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13 Les retrouvailles avec Tess se firent dans un certain embarras.

Publié le 06/01/2014

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13 Les retrouvailles avec Tess se firent dans un certain embarras. Son avion atterrit à l'heure et je l'attendais à l'aéroport après avoir confié Alex à Julia - qui savait anifestement s'y prendre avec lui, aidée en cela par un sourire qui devait constituer un risque de échauffement de la planète - et passé une bonne partie de la matinée au central de la police de San Diego à consulter les fichiers de photos anthropométriques et à travailler avec un dessinateur sur des portraits-robots. Tess fut une des premières à descendre de l'appareil, marchant d'un pas vif, et bien qu'elle fît penser à une brise d'été avec sa robe légère en lin et sa chevelure dansante je sentis, dès que nos regards se croisèrent, sa tension nerveuse sous-jacente. Nous nous embrassâmes sans conviction, comme un couple dont le mariage a dépassé sa date de péremption. Nous nous bornâmes à échanger quelques remarques superficielles sur le Nevada et sur le vol en sortant du terminal. Dehors, je pris en pleine figure la fournaise de midi et le choc de me retrouver à l'endroit même où Michelle était morte, moins de vingt-quatre heures plus tôt. Le coup fut trop rude pour moi. Je suis sûr que Tess remarqua mon expression quand je fixai la chaussée mais elle ne me posa pas de question et me suivit quand je me dirigeai vers le parking. Le Bureau avait réservé our moi une voiture de location, une Buick LaCrosse qui avait ma foi fière allure. Je mettais le sac de Tess dans le coffre quand je sentis sa main sur mon bras. -- Mes condoléances, Sean. Sa main remonta le long de mon bras et me fit tourner vers elle. Je l'attirai contre moi et l'embrassai avec ne ardeur, un désir profond et soudain, qui me parurent aussitôt un peu étranges. J'éloignai mes lèvres des iennes et la serrai contre moi, évitant son regard, pressant sa tête contre mon épaule. Nous restâmes ainsi un long moment, enlacés et silencieux, puis je murmurai : -- Je suis content que tu sois là. -- Il n'était pas question que je ne vienne pas, répondit-elle avec un demi-sourire. Je l'embrassai de nouveau et nous partîmes. En chemin, elle m'interrogea sur Alex, sur sa réaction. Il allait mal. Selon Julia, qui avait passé la nuit près e lui, il s'était plusieurs fois réveillé en sursaut, terrorisé, et avait même souillé son lit. Quoique déterminé à demeurer à ses côtés et à l'aider, je sentais toujours son inquiétude dès que je m'approchais de lui et j'avais résolu de rester à l'écart, de laisser Julia le réconforter de son mieux. Commodément perché à la jonction des autoroutes de Cabrillo et de Mission Valley, le Hilton était facilement accessible. Après avoir croisé des familles dont les gosses excités couraient partout en tee-shirt et casquette du SeaWorld, des petits groupes de congressistes qui s'efforçaient d'avoir l'air heureux d'être là, je conduisis Tess à la suite chambre-salon, avec chambre supplémentaire communicante, que l'équipe de Villaverde avait réservée pour nous. Alex était recroquevillé devant le téléviseur du salon, Julia, toujours aussi prévenante et attentive, assise à côté de lui. Je me demandais comment l'enfant réagirait à Tess - encore un nouveau visage surgissant dans sa vie alors que le seul qu'il