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Au-delà du désespoir Le ciel était gris.

Publié le 22/01/2018

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Au-delà du désespoir Le ciel était gris. Des cadavres gisaient çà et là. Un bruit assourdissant se faisait entendre. Un chaos indescriptible faisait office de paysage et la crainte y était palpable. Une scène troublante remplie de cris de douleur s’offrait à perte de vue. Un endroit où on est face à nos propres limites et livré à nous-mêmes. Chaque décision devient importante pour la suite des évènements. Dans ce genre de circonstance, on s’attache à des souvenirs pour survivre et continuer à se battre. Au milieu de tout ce carnage, se tenait Thomas, un jeune sergent d’à peine vingt-sept ans. Les yeux hagards et les vêtements déchirés et poussiéreux, il était pétrifié de peur. A cet instant précis, une photographie était tombée de sa poche, et dans son désespoir il aperçut le visage souriant de Nathalie, sa bien aimée. Cela le ramena à plusieurs mois en arrière où en permission, il fit une rencontre des plus inattendues, un soir, sur la plage . Il apercevait une silhouette qui semblait être celle d' une femme et se demanda ce qu’elle faisait là à une heure si tardive. Il s’approcha doucement et d’une voix douce il lui disait que c’était dangereux de rester là toute seule. Elle se tournait vers lui avec un sourire au coin du visage sans dire un mot.ils firent connaissance et se trouvèrent de nombreux points communs. Ils passèrent la nuit ensemble et se lièrent d’affection. Le matin arrivé, Nathalie s’était empressée de rentrer chez elle mais Thomas l'a rattrapa et lui avait promis qu’ils se reverraient. Cette promesse lui avait donner la force de continuer à courir et à survivre. Il ramassa précipitamment la photo tombée à ses pieds. Bombardements et rafales de mitrailleuses se succédèrent. Il courut de toutes ces forces sans direction précise. Il courut encore et encore en gardant en tête le visage de sa bien aimée qu’il n’avait encore jamais revue depuis l’autre soir sur la plage. Il survécut à cette guerre sain et sauf. Il lui était donc permis d’aller rentrer chez lui. Il n’avait ni père ni mère pour l’accueillir. Son grand-père était la seule famille qui lui restait après leur mort. Arrivé chez lui, il commença directement par aller à la recherche de Nathalie. Il se renseignait dans toute la ville et ratissait tous les coins pour retrouver sa trace et finit par trouver sa maison qui était immense. Il ne se doutait pas que Nathalie était si riche. Il frappa un certain temps à la porte avant que quelqu’un ne prît la peine de lui ouvrir. Il demanda si Mademoiselle Nathalie Dubois vivait bien là.  Qui la demande ? s’écria une voix à l’intérieur. Et puis, apparut Sarah Dubois, la mère de Nathalie. Elle avait un air méprisant . Je me nomme Thomas Leblanc, Madame. Alors c’est toi, Thomas !! On ne veut pas de toi ici, ne reste pas là! Répondit-elle d’un ton sévère. Juste à cette instant, Nathalie, ayant tout entendu, s&rsqu...

« Il avait donc emprunté un téléphone pour contacter l'hôpital .Il demanda à parler à Monsieur Dubois qui confirma que Nathalie avait dû y être transportée d'urgence .

Thomas prit sa voiture et roulait vers l'hôpital à vive allure.

Ses yeux étaient remplis de larmes .

Il était très inquiet.

Quand il était entré, il avait vu Monsieur et Madame Dubois parler au médecin.

Il cria d'une voix terrifiée : -"Qu'est - il arrivé ? Qu'est- il arrivé ?" Les parents de Nathalie n'avaient rien dit et il lui suffisait de voir le regard de Nathalie pour comprendre ce qui était arrivé.

Son monde s'était effondré, d'abondantes larmes coulaient de ses yeux.

