La Besace — La Fontaine —Les Fables, I, 7

« Les animaux font des critiques banales.• La vanité des animaux et les critiques des animauxVanité -> défaut, péjoratif, prétention, culte de l'apparenceDevise de La Fontaine : « Je sais ce que je vaux et crois ce qu'on m'en dit »Singe extrêmement vaniteux, il parle par métaphore en utilisant le vocabulaire des précieuses ( : le conseiller desgrâces), pronom de la première pers : moi, je … 3.

Les différentes tournures de morale• Le détour animalLes animaux ne sont pas des représentants des différentes comme dans les autres fables.Ils sont tous persuadés d'être la perfection incarnée.Il n'y a pas le discours de l'homme, mais La Fontaine nous laisse le deviner.

Le moraliste s'inclut dans l³espècehumaine (notre espèce)L'homme est comparé aux animaux (lynx, taupe, besace -> bête de somme) • Les différents tours de la moraleRappel : l.25 à la fin : moraleLa morale est en dernier (pas toujours le cas chez La Fontaine)v.29 : « Nous nous pardonnons tout et rien aux autres hommes »v.30 : -> insistance de la part de l'auteur2 axes : lynx/taupe (« lynx envers nos pareil et taupe envers nous même) et besace (« le créateur souverain nouscréa besacier ») • Une morale difficile à admettreBeaucoup d'images présentent dans le texte.Le moraliste se rapproche du lecteur en montrant que lui aussi n'est pas parfait et en s'incluant dans l'espècehumaine.La Fontaine veut abattre les défenses de l'amour propre. Conclusion : Variété, légèreté, emprunts à des domaines variés, utilisations d'animaux, virtuosité de l'expression dela morale.

Enfin, la dénonciation du règne de l'apparence, des faux-semblants est un des grands thèmes de LaFontaine, et des autres moralistes du XVIIeme siècle : la onzième fable du premier livre des Fables.. »