souhaitait voir était celui de sa mère -, mais tout se passa bien mieux que je ne l'avais imaginé. Pour elle, en tout cas. Moi, je figurais toujours sur sa liste de croquemitaines. Tess le remarqua immédiatement. Au bout d'un moment, elle se tourna vers moi et me glissa, assez bas pour qu'Alex ne puisse pas l'entendre : -- Il a vraiment peur de toi. -- Je te l'avais dit, répondis-je tristement. Je ne sais pas comment faire. Elle me pressa le bras. -- Il a juste besoin de temps. Tu étais là quand sa mère est morte, il t'associe à ce qui lui est arrivé. -- Ouais, mais il y a autre chose... Ça a commencé avant. Son visage se plissa de perplexité et elle se tourna de nouveau vers Alex. -- Pourquoi ne pas le sortir de cette chambre ? L'emmener dans un endroit agréable, lui redonner une aison de sourire ? Sans attendre de réponse, elle s'approcha de l'enfant, s'agenouilla pour mettre ses yeux au niveau des iens. -- Alex, ça te dirait d'aller manger une pizza ou autre chose ? Qu'est-ce qui te plaît le plus ? Ce que tu oudras, choisis. Il ne fallut pas longtemps pour qu'il succombe au charme de Tess, qui lui arracha son premier quasi-sourire n déclarant que le Cheesecake Factory était aussi son restaurant préféré. Je les écoutai débattre des mérites omparés de la tarte au citron vert et des Oreo, mais le feu de petit bois qui commençait à flamber en moi 'éteignit lorsque Alex prononça la terrible question qu'il avait déjà posée tant de fois : -- Et ma maman ? Elle vient avec nous ? Tess me coula un regard, prit la main de l'enfant et répondit : -- Non, mon petit coeur, ta maman ne viendra pas avec nous, j'en ai peur. -- Pourquoi ? Où elle est ? Elle hésita, prit une profonde inspiration et dit avec douceur : -- Elle est au ciel, trésor. Je sentis mon coeur sombrer dans ma poitrine.   Nous finîmes par emmener Alex au SeaWorld après cette conversation poignante et Tess se montra emarquable à chaque instant. Elle parvint même à lui faire manger quelque chose, ce que je n'avais pas réussi à faire. Manifestement, Alex se méfiait encore de moi, il évitait de croiser mon regard et utilisait Tess comme bouclier entre lui et moi. Je me dis que le mieux que je pouvais faire, c'était de lui donner plus d'espace et de laisser la magie de Tess opérer. Nous avions toute une vie devant nous pour régler ces problèmes. A notre retour à l'hôtel, vers dix-huit heures, Tess alla dans la chambre communicante essayer de mettre Alex au lit. Je descendis au bar et me commandai une bière. Je ne tenais pas en place. Une journée entière s'était écoulée et je n'avais rien fait pour percer le mystère de la mort de Michelle, excepté faire défiler devant moi quelques centaines de regards froids, troublés ou simplement vides. Je n'étais pas habitué à une telle inaction, cela me rongeait. Je me sentais impuissant : on était maintenant dimanche soir et j'attendais que Villaverde revienne avec des infos émanant des techniciens du labo ou des inspecteurs de la Criminelle qui enquêtaient sur les fusillades. J'avais également conscience qu'il fallait s'occuper d'Alex, même si la présence de Tess l'avait certainement aidé à aller mieux. J'avais quand même besoin de faire quelque chose mais je ne voyais pas quoi, et j'hésitais à commander une autre bière quand Tess apparut et se glissa sur le tabouret voisin du mien. -- Vous venez souvent ici ? me demanda-t-elle avec un sourire las. Je