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Règne animal LES ECUREUILS

Publié le 01/02/2019

Extrait du document

Le terrier d'un gaufre à poche des montagnes.

 

1. Quartiers d’habitation.

 

2. Grenier à provisions.

 

3. Latrines.

 

4. Entrée principale.

 

5. Entrée secondaire.

 

6. Galeries de ravitaillement.

et présente, sous la base, plusieurs écailles cornées, orientées vers l’arrière, qui aident l’animal à s’agripper aux troncs d’arbres. Ces rongeurs évoluent en planant, en déployant un repli de chair qui est fixé au coude. Ils peuvent également courir le long des branches.

 

On a peu d’informations sur ces animaux. Ils semblent vivre seuls ou par deux et avoir une alimentation variée composée de fruits, de feuilles, d’écorces, de graines, de noix et même d’insectes. Ils peuvent parcourir jusqu’à 6,5 kilomètres par nuit pour chercher de la nourriture, mais ils reviennent en général sur leurs perchoirs diurnes. Les femelles semblent avoir deux portées de un à trois petits par an. Curieusement, ceux-ci sont grands et actifs. Ils naissent couverts de poils et avec les yeux déjà ouverts.

 

Les souris à poche

 

La famille des souris à poche inclut les rats-kangourous, les souris-kangourous et les souris épineuses à poche dont aucune, en fait, n’est à proprement parler une souris ou un rat. On rencontre ces animaux entre le sud-ouest du Canada et le nord-est de l’Amérique du Sud. Les souris à poche, les rats-kangourous et les souris-kangourous aiment les régions désertiques, tandis que les souris épineuses à poche préfèrent les forêts tropicales et les prairies. Ce sont tous des animaux aux mœurs nocturnes qui vivent dans des terriers, où ils creusent diverses chambres pour y dormir, se reproduire ou stocker de la nourriture. Lorsqu’ils dorment dans leur terrier pendant le jour, ils en bouchent l’entrée avec de la terre, afin de maintenir une température constante et un certain taux d’humidité à l’intérieur.

 

Comme chez les gaufres à poche, leurs abajoues sont des poches extérieures situées de chaque côté de la cavité buccale. Ces animaux se nourrissent essentiellement de graines, qu’ils extraient des plantes en s’aidant de leurs minuscules pattes de devant. Ils apprécient également les fragments de plantes vertes et, occasionnellement, les insectes et

 

autres invertébrés. Certaines espèces du désert ne boivent jamais et se contentent de l’eau contenue dans leurs aliments pour subvenir à leurs besoins hydriques. Toutes les espèces cherchent leur nourriture à proximité de l’entrée de leur terrier, de manière à pouvoir s’y précipiter en cas de danger.

 

Les souris à poche sont plus petites que les rats-kangourous et souris-kangourous. Dotées d’une queue au moins aussi longue que leur corps, elles ressemblent à des souris. Les rats-kangourous et les souris-kangourous se ressemblent, même si les premiers sont plus grands. Leurs pattes postérieures sont plus longues et plus puissantes que leurs pattes antérieures.

 

L’accouplement semble avoir lieu tout au long de l’année. Les femelles peuvent avoir plusieurs portées de un à huit petits par an. Des nids sont aménagés pour eux dans le terrier.

 

Le lièvre sauteur

 

Seul de sa famille, le lièvre sauteur habite les steppes désertiques et les savanes sèches de l’Afrique orientale et de l’Afrique du Sud. Avec ses longues pattes postérieures -et malgré sa queue très touffue-, il ressemble à un petit kangourou. Comme ce dernier, il se déplace sur deux pattes, par bonds successifs de trois mètres ou plus. Le lièvre sauteur vit dans un terrier qu’il creuse dans les endroits où la terre est friable et légère. Il préfère les régions sablonneuses où il creuse, jusqu’à une profondeur d’environ 80 centimètres, des galeries souterraines pouvant s’étendre sur 45 mètres de longueur. Contrairement aux autres fouisseurs, il ne construit pas de chambres pour élever ses petits. Son terrier présente de nombreuses ouvertures et issues, pour éviter les prédateurs tels les serpents et les mangoustes.

 

Actifs la nuit, les lièvres sauteurs émergent de leur terrier pour se nourrir de plantes riches en eau. Ils se tiennent généralement à proximité de leur terrier, en particulier les nuits de pleine lune, où ils sont plus vulnérables. Bien qu’ils soient, sous terre, ces animaux solitaires ne partageant leur terrier qu’avec leurs petits, les lièvres sauteurs se nourrissent souvent en groupe, sans doute pour se protéger mutuellement.

 

L’accouplement a lieu tout au long de l’année. Après une gestation d’environ onze semaines, les femelles peuvent donner naissance trois fois par an à un seul petit. À la naissance, celui-ci est entièrement recouvert de poils et pèse environ 300 grammes (il pèsera 3 à 4 kilos à l’âge adulte). Comme il voit déjà, il est tout de suite actif. 11 reste dans le terrier jusqu’à l’âge de six à sept semaines. À ce stade, il commence à se nourrir de la végétation environnante.

 

▼ Un tamia strié transporte

 

des noix et d’autres aliments dans ses abajoues. Il stocke de la nourriture dans son nid en vue des mois d’hiver.

