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Alain: Définition du droit

Publié le 04/01/2004

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Le droit, par définition, s'oppose au fait. La possession, par exemple, est un fait, tandis que la propriété est un droit, c'est-à-dire que ma possession est reconnue et garantie par une institution. Le droit de propriété m'assure la sécurité de ma possession. Le droit est donc un système de contrainte générale et réciproque : il vaut pour tous et jouit de la reconnaissance de tous. Il est fondé sur la coutume et le jugement des législateurs, et il a pour but d'accorder l'idéal de la justice avec les nécessités de la situation humaine. S'il vise un idéal de justice, il ne peut être idéal, car il doit traiter de problèmes concrets et immédiats. Enfin, il doit répondre à un besoin de sécurité légitime. Ce droit existant, par opposition au droit idéal, se nomme droit positif : il consigne l'ensemble des règles, des lois, des coutumes existant réellement dans une société. Il formule concrètement tout ce qui est exigé réellement des individus et des organisations à l'intérieur d'une société donnée.

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« --- Informations sur l'utilisateur --- Nom : Tam Pinet E-mail : [email protected] Id user : 102746 Pour visualiser son profil suivez ce lien : http://www.devoir-de-philosophie.com/compte/Tam1307.html --- Informations sur le document transmis --- Titre : La satisfaction des désirs permet elle d\'etre heureux? Catégorie: Philosophie Envoyé par téléchargement --- Contenu du document: --- EXPLICATION DE TEXTE : ALAIN: LE DROIT ET LA FORCE Ce texte, écrit par Alain, traite du droit et de la force.

L'auteur nous indique ici que le droit ne peut s'appliquer sansl'usage de la force.

Ainsi, nous demanderons-nous, si la force et le droit sont liés, comment le sont- ils ? Dans unepremière partie, Alain nous fait part de sa vision de la force face au droit.

Le droit est implicitement défini de la ligne2 à 5 et fera l'objet d'un paragraphe lors du développement.

A travers la cinquième ligne, une illustration de la forceest faite grâce à des exemples de peines susceptibles d'inculpation.

Une quatrième partie traite d'un exemple préciset concret de la vie quotidienne auquel Alain s'y intéresse jusqu'à la ligne 12.

Enfin, il exprime sa thèse selon laquellele droit établie une paix véritable, jusqu'à la fin du texte. Le droit est défini comme la faculté d'accomplir ou non quelque chose ou d'exiger quelque chose d'autrui en vertudes règles individuelles et collectives, soit comme l'ensemble des principes qui régissent les rapports des hommesentre eux.

Le droit présente des lois, établies par la l'état, universelles c'est-à-dire valables pour tous en tout tempset en tout lieux.

Le droit est donc une possibilité, il apparait sans force naturel.

On le distingue conceptuellement audevoir qui est une obligation morale, c'est-à-dire un domaine qui dissocie ce qui est bien de ce qui est mal.

Nouspouvons également le distinguer littéralement à la force qui qualifie une présence de violence, soit l'emploi demoyens violents pour contraindre une ou plusieurs personnes.

Dans ce texte, on note tout d'abord d'un rapportd'opposition entre les deux concepts est impossible mais l'auteur les fait ensuite apparaitre comme conciliables : laforce peut s'associer au droit.

La supériorité du droit sur la force reste tout de même mit en relief.

Ainsi, cetterelation ne va que dans un sens : de la force vers le droit.

Le droit implique tout de même la morale car noussommes maitres de choisir telle ou telle possibilité en suivant selon nous ce qui est la prescription du bien.Contrairement à la force, qui par définition, consiste en une obligation par usage d'une puissance supérieure decontraire quelqu'un à quelque chose.

Une contrainte est une force extérieure qui s'exerce sur nous même de façonviolente.

Par conséquent, la force n'inclut pas une réelle victoire morale dans la mesure où la victime de cette forcen'a pas commis l'acte (l'obligation en question) de son plein gré.

Le droit recherche nécessairement le bien commun,tandis que la force ne tient compte des intérêts collectifs ou communs, et peut être l'instrument d'un projetindividuel.La difficulté, étant de caractère difficile, suscite des obstacles.

L'adjectif « Insurmontable » appuie la non facilité etdonc la présence de barrières empêchant la résolution du problème.

En effet, il renvoie un problème total ne serésumant plus à une contrainte.

Dans cette deuxième phrase, Alain présente un paradoxe.

Le paraitre de cette idéerenvoie non pas à l'universalité mais à l'évidence.

Il ne traite pas ici de l'essence soit la vérité, mais de ce qui estfaux.

Ainsi, « beaucoup » reflétant les personnes en général et qui soufre donc d'exception, sont dans l'illusion, et laréelle difficulté n'en est pas une.

La pensée est la faculté de penser, soit l'activité de l'esprit qui nécessite un travailrationnel pour atteindre la vérité, soit l'adéquation entre l'idée et la chose.

Ainsi, l'auteur de détroit-il pas sa pensée? En effet, « par dégout de leur propre pensée » peut être entend-il le fait que chacun dévalorise sa propre opinion,voire s'en éloigner.

Or, il précise « sent bien », « disposer à reconnaitre » ce qui renvoie à l'opinion soit la doxa, etnon à l'absolue ou à l'universalité.

Par conséquent la première phrase peut être réinterpréter par la seconde etsoulève une ambiguïté.

Le dégoût est une répugnance, un sentiment d'aversion ou de répulsion provoqué parquelqu'un ou quelque chose.

Ici, le dégoût de notre pensée provient d'une certaine contradiction.

Dans la phrasesuivante, Alain cherche à montrer que l'idée première selon laquelle lorsqu'il y a le droit, il y a la force, est fausse.En effet, il signale que les raisons qui on poussé la doxa soit la société, sont celles mise en évidence par la loi ellemême.

Ce qui a trompé l'esprit des citoyens est l'application des règles instaurées par l'Etat par la force.

Ces règles. »

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