constitue un paradis ou encore au pays de l'Eldorado, pays utopique où se rattache le merveilleux 

c) La parodie et l'ironie

Le conte, par son ressort comique, ouvre la voie à la parodie, c'est-à-dire o l'imitation burlesque de genre sérieux. Voltaire exploite abondemment ce procédé dans Candide. Se sont précidemment les éléments romanesques qui sont parodiés. La parodie empêche le lecteur d'aller trop loin dans sont intérêt pour l'histoire elle-même. L'histoire n'est qu'un moyen d'attirer le lecteur, ce n'est pas le but qu'il doit atteindre. De plus, le conte est constemment empreint d'ironie. L'ironie consiste à dire le contraire de ce que l'on pense, pour mieux faire valoir son idée. L'ironie est la forme philosophique de la dérision.

II : Le sens philosophique de Candide

a) La réfutation de l'optimisme 

Volataire s'emploie à démontrer l'erreur de la théorie Leibnizienne. Leibniz prétend que \" Dieu a choisi celui des mondes possibles qui est le plus parfait \". Il considère que le mal est nécessaire pour que le bien se produise. En réponse, Voltaire fait vivre dans \" le meilleur des mondes possibles \" un jeune homme qui a été instruit par la philosophie de Leibniz. Tant qu'il garde ses oeillières optimistes, les malheurs s'accumulent sur lui. La leçon est claire : l'optimisme est erroné et dangereux, car il prive l'individu de la prudence qu'il faut avoir pour survivre dans une monde féroce. Par la bouche de Candide, Volataire donne sa définition de l'optimisme : \" c'est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal \". Quant à Pangloss, il est constemment tourné en ridicule. La parodie permet ainsi à Volataire de faire une joyeuse satire de Leibniz.

« a) La réfutation de l'optimisme Volataire s'emploie à démontrer l'erreur de la théorie Leibnizienne.

Leibniz prétend que " Dieu a choisi celui des mondes possibles qui est le plus parfait ".

Il considère que le mal est nécessaire pour que le bien se produise.

En réponse, Voltaire fait vivre dans " le meilleur des mondes possibles " un jeune homme qui a été instruit par la philosophie de Leibniz.

Tant qu'il garde ses oeillières optimistes, les malheurs s'accumulent sur lui.

La leçon est claire : l'optimisme est erroné et dangereux, car il prive l'individu de la prudence qu'il faut avoir pour survivre dans une monde féroce.

Par la bouche de Candide, Volataire donne sa définition de l'optimisme : " c'est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal ".

Quant à Pangloss, il est constemment tourné en ridicule.

La parodie permet ainsi à Volataire de faire une joyeuse satire de Leibniz. b) L'excès du pessimisme Voltaire préconise pas pour autant une philosophie exactement opposée à l'optimisme : il fait apparaître l'excès du pessimisme.

Le pessimisme est incarné par Martin qui le déclare manichéen, puiqu'il pense toujours que tout va au plus mal : " En jetant la vue sur ce globe, plutôt sur ce globule, je pense que Dieu l'a abondonné à quelques êtres malfaisants.

" Martin s'oppose à Pangloss.

Toutefois, il n'est jamais ridicule à la différence du précépteur allemend.

Voltaire penche d'avantage du côté du pessimisme que du côté de l'optimisme.

Martin a souvent raison et aide Candide à se délivrer de l'optimisme, il va cependant trop loin.

La vie ne peut pas être aussi insupportable qu'il ne le pense. c) Une sagesse pragmatique et active A la fin du conte, Voltaire expose sa philosophie pragmatique et active.

Candide a abservé le monde, il a espéré, il a été déçu, il a souffert, Martin lui a ouvert les yeux mais il a aussi appris grâce à Cacambo, qu'on peut échapper au malheur en agissant.

Candide retient la leçon du viellard turque " Le travail éloigne de nous 3 grands maux : l'ennui, le vice et le besoin " (chap.

30).

A la fin du conte, il parvient à se ménager une existance. »

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