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fiche de lecture carl rogers

Publié le 11/01/2015

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Carl Rogers, La relation d'aide et la psychothérapie. Carl Rogers était un psychologue humaniste mort en 1987 à l'âge de 85 ans, et il s'était spécialisé dans ce qu'on appel l'orientation pédagogique et la « psychologie clinique », c'est-à-dire l'éducation et la relation d'aide (the counseling). C'est dans cet ouvrage que Carl Rogers décrit et illustre sa théorie sur l'aide psychologique. Il est à l'origine de nombreux concepts comme l'ACP, approche centrée sur la personne. Le livre a été publié quelques années après sa mort, mai à l'époque, le contexte social était à son apogée, puisqu'il était juste en train de naitre les professions sociales et médico-sociales, et étant professeur, il a pu mettre à profit ses méthodes et ses théories que ses élèves appliquaient. Il fut un parrain dans le domaine de la création des relations d'aides. Cet ouvrage est divisé en quatre parties visant à faire intégrer la méthode et ses hypothèses sur la notion qu'il a inventé : la relation d'aide. Tout d'abord il évoque les considérations générales, dans lesquelles il explique clairement que quelle que soit la profession sociale ou médicale pratiquée par un individu dans ce domaine, il est nécessaire d'avoir en tête que l'aidé doit se sentir accompagner et réellement soutenu. Il cite : « Tout travailleur social est prêt à offrir à ses « clients » non seulement les éléments qui ont traditionnellement été considérés comme faisant partis de l'assistance sociale, mais en plus (...), l'aide psychologique ». Selon Carl Rogers, des méthodes sont bonnes à utiliser pour permettre un entretien réussi pour l'aidé ainsi que pour l'aidant, mais il y a aussi de nombreuses méthodes qui sont couramment utilisées et qui ne font apparemment pas l'unanimité. Comme le moyen d'interdire ou d'obliger un patient à réaliser, ou pas, une action qui le poussera soi-disant vers une solution. Il ne faudrait pas non plus user de ce qu'il nomme l'exhortation ce qui incite les patients à s'engager, par exemple à avoir un nouveau travail, ou à avoir de bonnes notes ou à ne plus battre ses enfants. Si à la suite d'un engagement l'aidé ne le tient pas correctement une première fois, il se sentira rabaissé, et de ce fait, il n'aura pas le sentiment d'être aidé, et alors un rejet de l'accompagnement ...
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« Finalement, que le client vienne de sa propre initiative ou qu’il soit envoyé par quelqu’un, l’aidant doit commencer directement à mettre en place des solutions, les meilleures qu’il soit pour faire un premier pas en avant.

Des fois, il n’est pas même pas nécessaire de mettre en place un second rendez vous, si dès le premier, les décisions sont évidentes et constatées. Ensuite, le psychologue américain, dans un deuxième chapitre met en avant la relation d’aide avec un accent sur le coté psychologique.

Cette théorie défendrait les absences et les acceptations des conditions ou des oppressions faites par l’aidant, de manières à ce que l’aidé puisse s’exprimer comme il le souhaite, et pour pouvoir discuter avec l’aidant des décisions à prendre.

Malgré les restrictions sur le temps, du relationnel affectif de la part de l’aidant, et la dépendance parfois de l’aidé à l’aidant, une relation d’aide doit, de ce fait, dès le début, être claire et structurée pour que rapidement et efficacement, l’aidé soit sorti de sa situation qui le pousse à venir demander de l’aide.

Dans une telle relation, l’aidé doit pouvoir reconnaitre et accepter ses impulsions positives ou négatives.

L’aide est donc bien différée d’une relation d’autorité ou d’une quelconque domination, qui sont donc opposées à ce rapport d’aide.

Suite à cela, dans un troisième chapitre, Carl Rogers appuie le processus de la catharsis, moyen de confidence qu’utilisé aussi l’Eglise avec le confessionnal.

Le but étant ici de mettre le doigt sur les questions que se posent la personne qui va être aidée, et sur les problèmes qu’elle a.

Il faut faire en sorte que l’aidé parle sans peur de ses attitudes affectives, qui sont, selon Rogers, « les bases de ses problèmes et des ses conflits d’adaptation ».

C’est au professionnel de trouver un moyen pour que le client puisse s’exprimer sans gêne.

C’et donc sur le contenu affectif du client qu’il va falloir s’attarder, et chercher une façon de répondre à ses besoins, plus que sur le contenu intellectuel.

Si le client n’exprime pas un sujet ou un sentiment qui le dérange il n’est pas du professionnel d’aller s’aventurer à lui faire parler de quelque chose qu’il ne souhaite pas forcément dire.

Peut être que ce sera par la suite que le client osera en discuter.

Si le processus de catharsis est correctement mis en place et que l’aidé se sent bien au sein de l’entretien, il doit y avoir une « libération émotionnelle des sentiments jusqu’ici réprimé ».

Donc le client devrait être plus à l’aide avec la personne qui et chargée de lui apporter de l’aide.

C’est le début de la compréhension de soi que de pouvoir reconnaitre des sentiments, et pouvoir les mettre en lumière afin de pouvoir trouver des solutions à ses soucis.

La compréhension de soi (i nsight ), est travaillée dans la nouvelle partie de l’œuvre.

Si le professionnel parvient à faire ressortir les attitudes affectives et sentimentales du client, alors cela conduira vers une prise de conscience, souvent spontanée, si on fait bon usage des techniques d’interprétation.

Une telle prise de conscience de la part du client permet une compréhension des rapports, au début non reconnus.

Et cela permet également un. »

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