parvins à lui rendre brièvement son sourire. -- Ma copine occupe notre chambre. Il faudra aller dans la vôtre. -- Tu sais quoi ? dit-elle en haussant un sourcil. Les mots te sont venus trop naturellement. Son regard s'attarda sur moi pour quelques secondes d'examen moqueur puis elle se tourna vers le arman et, de l'index et du majeur, lui fit signe de nous amener deux autres bouteilles. -- Il dort ? -- Oui. Julia est avec lui. Formidable, cette fille, à propos. Tu as de la chance de l'avoir trouvée. Je haussai les épaules en fixant le vide. -- Ouais, un week-end plein de coups de chance. Tess se rapprocha de moi et passa une main dans mes cheveux à l'arrière de ma tête. -- Ça va, mon chéri ? Je ne savais pas trop ce que je ressentais. Demeurant un moment silencieux, je fixai la collection de outeilles alignées derrière le bar. -- C'est curieux, dis-je finalement, je n'avais pas pensé à elle depuis des années. Littéralement. Et puis elle appelle et... Je me tournai vers Tess. -- Elle n'est plus là et j'ai un fils. D'un seul coup, comme ça. -- Je sais, dit-elle, resserrant sa main sur ma nuque. C'est horrible, ce qui lui est arrivé. Horrible. Et cependant... tu as maintenant un beau petit garçon, Sean. Sa voix se fêla, ses yeux s'embuèrent. Elle battit des paupières pour chasser une larme et je ne pus m'empêcher de l'attirer contre moi et de l'embrasser, là dans le bar. Longuement. Puis je la gardai contre moi, son souffle près de mon oreille, ses cils m'effleurant la joue. -- Tu pourras le supporter ? marmonnai-je. -- Sans problème, murmura-t-elle en réponse. Sans le moindre problème. Nous restâmes un moment enlacés, retrouvant nos marques, puis je l'embrassai de nouveau et m'écartai, evai ma canette en un toast silencieux. Tess me regarda et, doucement, cogna sa bouteille contre la mienne. ous bûmes une longue gorgée. -- J'ai parlé à Stacey, ce matin. Tu te souviens ? Stacey Ross. Le nom me disait quelque chose et, tout à coup, cela me revint : Stacey était une psychiatre spécialisée ans le traitement des enfants. Elle et Tess étaient devenues amies quand Stacey s'était occupée de Kim, la ille de Tess, après qu'elles avaient été prises dans le bain de sang du Met, le soir où j'avais fait sa onnaissance. Kim avait neuf ans à l'époque et Stacey l'avait beaucoup aidée à surmonter les retombées motionnelles de cette soirée. -- Elle m'a donné quelques tuyaux. Pour Alex. -- Lesquels ? -- Elle dit qu'il passera par les cinq stades, exactement comme un adulte. Tu sais... déni, colère, archandage, dépression, acceptation. Mais les filles et les garçons réagissent différemment à ce genre de hose. Alex se renfermera probablement davantage sur lui-même que ne le ferait une fille. Et cela pourrait etarder un peu sa maturité, c'est là-dessus que nous devrons l'aider. Parler, ne pas tout garder en nous... Mais ous le tirerons de là, affirma-t-elle, les yeux de nouveau couverts d'une pellicule humide. Et Stacey sera là, si nous avons besoin d'elle. Elle but une autre gorgée et je vis que c'était un moment difficile pour elle. Pendant des années, nous avions discuté de sa peur de laisser Kim seule s'il lui arrivait quelque chose. C'était la principale raison pour laquelle elle s'était mise à écrire des romans, renonçant à suivre l'appel de l'aventure. -- Qu'est-ce qu'elle a dit d'autre ? Pour maintenant ? -- Il va beaucoup pleurer, évidemment. Il se réveillera