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L'orfèvre Carl Fabergé réalise des œufs de Pâques pour les tsars

Publié le 29/03/2019

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Les œufs de Pâques qu'il réalise pour Nicolas Il permettent à l'inégalable Carl Fabergé, d'origine française, de porter l'orfèvrerie à son apogée. Ses parures sont d'une valeur inestimable.

Ll échange à Pâques d'œufs décorés - œufs peints ou 1 œuvres d'art confectionnées souvent par soi-même - est une coutume séculaire en Russie. Sous l*a dynastie des Romanov, notamment au cours du règne des tsars Alexandre Ill et Nicolas Il, ce geste, symbole de la résurrection et de l'espérance en une vie nouvelle, prit une extraordinaire ampleur : des œuvres d'art, toutes en forme d'œuf, raffinées, parfois très perfectionnées et équipées d'étonnants mécanismes, s'offraient parmi les membres de la cour impériale.

Lejoaillier de la cour du tsar Nicolas Il, Carl Fabergé (buste de Joseph Limburg)

 

C'est en 1885 que le tsar Alexandre Ill remit pour la première fois à son épouse, Maria Feodorovna, un œuf de l'orfèvre Carl Fabergé comme cadeau de Pâques. Il conserve cette coutume jusqu'à sa mort en 1894. Son fils Nicolas Il commande, quant à lui, deux œufs chaque année, un pour la tsarine Alexandra Feodorovna, un autre pour sa mère. Fabergé, descendant de huguenots français, entretenait depuis 1870 un atelier florissant comptant jusqu'à 500 employés. On ne possède pas de données exactes sur le nombre et l'aspect de toutes

 

ses œuvres, notamment les œufs de Pâques. Les biens de la famille impériale furent confisqués en 1917 après la Révolution d'Octobre, et les objets d'art ont été dispersés sur le marché international.

1906

« Œuf de Pâques aux fleurs de pommier de Carl Fabergé L'o rfèvre Carl Fabergé réalise des œuf s de Pâques pour les tsars Les œufs de Pâques qu'il réalise pour Nicolas Il permettent à l'in égalable Carl Fabergé, d'origine française, de porter l'orfèvr erie à son apogée.

Ses parures sont d'une valeur inestimable.

L ' échange à Pâ que s d'œufs décorés -œufs peints ou œuvr es d'ar t confec tion­ nées souvent par soi-même -est une coutume séculair e en Russie.

Sous �a dynas tie des Roma nov, notamment au cours du règne des tsars Alexandre Ill et Nicolas Il, ce geste, symbole de la résurrection et de l'espérance en une vie nouvelle, prit une extraordinaire ampleur : des œuvres d'art, toutes en forme d'œuf, raffinée s, parfois très per fection nées et équipées d' ét onnan ts méca nismes, s'of­ fra ient parmi les memb res de la cour impériale.

Le joaillier de la cour du tsar Nicolas Il, Carl Fabergé (buste de Joseph Limburg) C'est en 1885 que le tsar Alexandre Ill remit pour la première fois à son épouse, Maria Feodorovna, un œuf de l'orfèvre Carl Fabergé comme cadeau de Pâques.

Il conser ve cette coutume jusqu'à sa mort en 1894.

Son fils Nicolas Il commande, quant à lui, deux œufs chaque année, un pour la tsarine Alexa ndra Feodorovna, un autre pour sa mèr e.

Faber gé, desce ndant de huguen ots français , en tret enait depuis 1870 un ateli er flor issant comptant jusqu'à 500 employés.

On ne possède pas de données exactes sur le nombre et l'aspect de toutes ses œuvres, notamment les œufs de Pâques.

Les biens de la fa mille im péri ale furent confisqués en 1917 après la Révo lution d'Octobre, et les objets d'art ont été dispersés sur le marché international.

Les œufs, baptisés du nom de leur créateur, sont en général faits de matér iaux précieux, tels que l' or, l'argen t, le pla tine , et sont souvent ornés d'émail et de pierres précieuses.

Leur taille varie de 8 cm (œuf de fleurs printaniè res) à 37 cm (œuf du Kr emlin).

La part icular ité de ces œufs est qu'ils cachent tous une surprise : des minia tures, des portraits des mem bres de la famille imp ériale ou enc ore des repré­ sent ations en trois dimensions d'ob jets pré cieux.

L'œuf du cour onnemen t de 1897 compor te ain si une réplique en réduction, conforme à l'ori ginal, de la calèche imp ériale , avec ses portes et ses ma rches escamotables.

D'a utres œufs cachent des reproductions de monume nts, comme la cathédra le du Krem lin ou les palais danois.

Des bou quets de fleur s ar tif iciels se trouvent également dans la co quille.

C'est un cadeau très perso nnel que reçoit la mèr e du tsar en 191 5 , l'œuf de la Croix­ Rouge, qui la représente entourée de ses quatre fille s en uniforme d' infirmièr e, rappelant son assis­ ta nce aux blessés durant la Première Guerre mondiale.

La créativ ité de Fabergé ne connaît aucune limite.

Les œufs du début du siècle renferment des mer veil les animées : gr âce à un in génieu x mécanisme apparaissent et dispara issent une locomo tive, des coqs, des cygnes, des paons et même des élépha nts.

L'œuf de la cathédrale Ouspensky joue un hymne en s'ouvrant.

Les réalisations de Fabergé prennen t fin en 1917 avec la rév olu tion russe.

L'orfèvre s'enfuit avec sa famille à Lausanne, où il meur t en 1920.

Quelques œufs de Pâques de Carl Fabergé 1898 L'œuf aux mug uets Carl Fabergé baptise « l'œuf aux muguets >> celui qu'il réalise en 1898.

Il est orné de diaman ts roses, de rubis et de perles.

Si l'on actionne un mécanisme caché, trois mé­ daillons ovales en sortent.

Ils représentent le tsar Nicolas Il et ses deux filles Olga et Tati ana.

En pressant un bouton, les images rentrent dans l'œuf.

1899 L'œuf avec un cœur Pour l'of frir à sa mère, Nicolas Il fait confect ionner par Fabergé un œuf au contenu particulier : dans une. »

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