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Définition: ARBORÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 27/10/2015

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Définition: ARBORÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de arborer* II.— Emploi adjectival. A.— Emplois techniques. — BOTANIQUE. " Il se dit de plantes à tige ligneuse. " (Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842). Tige arborée. " Tige ligneuse, grosse, ferme et nue du bas, comme celle des arbres. " (Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845). Synonyme : arborescent. — ZOOLOGIE. Animaux arborés. " Animaux qui vivent sur les arbres. " (Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845). Synonyme : arboricole. B.— Régionalisme (Belgique) Jardin arboré. Planté d'arbres : Ø ... un de nos confrères critique et ne condamne point [dans le parler belge] certaines locutions de ce dialecte, telles que verdurier ou légumier pour marchand de légumes, jardin bien arboré pour jardin où il y a de beaux arbres... Le Temps. 4 août 1938. Remarque : Sous arborer DICTIONNAIRE DES DIFFICULTÉS GRAMMATICALES ET LEXICOLOGIQUES (JOSEPH HANSE) 1949 remarque : " On arbore, au sens propre, un mât, un drapeau; au sens figuré, avec une idée d'ostentation, des lunettes, des bijoux, une décoration, des opinions, etc. Mais on n'arbore pas un jardin ou une colline (belgicisme). Il faut donc dire une colline plantée d'arbres. " STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 56. Forme dérivée du verbe "arborer" arborer ARBORER, verbe transitif. I.— Emploi transitif. A.— Dresser comme un arbre que l'on plante. 1. [L'objet désigne une chose considérée comme un emblême, et que l'on ne porte pas sur soi] Élever de manière à rendre visible. Arborer un drapeau, un mât : Ø 1. Cyrus Smith n'avait pas vu sans une profonde anxiété le bâtiment suspect arborer le pavillon noir. JULES VERNE, L'Île mystérieuse, 1874, page 427. — Au figuré : Ø 2.... la bourgeoisie actuelle, terrifiée par les progrès de la classe adverse et n'ayant d'autre souci que de maintenir ce qui lui reste de privilèges, n'a plus que de l'aversion pour les dogmes libéraux, et l'homme de lettres qui veut ses faveurs est formellement tenu, s'il arbore un drapeau politique, d'arborer celui qui défend l'« ordre ». JULIEN BENDA, La Trahison des clercs, 1927, page 203. 2. MARINE. a) Vieux. Dresser le mât. Remarque : Attesté dans Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse). b) Hisser, déployer la voile. Arborer le grand pavois, un pavillon : Ø 3. La pièce [le Panégyrique] ne fut imprimée qu'après sa mort. M. de Harlay sentait que le moment n'était pas venu : il ne faut pas arborer toutes ses voiles contre le vent en plein orage. CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Nouveaux lundis, tome 6, 1869, page 183. B.— Par extension. [L'objet désigne un insigne que l'on porte sur soi] Porter de façon apparente (confer A 1) : Ø 4. Ils étaient dans Zermatt plus de cent guides diplômés du Club Alpin Suisse, dont ils arboraient l'insigne, croix blanche sur champ rouge, à leur revers. JOSEPH PEYRÉ, Matterhorn, 1939, page 15. C.— Au figuré. Porter ou prendre avec plus ou moins d'ostentation. Arborer l'étendard de la révolte (Dictionnaire de l'Académie Française). 1. [Le sujet est une personne, le complément désigne un vêtement] Arborer un chapeau, une toilette : Ø 5. Ce monsieur, qui arbore en notre honneur des cravates enivrantes, c'est notre bon professeur de chant... GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Claudine à l'école, 1900, page 94. — Par analogie, familier. [En parlant d'une particularité physique, d'un trait de physionomie, etc.] : Ø 6. Les invités arrivèrent en foule. Vieillards cérémonieux, arborant sur des lèvres sans dents un sourire folâtre... GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Marthe, histoire d'une fille, 1876, page 104. — Argot. Arborer le genou. Être chauve. Remarque : Attesté dans LES EXCENTRICITÉS DU LANGAGE FRANÇAIS (LORÉDAN LARCHEY) 1872, page 210. 2. [Le sujet est une personne, le complément désigne une opinion, un jugement] Afficher. — [En parlant d'une conviction] Se déclarer ouvertement pour une doctrine, un parti (confer A 1) : Ø 7.... le vieux, en politique, arborait des opinions écarlates... ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, Le Buisson ardent, 1911, page 1294. — [L'objet désigne une attitude ou un trait de caractère] : Ø 8.... l'homme de génie tait son orgueil, l'intrigant arbore le sien... HONORÉ DE BALZAC, La Peau de chagrin, 1831, page 99. Remarque : " Au figuré Arborer a le même sens qu'Afficher, mais il est d'un style plus relevé, plus noble. " (DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845); voir aussi afficher Remarque : page 864. 3. [Le sujet est un inanimé] Montrer comme de manière ostentatoire : Ø 9. Sur la façade du kiosque à journaux, les éditions spéciales arboraient des manchettes menaçantes : Toute l'Europe en armes... La situation s'aggrave d'heure en heure... ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, L'Été 1914, 1936, page 556. II.— Emploi pronominal réfléchi. S'arborer.. S'afficher : Ø 10. Le préfet, c'est le tsar du pauvre député. On le racole, on s'arbore deux heures à ses côtés, et l'on est sacré aux yeux des populations. EUGÈNE MELCHIOR, VICOMTE DE VOGUË, Les Morts qui parlent, 1899, page 227. Remarque : Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse) et Nouveau Larousse illustré signalent également un emploi pronominal à valeur passive : " Le drapeau rouge, le drapeau noir s'arbore en temps de révolution. " (Nouveau Larousse illustré). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 244. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 243, b) 261; XXe. siècle : a) 536, b) 365.

