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ET IN ARCADIA EGO de LE CUERCHIN

Publié le 15/09/2012

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Né à Cento en 1591, Giovanni Barbieri devait son surnom (il Guercino, le « louchon «) à un strabisme provoqué par un choc dans son enfance. Il se serait formé en autodidacte, étudiant les peintres de Ferrare et le Retable de Cento, de Ludovic ...

« LE GUERCHIN ET IN ARCADIA EGO Vers 1618 Peintre italien Biographie Ns/ Né à Cento en 1591, Giovanni Barbieri devait son surnom (il Guercino, le «lou- chon ») à un strabisme provoqué par un choc dans son enfance. Ilse serait formé en auto didacte, étudiant les peintres de Ferrareet le Retable de Cento, de Ludovic Carrache, pein tre que le Guerchin appelait d'ailleurs « ma chère nourrice ».

U exécuta ses premières œuvres à Cento en peignant à fresque les demeures Provenzali (1614) et Pannini (1615-1617) ; celles-ci montrent l'influence du naturalisme des Carrache et une recher che des effets luministes provenant du grand Ludovic. Grâce au chanoine Antonio Miran- dola,il travaille ensuiteà Bologne où il peint en 1618 la Résurrection de Tabita pourl'ar chevêque Alessandro Ludovisi. Cette même année1618, il peint Apollon et Marsyas pour le grand duc de Toscane et, en 1620, Prise d'habit de saint Guillaume (Lou vre).

De 1621 à1623, le Guerchin est à Rome où il exécute les fresques de L'Aurore, du Jour et de La Nuit, au « casino » de Grégoire XV et réalise La Sépulture de sainte Pétronille pour Saint-Pierre-de-Rome. À la mort du pape, il retourne à Cento où il opère un changement de style, déjà présent dans les toiles du sanctuaire de la Ghiara, à Reggio Emilia (1624-1625) et dans la coupole du dôme de Plaisance (1626) mais qui se précise dans des œuvres comme L'Ange gardien de Fano (1641).

Il abandonneen effet lenatura lisme pour un langage plusacadémique, influencé par le classicisme de Guido Reni. À sa période tardive, nous devons Ersilie sépa rant Romulus de Tatius et la Purification de la Vierge deFerrare, en 1654. Ces œuvres d'un grandraffinement d'exécutionconstituentle sommet de la peinture du Guerchin, lequel mourut en pleine gloire en 1666. Du même peintre : PICTO 347 et 348 [£Nardini Editore.

1993.

VPC Larousse-Laffontpour l'édition f picto GALLERIA NAZIONALE 346 D'ARTE ANTICA - ROME XVIIe siècle Huile sur toile 82 x 91 cm Détail Analyse "♦Ce tableau est un exemple typique des œuvres qui, au XVIIe siècle, rendaient compte de laprécarité de la vie par l'introduction de détails symbolisant la mort.

Les deux bergers, laissant là leur travail, sont occupés précisément à regarder certains de ces détails : un crâne posé au solet entouré d'animaux variés, un rat explorant une anfractuosité, une mouche, une chenille, un lézard qui grimpe le long du mur et y détache son ombre.

Les deux bergers sont ingénument sereins mais apparaissent comme surpris de ce mémento mori (en latin « souviens-toi que tu es mortel ») découvert par hasard tandis qu'ils gardaient leurs bêtes.

Le crâne est donc un symbole de l'appari tion de la mort qui se présenteà l'improviste pourinterrompre la vie ettroubleles moments les plus agréables. Et in Arcadia Ego,nous rappelle l'inscription du mur : même en Arcadie — le pays du bonheur pastoral —peut serencontrer la mort. L'œuvre U Mentionné pour lapremière fois dans l'inven taire du cardinal Antonio Barberini (1644), le tableau appartint à la famille du prélat jusqu 'àla division advenue audébut dusiècle dernier en deux branches, celle des Barberini et celle des Colonna Sciarra. La toile passa àcette occasion au palais Sciarra, attribuée (et ce jusqu'en 1911) au peintre Bartolomeo Schedoni. Acheté en 1896 àMaffeo Barberini Colonna Sciarra par la Galleria nazionale, le tableau fut rendu au pinceau du Guerchin en 1911. Photo Scala, Florence. »

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