Il ne disait plus rien et s'était retiré pour rester un moment seul et retrouver un semblant de courage.

Mais il savait que Nathalie avait plus que jamais besoin de lui, alors, il essaya de dominer ses émotions et revenait pour consoler sa bien aimée.

Puis, il entra dans la chambre où elle se trouvait et sans dire un mot, l'avait serrée dans ses bras : tous les deux avaient pleuré à chaude larme .Alors, pour essayer de les consoler, Sarah avait dit : - "je suis sûre qu'il aurait été un enfant formidable" Mais après cette remarque, leur peine était plus grande .

Thomas cherchait à voir le corps mais Monsieur et Madame Dubois l'en empêchaient car d'après eux , cela ne ferait qu'alourdir sa peine.

Les jours passèrent .

Thomas n'avait jamais abandonné Nathalie.

Il venait chez elle tous les jours pour l'aider et il passèrent du temps ensemble .

Mais quand Thomas était seul dans son lit la nuit, il pleurait en imaginant comment aurait été leur bébé.

Un matin, il était venu chez Nathalie pour lui annoncer une très bonne nouvelle.

Et il avait réuni toute la famille à cette occasion; - " je me réjouis de vous annoncer que ma demande pour quitter l'armée a été acceptée " - " enfin une bonne nouvelle " s'écria Nathalie.

- " et ce sera pour quand ? " demanda Sarah - " je dois finir un dernier service et je pourrais partir" répondit- il - " fort bien ! nous allons donc pouvoir nous préparer pour le mariage " avait dit Nathalie avec un sourire qui enchantait tout le monde.

Thomas se préparait donc pour son dernier service.

La mission était sans risque et consistait juste à inspecter une île abandonnée par des contrebandiers.

Une fois arrivés , ses camarades et lui avaient fait le tour de la petite île et inspecté la grotte qui y était, sans rien trouver.

Ils établirent leur campement pour la nuit et allaient partir à l'aube.

Thomas ne trouvait pas le sommeil, c'était son dernier service et il était content à l'idée de savoir que les parents de Nathalie n'étaient plus contre le mariage.

Alors qu'il était perdu dans ses pensées, un de ces camardes lui avait fait signe de sortir car c'était son tour de faire la ronde.

Il était chargé de longer la plage du coté Nord.

Tout y était calme.

On pouvait voir à des kilomètres qu'il n'y avait aucun danger dans ce secteur.

Alors il longeait la plage calmement en tenant dans sa main la bague qu'il avait achetée pour Nathalie.

Puis, soudain, un bruit métallique très net s'était fait entendre sous ses pieds.

Il restait immobile.

il y avait une mine sous ses pieds.

La peur s'était emparée de lui.

Il savait qu'il ne pouvait pas s'en sortir indemne , alors, il fit un grand bond en avant en espérant que tout irait pour le mieux. Quelques jours plus, tard le grand-père de Thomas avait reçu une lettre de l'armée.

Mais comme il avait cassé ses lunettes et ne pouvait voir ce qui y était écrit, il avait fait appelé par un de ses voisins Nathalie .

Elle était arrivée et en lisant la lettre au vieux Charles Leblanc, des larmes inondaient ses joues et sa voix était toute tremblante.

Alors, elle avait pris un taxi et elle était allée au lieu indiqué dans la lettre avec le grand-père de Thomas.

Tout au long du chemin, elle se souvenait des merveilleux moments qu'ils avaient passés ensemble et de tout ce qu'il avait fait pour elle quand ils avait perdu leur enfant, le soutien qu'il lui avait offert et tout l'amour qu'il lui avait donné.

Une fois à l'hôpital , ils s'enquirent immédiatement de la chambre de Thomas .

Il était allongé et son visage semblait paisible .Alors elle l'appelait d'une voix douce et rassurante et il se réveilla peu à peu.

La tristesse se lisait sur le visage de Thomas en la voyant et il disait d'une voix tremblante :. »

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