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Baudelaire Le gâteau - commentaire

Publié le 04/11/2012

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Baudelaire s’inspire d’un fait réel pour ensuite le transformer en un apologue. Cette scène fait partie intégrante de son quotidien et par ces poèmes il cherche à dénoncer les vices et les injustices humaines. Cette foi, le poète a choisi l’enfance comme sujet d’écriture. Dans son recueil « Petits poèmes en prose « , il propose un regard sombre sur la vie des enfants pauvres de son époque. Dans le « joujou du pauvre « il décrit les différences de conditions de vie entre deux enfants. A la chut on se rend compte que le jouet du pauvre enfant n’était en réalité qu’un rat vivant ! En déstabilisant le lecteur, Baudelaire souhaite lui montrer l’image pessimiste qu’il se fait de la vie humaine.

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« Ce décor féerique a également pour fonction de faire ressortir la seconde partie, celle de la lutte.

Dès le second paragraphe, l’atmosphère idéale laisse place à un décor étrange.

Un petit être s’initie dans l’univers de Baudelaire.

Il porte la couleur du deuil : le noir.

Tout dans son comportement ramène le poète à la réalité.

C’est un « petit être déguenillé, noir, ébouriffé, dont les yeux creux, farouches et comme suppliants, dévoraient le morceau de pain » .

( l 26,27;28) .

Ce petit être n’aspire qu’à une seule chose : dévorer le pain qu’il appelle « gâteau »( l 29 ).

A ce moment là, l’attention du lecteur se porte entièrement sur ce petit personnage.

On peut d’ailleurs remarquer que le temps a changé et que le passé simple remplace l’imparfait.

Ce changement de temps marque une limite entre deux partie : l’idéal de Baudelaire et l’arrivée de l’homme. Après avoir donné son bout de pain à la première créature, une seconde fait son apparition et déclenche une bataille sanglante afin de récupérer le précieux bien qu’est la nourriture. Baudelaire insiste sur la similarité des deux enfants pauvres.

« On aurait pu le prendre pour son frère jumeau » ( l 37) , « parfaitement semblables » .

Par ces procédés on peut en déduire que Baudelaire a voulu parler de l’Enfance pauvre.

Le champs lexical de la bataille est très utilisé : « […] ils roulèrent sur le sol, se disputant[…] (l 38), « empoigna » (l39), « cracha un petit morceau sanglant » (l 40,41),« enfoncer ses petites griffes dans les yeux » ( l 42) , « étrangler » ( l 43),. Déçu, Baudelaire revient à la raison et médite.

Il ne veut pas en décrire plus.

« A quoi bon décrire une lutte hideuse qui dura en vérité plus longtemps que leur forces enfantines ne semblaient le promettre » Contrairement au début sa joie passée fait place à la pitié et au regret. « Ce spectacle m’avait embrumé le paysage et la joie où s’ébaudissait mon âme avant d’avoir vu ces petits hommes avait totalement disparu » ( l 54, 55) Les réactions des créatures le choque et il le fait ressentir à travers des points d’exclamation et d’interrogation.

Le dernier paragraphe permet à Baudelaire de réfléchir et de tirer des enseignements. La chute et plus précisément la dernière phrase pourrait nous faire penser que ce poème est un apologue. En effet "Il y a donc un pays superbe où le pain s'appelle du gâteau, friandise si rare qu'elle suffit pour engendrer une guerre parfaitement fratricide! ».

(l 56, 57,58). »

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