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LA MEMOIRE

Publié le 09/09/2014

Extrait du document

Encore que les psychologues varient dans leurs analyses de la mémoire et de ses formes, on en distingue généralement deux.

La mémoire élémentaire ou sensori-motrice :

C'est la mémoire perceptive qui permet au sujet de reconnaître les objets et phénom�nes constituant sort environnement, et qui, par conséquent, assure la cohérence des comportements et autorise l'action.

La reconnaissance de l'objet (la liaison entre la perception présente et la perception passée mémorisée) y est totalement automatique et immédiate.

— Cette mémoire est régie par les 10t5 de l'habitude 

Elle est commune à l'homme et à l'animal.

La mémoire supérieure ou mémoire proprement dite :

Elle se différencie de la précédente en ce implique une prise de conscience du passé en tant que passé.

la reconnaissance du souvenir y est donc réfléchi-e, puisqu'elle suppose un jugement d'antériorité.

Cette mémoire semble propre à l'homme.

« e Ces facteurs individuels déterminent également les processus de sélection, d'ordonnancement et de hiérarchisation des souvenirs.

e On peut voir dans le souvenir non une simple restitution d'un passé enregis tré dans la mémoire, mais une reconsrruction de ce passé en fonction d'exigences social es, à savoir: -d'une logique collective qui s'exprime surtout dans le récit et consiste à ordonner les souvenirs selon des conventions propres à un groupe socia l (la chro nologie historique elle-même apparaît conventionne ll e); -de repères sociaux qui commandent la struciuration des souveni r s.

Les mémoires individuelles se ramèneraient à des spécifications de mémoires collectives prop r es aux grou pes auxquels appartiennent les individus: nati on, classe social e, famille, etc.

e Le langage (qui const itue en lui-même une mémoire collective), en définissant des catégories de pensée, notamment des catégories tem­ porelles , paraît jouer un rôle fondamental dans la reconnaissance des souvenirs.

e Fonction d'identité: c'est grâce à la mémoire qu'un être peut saisir, dans leur unité el leur permanence , les objets composant son milieu, ainsi que sa propre unité (de même, c'est par sa mémoire collective qu'un groupe se saisit comme une unité).

• Fonction de connaissance: sans mémoire toute con naissance serait bien évidemment impossible.

e Il convient de distinguer entre l'oubli négatif (qui est un défaut, un «ra té» de la mémoire) et l'oubli posMou fonctionnel qui peut être consi­ déré, tout comme la mémoire , comme une condition de l'action.

A insi: -pour Ber gson , l'oubli permet à l'homm e de se dégager du passé et d'avoir prise sur le réel en ne retenant du passé que ce qui concerne la réalité de l'instant présent ; - pour Nietz s cne , il est la condition même de la santé psychique et du bonheur; -pour Freud, l'oubli corre~pond à un refoulement de représentations pul sionnelles et d'expériences insupportables pour le moi et le surmoi. »

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