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ÉVEILLEUR, EUSE, n.

Publié le 09/07/2014

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ÉVEILLEUR, EUSE, n. m. et n. f. ? Personne qui éveille, au sens propre comme au sens figuré. L'éveilleur du couvent. Cet homme est un éveilleur de vocations. ÉVEILLER, v. tr. ? Tirer quelqu'un du sommeil. ? Fig. Donner de la gaieté. ? Rendre plus actif. ? Stimuler, exciter. Éveiller les soupçons, la jalousie. ? Faire naître. « Quelle foule d'idées, j'éveille dans son cerveau par ce peu de mots ! », J.-J. Rousseau . ? S'éveiller, v. pr. ? Sortir du sommeil. Belgique « Cependant, Ulenspiegel s'éveillait et clignait de l'oeil à la clarté de la chandelle », C. de Coster . ? Fig. « Il n'est pas mauvais que le peuple s'éveille de temps en temps », Retz . ? Prendre de la vivacité, en parlant de choses. ? Prendre de la maturité, de l'expérience. Cet enfant s'éveillait aux sentiments amoureux. ? S'éveiller à, commencer à s'intéresser à quelque chose que jusque-là on ne connaissait pas ou peu. S'éveiller aux sentiments amoureux. ? V. tr. Éveiller quelqu'un à quelque chose, lui faire découvrir en lui en donnant le goût. Éveiller un enfant à la lecture. ÉVEILLÉ, ÉE, p. p. d'éveiller. ? Gai, vif. Il a l'air éveillé. ? N. m. et n. f. C'est un éveillé, une éveillée. ÉVEIL, n. m. ? Avis donné à quelqu'un sur une chose qui l'intéresse et à laquelle il ne pensait pas. Donner l'éveil à quelqu'un. ? Tenir en éveil, tenir attentif. ? Être, se tenir en éveil, être attentif, sur ses gardes. ? Action de sortir du sommeil ou d'un engourdissement. ? Épanouissement de la sensibilité de quelqu'un. L'éveil des enfants à la lecture. ? L'éveil de l'intelligence, sa manifestation. ? Fig. Le début, le commencement. L'éveil des sentiments.

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