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Cheikh Obeid

Publié le 12/01/2015

Extrait du document

A partir de 1878, Ann et Wilfried Blunt élèvent à Crabbet Park des pur-sang arabes dont ils font l'acquisition au Moyen-Orient. En quête des plus beaux chevaux, ils fré¬quentent les éleveurs égyptiens. Bientôt, leur amour de la région les décide à créer un nou¬veau haras au pays du Nil.

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rope et du Moyen-Orient.

Les Blunt se donnent pour mission de vivifier cette incomparable lignée, grâce à l'apport des chevaux qu 'ils ont achetés aux Bédouins lors de leurs expédi­ tions.

Au cours d'un séjour égyptien en 1882, ils achètent un domaine de douze hec­ tares qui s'étend à la périphé­ rie du Caire et aux portes du désert, tout près des pyra­ mides .

C'est « Cheikh Obeid », du nom d'un saint compa­ gnon du Prophète.

Le jardin d'éden de Lady Ann A u milieu d'un jardin clos de murs se dresse une maison de craie rose à deux étages, claire et spacieuse, dont la façade ornée de trois arches est surmontée d'un lar­ ge toit en terrasse : « On s'y trouvait le matin tôt et toute la soirée, l'après -midi on y pre- '-....

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'-" -·." "'-·' un morceau de la Genèse dans la vie réelle.

» Peu à peu, Cheikh Obeid va devenir la résidence principale d'Ann Blunt , qui ne retourne guère à Crabbet Park, où son mari vit seul.

Les 16 étalons et 51 juments issus de l'élevage d'Ali Pacha Chérif qu'ils ont achetés se parta­ gent entre l'Égypte et les deux propriétés anglaises des Blunt, Newbuildings Place et Crab­ bet Park.

Au fil des années, la séparation du couple se con­ firme, précipitée par les aven­ tures amoureuses de Wilfried Blunt.

Lady Ann ne quitte plus nait le thé et le café, et on y paressait », raconte Frederic Harrison, un ami des Blunt qui séjourna à Cheikh Obeid en 1895.

Malgré la proximité du désert, le jardin est planté d'orangers, d'oliviers, de gre­ nadiers et d 'une profusion de rosiers.

La vie qu 'y mènent hommes et chevaux éblouit le visiteur britannique : « Sous la palmeraie, en face du portail et de la cour extérieure, les ju­ ments arabes et leurs poulains broutent le trèfle, gardés par un petit groupe de garçons d'écurie bédouins en burnous, qui vivent dans des tentes sous les palmn ~ie~r:s· ~· --~ ~:;- .;.;..:.;, .;.:.;.;.~;"':~~----Ï C'est comme _ • ...."~ •• .,.

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