Candide, Chap. XXX

I)                     Fonction de ce passage : l’épilogue du conte

1)        Structure particulière du passage

-          2 parties construites  de la même façon : structure parallèle (récit puis dialogue)

-          Effet de répétition qui met en valeur l’interruption brève de Candide

2)        Les marques de la conclusion :

-          Le 1^er récit s’inscrit dans un moment précis (valeur du passé simple et du gérondif) : discours narratif

-          Le 2^ème récit condense plusieurs actions qui expriment un retour à l’ordre, à l’équilibre : discours descriptif (mode de vie de la petite société : chacun trouve une occupation et un sens à sa vie).

-          Le discours de Pangloss, dans la 2^ème partie non situé dans le temps (imparfait itératif + adverbe de temps).

Mais rappel de toutes les mésaventures de Candide : fonction de résumé, de bilan des péripéties.

-          Tandis que la réponse de Candide au passé simple est catégorique et donne le mot de la fin. Son intervention clôt le conte.

II)                    Pangloss, un éternel philosophe

1)        Plaisir verbal :

-          2 longs discours interrompus par Martin et Candide : une mécanique verbale qui s’emballe ( nombreuses énumérations de noms de rois pour dire toujours la même chose (ils ont péri misérablement ), (énumération des malheurs de Candide qui finalement se terminent bien).

            Pangloss cède au plaisir et au vertige de la parole.

2)        Exhibitionnisme intellectuel

-          A travers la longue énumération  des grands rois de l’histoire universelle ayant fini misérablement :

D’abord les rois de la bible ( Eglon