LES RÈGLES CLASSIQUES EN LITTERATURE
Publié le 29/11/2018
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RÈGLES CLASSIQUES. Les règles les plus connues sont celles des trois unités : d'action, de temps, de lieu. Chapelain en fut le principal théoricien au début des années 1630 (Discours de la poésie représentative) :
Les bons Anciens n'ont jamais eu dans leurs tragédies et dans leurs comédies qu'une action principale, à laquelle toutes les autres se rapportaient, et c'est ce que l'on nomme unité d'action.
Ils ont donné à l'action dramatique l'espace d'un jour naturel, ce que l'on appelle la règle des vingt-quatre heures.
Ils ont attaché le cours de l'action dramatique à un seul lieu, qui est ce qu'on nomme unité de scène.
Ces règles formelles reposaient sur le principe esthétique de vraisemblance : « Tout cela est fondé sur la condition de vraisemblance, sans laquelle l’esprit n’est ni ému ni persuadé ». En réduisant dans les bornes prescrites la durée et l’espace de l’histoire représentée, il s’agissait de produire une image crédible. L’obligation de vraisemblance s’accompagnait de celle de bienséance : ne choquer ni l’esprit ni les bonnes manières.
Liens utiles
- Descartes, Règles pour la direction de l'esprit, première règle, trad. J. Brunschwig modifiée, œuvres philosophiques, Classiques Garnier.
- RÈGLES CLASSIQUES
- Jean-Claude Tournand écrit : «Il a fallu que s'élaborent au moyen d'une longue expérience les règles de chaque genre, que les écrivains apprennent à en dominer les contraintes et à conquérir à travers elles l'art de communiquer leurs plus intimes pensées. L'idéal classique exige à la fois une idée suffisamment claire pour être totalement communicable, et un langage suffisamment précis pour communiquer cette idée et elle seule : l'idée ne doit pas échapper au langage, mais le langage do
- « Expliquez comment les règles des unités, établies par les classiques au nom de la vraisemblance, ont été combattues par les romantiques au nom de cette même vraisemblance. ».
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