en pleine nuit, dormira par intermittence. Il fera peuttre pipi au lit. Stacey dit que nous ne devons pas lui mentir, c'est pour ça que je lui ai parlé du ciel. Il a besoin de croire que sa mère est heureuse, qu'elle va bien, même si elle ne peut pas être ici avec lui. Stacey dit aussi que nous devons lui assurer le plus de continuité possible. J'imagine qu'il ne peut pas retourner dans la maison de Michelle ? Je fis signe que non. -- Ce ne serait pas bien pour lui, de toute façon, sans sa mère. Mais il a besoin d'avoir autour de lui des objets familiers, où qu'il soit. Ce qu'elle appelle des objets transitionnels. Des jouets, son oreiller peut-être, ou sa couverture. Sa tasse préférée. Ce genre de chose. Peut-être même la chemise de nuit de Michelle ou un autre vêtement imprégné de son odeur. Tu serais d'accord ? Je pourrais demander à Alex ce qui lui manque et aller le chercher là-bas demain. La maison de Michelle était toujours une scène de crime et je n'étais pas trop emballé par l'idée d'y envoyer Tess, mais je comprenais que c'était nécessaire. -- D'accord. Je t'y conduirai. -- Super. Autre chose : tu sais si Michelle avait de la famille proche dans le coin ? Des gens avec qui Alex se sentirait bien ? Sa mère, peut-être, ou sa soeur... Je transmis à Tess le peu que je savais sur la famille de Michelle et promis de voir ce que je pouvais faire à ce sujet. Elle m'attira de nouveau vers elle et m'embrassa, garda une main sur ma joue. -- Nous l'aiderons à redevenir heureux, Sean. Je te le promets. Je lui adressai un hochement de tête et un sourire, elle me pressa le bras avant de remonter voir Alex. Je restai seul à siroter ma bière et à me replonger dans mes pensées les plus sombres jusqu'à ce que mon portable sonne. C'était la cavalerie. Villaverde semblait avoir le moral. Il s'enquit d'Alex mais je n'avais pas grand-chose à dire. Il s'écoulerait un bon moment avant que je puisse répondre à cette question par un « Il va bien » enjoué. Puis il en vint à la raison de son coup de téléphone : -- Le service balistique m'a rappelé, on a quelque chose sur le 9 mm que Michelle a pris aux types. Tu te souviens du double enlèvement dans un centre de recherches proche de Santa Barbara, il y a six mois environ ? Je revis en esprit de vagues images d'un reportage télévisé. -- Une sorte de centre médical, non ? -- Exactement. L'institut Schultes. On s'est servi de la même arme. Ça, c'était du solide. Je me souvins qu'en plus des deux scientifiques kidnappés il y avait eu des morts. -- Pour tuer quelqu'un ? demandai-je. -- Ouais. Un vigile. Le copain de Michelle aussi a été abattu avec cette arme. Je me sentis un peu réconforté de savoir que Michelle avait probablement liquidé l'homme qui avait descendu Tom et que ce type avait déjà tué auparavant. Cela ne ramènerait pas Michelle, mais j'avais besoin de me raccrocher à tout motif de satisfaction à ma portée, aussi infime soit-il. -- Cette affaire d'enlèvement n'a pas été élucidée, non ? -- J'attends des infos supplémentaires, répondit Villaverde, mais, autant que je sache, la piste est froide. -- Qui mène l'enquête ? -- La DEA et le FBI. Conjointement. -- Les bureaux de L.A. ? -- Ouais. Je plissai le front : l'inévitable se profilait à l'horizon. -- Il va falloir qu'on parle à mon vieux copain Hank Corliss, j'ai l'impression. -- Ouais, répéta Villaverde. J'ai déjà téléphoné. On le voit demain matin.

