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Pigments névralgie - Léon-Gontran Damas

Publié le 01/06/2021

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Nieppe Flavie commentaire composé 1BG1 Commentaires : Léon-Gontran Damas est un poète, un écrivain et un homme politique français. Il est né le 28 mars 1912 à Cayenne, en Guyane et il est mort le 22 janvier 1978 à Washington au États-Unis. Il est le fils d’un père guyanais et d’une mère guadeloupéenne. Il a eu une scolarité excellente ce qui lui permet de poursuivre des études universitaires en droit puis en langues, il ira d’ailleurs à l’école des langues orientales à Paris. Il va également lutté contre l'assimilationnisme et critique le colonialisme. Dans sa jeunesse il sera recueilli par sa tante suite au décès successif de sa sœur jumelle, de sa mère et de sa grand-mère. La plus part des œuvres qu’il a écrit sont des recueils, le premier qu’il a écrit se nomme pigments-névralgie, écrit en 1937. Dans ce recueil nous avons le poème Solde , c’est celui que nous allons étudié aujourd’hui. Nous allons devoir répondre à la problématique suivante : comment peut-on voir que Damas nous montre une partie de lui dans ce poème ? Pour répondre à cette problématique nous allons étudié trois différents axes, dans le premier nous verrons en quoi ce poème est un poème moderne, puis dans le deuxième on verra comment Damas exprime t-il son mal être...

« familier pour son époque comme " ridicule " ( ligne 1, 8, 13, 17, 22, 27, 33 ) " cache-sexe " ( ligne 12 ) qui est un vocabulaire peu employé pour son .

Le poète se répète également beaucoup au début de ses vers on peut le voir notamment grâce à "dans " ( ligne 2, 3, 4, 5, 6, 7, 18, 19, 20, 21 ) ou encore " avec " ( ligne 9, 11, 14, 15, 23, 28 ) ou " parmi " ( ligne 34, 35, 36 ).

Tout cela rend le poème assez moderne pour son époque. Nous allons maintenant étudier le deuxième axe qui consiste à voir comment Damas exprime t'il son mal-être.

On peut tout d'abord voir qu'il se critique lui-même on peut notamment le voir grâce à « avec mon coup en cheminé d’usine » ( ligne 10 ) « chaque fois que je salue quelqu’un » ( ligne 16 ) et on peut également le voir grâce à la répétition de la phrase « j’ai l’impression d’être ridicule » qui est répété à chaque début de strophe, ce qui montre qu'il ce sens nul, inférieur par rapport au reste de la société.

Il parle de lui-même, on peut le voir grâce au première personne du singulier "je", "mes", "mon"...Damas ne se sent pas comme les autres, il se sent différents.

Il pense qu ses différences font qu’il est ridicule par rapport aux autres « J’ai l’impression d’être ridicule avec mes orteils qui ne sont pas faits pour transpirer du matin jusqu’au soir qui déshabille avec l’emmaillotage qui m’affaiblit les membres et enlève à mon corps sa beauté de cache-sexe » ( ligne 8, 9, 10, 11, 12 ) ou encore « J’ai l’impression d’être ridicule avec mon cou en cheminée d’usine avec ces maux de tête qui cessent chaque fois que je salue quelqu’un » ( ligne 13, 14, 15, 16 ).

donc grâce à tous ces éléments nous pouvons constater que Damas exprime bien son mal-être notamment à cause de sa différence avec la société occidentale. Puis pour terminer nous allons voir comment le poète critique t'il la société occidentale.

On peut voir qu'il généralise beaucoup son poème lorsqu'il ne parle pas de lui, on peut le remarquer avec le terme "leur", on a d'ailleurs une répétitions de "leur(s)" à pratiquement chaque strophe voir à chaque vers, ce « leur » défini la société occidentale, il se pense différent des autres, il insinue que tous le monde est pareil, que tous le monde fait et pense la même chose " leurs manières" ( ligne 19 ), ils ont tous les mêmes théories et ils racontent tous la même chose « avec tout ce qu’ils racontent » ( ligne 23 ) « avec les théories qu’ils assaisonnent » ( ligne 33 ), Damas ne se sent pas comme les autres, il se sent différents car il n'est pas comme la société, il se sent ridicule " j'ai l'impression d'être ridicule" qu'il répète à chaque début de strophe.

Il nous dit que la société rend ridicule les personnes qui ne sont pas comme elle.

Même si le poète, Damas se rabaisse lui-même, on peut supposer qu’il est fière d’être différent de cette société car on dirait qu’il n’a pas forcément un bon avis sur celle-ci, sur le fait que tous le monde sois pareil.

On peut donc dire que Damas critique totalement la société dans laquelle il vivait.. »

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