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La bipolarisation sous la Vème République

Publié le 11/11/2012

Extrait du document

• L'exemple du référendum sur le traité constitutionnel

européen du 29 mai 2005:

▪ les extrémistes de gauche et de droite votent NON.

▪ les souverainistes de gauche et de droite votent NON.

▪ les modérés de gauche et de droite votent OUI.

▪ le PS se divise entre partisan du OUI et du NON.

B/ Redéfinition du clivage droite/gauche.

1°/ Recentrage ?

Des idées partagées par la droite et la gauche: l’économie de marché, la justice sociale, la séparation

Eglise/Etat, la République

Des divergences subsistent: sur le degré d’acceptation de ces idées par la droite et la gauche.

2°/ Repolitisation de l’électorat.

• Abstention de plus en plus forte

• Perte de confiance, d’intérêt en la politique

« Aux dernières élections législatives le Front national obtient 11% des voix mais aucun siège à l’Assemblée nationale. II – Conséquences. A/La bipolarisation améliore la lisibilité du clivage droite/gauche - Fonction d’identification: elle clarifie la lecture de l’échiquier politique pour le citoyen.

Elle oriente le choix des électeurs. - Fonction stratégique. B/ La fin de la séparation classique des pouvoirs ou le renforcement du présidentialisme. • Dès 1962, hors cas de cohabitation, l'exécutif de la Vème République peut compter au Parlement sur une majorité appartenant au même parti que le Président de la République et que le Premier ministre (hors cas cohabitation). La Vème République se distingue donc de la IV° République par un clivage majorité/opposition et non gouvernement/Parlement.

Chaque renouvellement de l'Assemblée Nationale met en présence ceux qui soutiennent le Président de la République et le gouvernement et ceux qui les critiquent.

Le fait majoritaire rend donc illusoire la distinction exécutif - législatif.

En effet, le même parti contrôle chacun des pouvoirs. L'équilibre des pouvoirs ne se réalise que dans le temps grâce à l'alternance au pouvoir des différents partis majoritaires. ( Une « démocratie gouvernée » (O.

Duhamel): l’alternance droite/gauche: le régime d’assemblée de la IVème République laisse place à une « démocratie gouvernée » tantôt par la droite et tantôt par la gauche sous la Vème République. • Renforcement des pouvoirs du président de la République, étant chef de parti ou de coalition. C/ L’avènement de la stabilité gouvernementale ou l’affaiblissement du parlementarisme. • La majorité parlementaire est le gage de la stabilité gouvernementale.

Cette stabilité gouvernementale distingue la Vème République des précédentes.

A la différence de la IVème République, ce sont les électeurs et non les partis qui déterminent la majorité.

Les électeurs qui ont élu le Président de la République envoient à l'Assemblée Nationale une majorité en lui donnant pour mandat de soutenir le gouvernement nommé par le Président de la République. • Le parlementarisme est ainsi restreint parce que, du fait de la discipline de vote, les membres de la majorité parlementaires se voient dans l’obligation de voter les projets de lois soumis par le gouvernement.

La bipolarisation liée au fait majoritaire a fait donc perdre une bonne partie de leur utilité aux mécanismes du parlementarisme inscrits dans la Constitution. III – Les limites de la bipolarisation. A/La perturbation du clivage droite/gauche. 1°/Le dépassement du clivage par des nouveaux partis. • Le mouvement écologiste: 1974: apparition des Verts qui s’affirmeront à gauche en 1994. 1989: création de l’Alternative Rouge et Verte ancrée à l’extrême gauche. 1994: ancrage à droite de Génération écologie – les bleus. • Le FN: 1972: création du Front National de Jean-Marie Le Pen. • Gauches et droites souverainistes:. »

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