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LES BRETONNES AUX OMBRELLES de BERNARD Emile

Publié le 09/09/2012

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On retrouve ces caractéristiques dans l'ensemble des oeuvres produites par les artistes de l'école de Pont-Aven. L'évocation des traditions locales, l'usage très graphique des détails du costume breton, renforcé ici par la répétition des ombrelles, ...

« LES BRETONNES AUX OMBRELLES 1892 Peintre français Biographie · (2:; Émile Bernard naît à Lille le 28 avril 1868.

On connaît mal sa formation , sinon qu'il entre dans l'atelier de Cormon à l'âge de seize ans et qu 'il y rencontre Toulouse­ Lautrec .

L'enseignement académique reçu alors se fond avec l'influence de l' impression­ nisme.

Il admire surtout Cézanne dont il voit les œuvres chez le père Tanguy , marchand de couleurs qui acceptait parfois de se faire payer en tableaux.

En 1886 , Bernard, comme beaucoup de jeunes artistes, ressent le besoin d'aller au­ delà de l' obj ectivité impressionniste.

Il quitte Paris et se rend à Pont-Aven où de nombreux peintres français et étrangers ont trouvé refuge.

Il y rencontre Charles Laval , Louis Anquetin , Charles Filiger, Émile Schuffenec­ ker qui constituent , sous l'égide de-Gauguin , l'école dite «de Pont-Aven ».

Ces jeunes peintres tendent à une représentation vraie, sans être nécessairement objective, d'une réalité intérieure , imaginaire .

On parle à leu r propos de synthétisme car ils simplifient les formes et les couleurs.

Émile Bernard se consacre au synthéti s me -dont il dispute la paternité à Gauguin -pendant six ans envi­ ron.

Vers 1894 , il décide de se tourner vers les traditions médiévales et les arts orientaux.

La critique des années trente le considère comme un des imitateurs du symbolisme.

Madeleine au bois d'amour, une de ses toiles les plus célèbres , est aujourd ' hui un des fleurons du musée d'Orsay.

Quant à son œuvre tardive, où il revient délibérément à un style plus académique, elle pourrait béné­ ficier du regain d'intérêt porté actuellement au « retour au style » qui se manifeste en peinture au début du siècle, en marge des avant -gardes.

~-ne siècles Postimpressionnisme Huile sur toile 81 x 105 cm Analyse ~ Avec cette toile, l'artiste manifeste claire­ ment l'objectif du synthétisme.

Les intentions décoratives de l'œuvre , la simplification radicale des formes et des couleurs isolées par un contour a ffirmé sont les traits les plus marquants du « synthétisme » appelé aussi « cloisonn i sm e », car il évoque l'art de l 'émail.

On retrouve ces caractéristiques dans l'ensem ­ ble des œuvres produites par l es artistes de l'école de Pont-Aven.

L 'évocation des traditions l oca les, l 'usage très graphique des détails du costume breton, renforcé ici par la répétition des ombrelles, donne une saveur très archaïq ue à cette œuvre .

On sait que Bernard , Gauguin et leurs amis étaient particulièrement frapp és par la ferveur quasi primitive des pratiques religieuses bretonnes.

Bernard était lui-même un chrétien f e rvent et certains de ses tal:ileaux manife stent un v é ritable mysticisme .

À la même époque , Gau­ guin peint lui aussi plusieurs toiles à résonances religie uses ; citons, parmi l es plus célèbres , La Vision après le sennon (1888, Édimbourg , Natio­ nal Gallery of Scotland) et Le Christ jaune (1888 , Buffalo , Albight-Knox Art Ga llery).

L'œuvre C La toile est sign ée et dat ée en bas à droite «Émile Bernard 1892 ».

Ell e a appartenu au comte Antoin e de La Rochefoucauld , puis à Clément Altarriba avant d'être acqui se par le musée national d'Art moderne en 1955 .

En 1977, elle est rev ersée au fonds du futur musée d 'Orsay qui ouvre ses portes en 1986 .

Le musée consacre une importante section aux œuvres de l'éco le de Pont-Aven , où l 'on trouve le che f-d ' œuvre de l'artiste Madeleine au bois d 'amour (1888) ainsi que plusieur s toiles r eprésen ­ tati ves d e l'œu v re de Bernard , comme Paysage breton, 1888 , ou Baigneuses à la vache rouge où l'artist e manifeste clairement son admiration pour C ézanne .

Photo R.M.N .

© Nardi ni E ditore , 199 4.

V PC Larousse-Laffont pour l'éd ition frança ise 1994 28 -3 1. »

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