« arborer ARBORER, verbe transitif.

I.? Emploi transitif.

A.? Dresser comme un arbre que l'on plante.

1.

[L'objet d?signe une chose consid?r?e comme un embl?me, et que l'on ne porte pas sur soi] ?lever de mani?re ? rendre visible.

Arborer un drapeau, un m?t?: ? 1.

Cyrus Smith n'avait pas vu sans une profonde anxi?t? le b?timent suspect arborer le pavillon noir. JULES VERNE, L'?le myst?rieuse, 1874, page 427.

? Au figur?: ? 2....

la bourgeoisie actuelle, terrifi?e par les progr?s de la classe adverse et n'ayant d'autre souci que de maintenir ce qui lui reste de privil?ges, n'a plus que de l'aversion pour les dogmes lib?raux, et l'homme de lettres qui veut ses faveurs est formellement tenu, s'il arbore un drapeau politique, d'arborer celui qui d?fend l'? ordre ?. JULIEN BENDA, La Trahison des clercs, 1927, page 203.

2.

MARINE.

a) Vieux.

Dresser le m?t.

Remarque?: Attest? dans Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise, Compl?ments 1842, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRAN?AISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe.

si?cle (Pierre Larousse).

b) Hisser, d?ployer la voile.

Arborer le grand pavois, un pavillon?: ? 3.

La pi?ce [le Pan?gyrique] ne fut imprim?e qu'apr?s sa mort.

M.

de Harlay sentait que le moment n'?tait pas venu?: il ne faut pas arborer toutes ses voiles contre le vent en plein orage. CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Nouveaux lundis, tome 6, 1869, page 183.

B.? Par extension.

[L'objet d?signe un insigne que l'on porte sur soi] Porter de fa?on apparente (confer A 1)?: ? 4.

Ils ?taient dans Zermatt plus de cent guides dipl?m?s du Club Alpin Suisse, dont ils arboraient l'insigne,. »

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