« Les écureuils courte queue blanche, dont l'extrémité est noire, n'est pas touffue.

Les petits tamias et eutamias, qui vivent dans les bois, sont passés maîtres dans l'art de stocker de la nourriture grâce aux grandes poches situées à l'intérieur des joues (abajoues) qui leur permet­ tent de transporter des graines et des noix.

On ne les trouve qu'en Asie et en Amérique du Nord.

Ils élisent domicile dans des murs de pierre ou des troncs d'arbres jonchant le sol.

Les écureuils arboricoles font leur nid dans les branches des arbres.

Il leur arrive d'agrandir le nid d'un oiseau en y ajoutant des brindilles et en le garnissant d'herbe sèche et de mousse.

Cer­ taines espèces terrestres construisent des tanières entre des affleurements rocheux ou dans des broussailles épaisses.

Cependant, la plupart occu­ pent des terriers qu'elles creusent le plus souvent elles-mêmes et qui sont parfois très vastes.

Les marmottes, par exemple, vivent d'ordinaire en colonies d'environ cinquante individus, à l'inté­ rieur d'un immense réseau de galeries.

L'organisation sociale des chiens de prairie est très élaborée.

Ils vivent en colonies géantes, constituées de plusieurs milliers d'animaux, que l'on appelle villages.

Ces villages peuvent it s'étendre sur plus de soixante-cinq hectares.

� } Alimentation et hibernation Les écureuils se nourrissent essentiellement de noix et de graines, mais aussi de divers autres végétaux et d'insectes.

Certains complètent même leur alimentation avec des œufs d'oiseaux, des oisillons et de jeunes reptiles.

Les écureuils terrestres se nourrissent de la végétation basse; les chiens de prairie exploitent avant tout les envi­ rons de leur terrier, grignotant la base des grandes plantes jusqu'à les abattre, tant pour améliorer leur champ de vision que pour empêcher d'éven­ tuels prédateurs de s'y cacher .

Tous les écureuils s'alimentent de la même manière: ils maintiennent les aliments entre leurs deux pattes antérieures et s'assoient sur leur arrière-train pour grignoter .

Ils sont dotés de longues incisives qui ne cessent de croître tout au long de leur vie.

De nombreux écureuils se constituent des caches de nourriture dans le sol.

La plupart des animaux terrestres de cette famil­ le, et notamment ceux de l'hémisphère Nord, hibernent.

Les marmottes se nourrissent fréné­ tiquement en automne de manière à avoir une couche de graisse qui leur permet de tenir tout au long de l'hiver, tandis que les tamias stockent de la nourriture dans leur terrier, afin de pouvoir y pui- Œw ser de temps en temps, lorsqu'ils se réveilleront.

N Bien qu'ils n'hibernent pas, les écureuils arbori­ coles peuvent rester dans leur nid pendant de longs jours lorsque le temps est très froid.

! Avec un peu d'entraÎnement, a l'écureuil devient un spécialiste de l'ouverture des noisettes même les plus résistantes.

Sa technique s'affine progressivement (1-3) et il parvient finalement à les ouvrir dans le sens des fibres (4).

L'accouplement a lieu après l'hibernation ou au printemps dans les régions tempérées.

La gesta­ tion dure de vingt et un à quarante jours, selon les espèces.

Les petits naissent aveugles, nus et sans défense.

Les portées comptent de un à neuf petits.

Certaines espèces ont plus d'une portée par an.

Les petits grandissent assez vite: leur fourrure se développe au cours de la deuxième semaine qui suit leur naissance, et leurs yeux s'ouvrent entre la troisième et la quatrième semaine.

Ils sont généralement prêts à quitter le nid entre la sixiè­ me et la septième semaine et deviennent rapide­ ment indépendants.

Les écureuils volants acquiè­ rent plus lentement leur autonomie, et certaines espèces ne sont pas sevrées avant la dixième semaine.

La plupart des écureuils se reproduisent à partir de l'âge d'un an; les plus grandes mar­ mottes un peu plus tard.

� Groupe de chiens de prairie sur une souche.

Le chien de prairie tire son nom d'un cri d'alarme qui ressemble beaucoup à l'aboiement d'un chien.

' L'écureuil commun est l'un des mammifères sauvages européens les plus répandus.

Apr ès avoir connu des années de déclin, sa population est en train de se stabiliser.

Elle augmente même dans certaines zones.

Le castor de montagne Cet animal trapu à queue tronquée mesurant de 30 à 40 centimètres de long n'est en fait ni un cas­ tor ni un habitué des montagnes.

Présent unique­ ment sur la côte pacifique de l'Amérique du Nord, il habite dans les régions boisées aux four­ rés épais, situées entre le niveau de la mer et la limite des arbres.

Cet animal nocturne creuse son terrier en profondeur, jusqu'à atteindre le niveau de l'eau.

Les ouvertures conduisent à un réseau de couloirs labyrinthiques et à diverses chambres qu'il utilise pour dormir, stocker de la nourriture ou faire ses besoins.

Le castor de montagne se nour rit de toutes sortes de végéta ux: il en consomme certains sur place, mais en emporte aussi des quantités considérables dans son terrier, même s'il n'hiberne pas.. »

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