« Elle hésita, pritune profonde inspiration etdit avec douceur : — Elle estauciel, trésor. Je sentis moncœur sombrer dansmapoitrine.   Nous finîmes paremmener AlexauSeaWorld aprèscetteconversation poignanteetTess semontra remarquable àchaque instant.Elleparvint mêmeàlui faire manger quelque chose,ceque jen’avais pasréussi à faire.

Manifestement, Alexseméfiait encore demoi, ilévitait decroiser monregard etutilisait Tesscomme bouclier entreluietmoi.

Jeme disque lemieux quejepouvais faire,c’était deluidonner plusd’espace etde laisser lamagie deTess opérer.

Nousavions touteuneviedevant nouspourrégler cesproblèmes. A notre retour àl’hôtel, versdix-huit heures, Tessalladans lachambre communicante essayerdemettre Alex aulit.Je descendis aubar etme commandai unebière.

Jene tenais pasenplace.

Unejournée entière s’était écoulée etjen’avais rienfaitpour percer lemystère delamort deMichelle, exceptéfairedéfiler devant moi quelques centaines deregards froids,troublés ousimplement vides.Jen’étais pashabitué àune telle inaction, celamerongeait.

Jeme sentais impuissant :on était maintenant dimanchesoiretj’attendais que Villaverde revienneavecdesinfos émanant destechniciens dulabo oudes inspecteurs delaCriminelle qui enquêtaient surlesfusillades.

J’avaiségalement conscience qu’ilfallait s’occuper d’Alex,mêmesila présence de Tess l’avait certainement aidéàaller mieux. J’avais quandmêmebesoin defaire quelque chosemaisjene voyais pasquoi, etj’hésitais àcommander une autre bièrequand Tessapparut etse glissa surletabouret voisindumien. — Vous venez souvent ici?me demanda-t-elle avecunsourire las. Je parvins àlui rendre brièvement sonsourire. — Ma copine occupe notrechambre.

Ilfaudra allerdans lavôtre. — Tu sais quoi ?dit-elle enhaussant unsourcil.

Lesmots tesont venus tropnaturellement. Son regard s’attarda surmoi pour quelques secondes d’examen moqueurpuisellesetourna versle barman et,de l’index etdu majeur, luifitsigne denous amener deuxautres bouteilles. — Ildort ? — Oui.

Julia estavec lui.Formidable, cettefille,àpropos.

Tuasde lachance del’avoir trouvée. Je haussai lesépaules enfixant levide. — Ouais, unweek-end pleindecoups dechance. Tess serapprocha demoi etpassa unemain dans mescheveux àl’arrière dema tête. — Ça va, mon chéri ? Je ne savais pastrop ceque jeressentais.

Demeurant unmoment silencieux, jefixai lacollection de bouteilles alignéesderrièrelebar. — C’est curieux, dis-jefinalement, jen’avais paspensé àelle depuis desannées.

Littéralement.

Etpuis elle appelle et… Je me tournai versTess. — Elle n’est pluslàet j’ai unfils.

D’un seulcoup, comme ça. — Je sais, dit-elle, resserrant samain surma nuque.

C’esthorrible, cequi luiest arrivé.

Horrible.

Et cependant… tuas maintenant unbeau petitgarçon, Sean. Sa voix sefêla, sesyeux s’embuèrent.

Ellebattit despaupières pourchasser unelarme etjene pus m’empêcher del’attirer contremoietde l’embrasser, làdans lebar.

Longuement.

Puisjelagardai contremoi, son souffle prèsdemon oreille, sescilsm’effleurant lajoue. — Tu pourras lesupporter ?marmonnai-je. — Sans problème, murmura-t-elle enréponse.

Sanslemoindre problème. Nous restâmes unmoment enlacés, retrouvant nosmarques, puisjel’embrassai denouveau etm’écartai, levai macanette enuntoast silencieux.

Tessmeregarda et,doucement, cognasabouteille contrelamienne. Nous bûmes unelongue gorgée. — J’ai parlé àStacey, cematin.

Tutesouviens ?Stacey Ross. Le nom medisait quelque choseet,tout àcoup, celamerevint :Stacey étaitunepsychiatre spécialisée dans letraitement desenfants.

ElleetTess étaient devenues amiesquand Stacey s’étaitoccupée deKim, la fille deTess, après qu’elles avaientétéprises danslebain desang duMet, lesoir oùj’avais faitsa connaissance.

Kimavait neufansàl’époque etStacey l’avaitbeaucoup aidéeàsurmonter lesretombées émotionnelles decette soirée. — Elle m’adonné quelques tuyaux.PourAlex. — Lesquels ? — Elle ditqu’il passera parlescinq stades, exactement commeunadulte.

Tusais… déni,colère, marchandage, dépression,acceptation.

Maislesfilles etles garçons réagissent différemment àce genre de chose.

Alexserenfermera probablement davantagesurlui-même queneleferait unefille.

Etcela pourrait retarder unpeu samaturité, c’estlà-dessus quenous devrons l’aider.Parler,nepas tout garder ennous… Mais nous letirerons delà,affirma-t-elle, lesyeux denouveau couvertsd’unepellicule humide.EtStacey seralà,si nous avons besoin d’elle.. »

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