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Clair de lune Verlaine Lecture analytique

Publié le 21/08/2012

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verlaine

* Tandis que les deux premières strophes évoquent paradoxalement l’extériorité frivole et l’intériorité mélancolique des personnages, la dernière, elle, va concilier les deux dans une tristesse romantique.  * Il faut savoir qu’avant Verlaine, d’autres romantiques comme Hugo ou Nerval se sont déjà inspiré des toiles de Watteau.  * Dans le troisième quatrain, c’est la nature qui est mise au premier plan (thème romantique de prédilection) : « lune «, « oiseaux «, « arbres «, « jets d’eau «. Elle a remplacé les personnages en sublimant leur caractère évanescent.  * De plus, cette nature est personnifiée « triste « pour un clair de lune, « rêver « pour des oiseaux ou « sangloter « pour des jets d’eau.    * Cette troisième strophe va éclaircir le paradoxe entre l’insouciance de la fête et les doutes symbolistes des deux premiers quatrain à l’aide d’une « tristesse joyeuse chère aux romantiques « : Verlaine va associer grâce aux oxymores la beauté et le mal (« triste/beau « v.9 ou « sanglote/extase «v.11).

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« * On retrouve cette volonté dans le floue qui règne autour des personnages.

(« masques » qui est en fait la synecdoque particularisante pour « les personnagesmasqués ».

Cette figure de style gomme le pourtour des définitions et brouille nos limites)* En effet, leur mélancolie est sous-entendue avec l'adjectif « triste » (v.4) qui, minoré par l'adverbe « quasi » (v.3), est ensuite accentué par sa position en rejet.* Ces mêmes personnages qui chante sur « le mode mineur » « l'amour vainqueur ».

Cette rime intérieur attire notre attention sur le jeux de mot du double sens demineur : Le bonheur peut être mineur.* On retrouve aussi au vers 6 l'allitération en « r » : « l'amoure vainqueur et la vie opportune » qui sonne comme un bémol dans les chants joyeux et se trouveconfirmé par l'allitération en « r » au vers suivant : « ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur » (v.7).* N'oublions pas le champ lexical du paraître qui correspond aussi aux préceptes symbolistes.

(notamment avoir « l'air » v.7). III) Tristesse et mélancolie romantique * Tandis que les deux premières strophes évoquent paradoxalement l'extériorité frivole et l'intériorité mélancolique des personnages, la dernière, elle, va concilier lesdeux dans une tristesse romantique.* Il faut savoir qu'avant Verlaine, d'autres romantiques comme Hugo ou Nerval se sont déjà inspiré des toiles de Watteau.* Dans le troisième quatrain, c'est la nature qui est mise au premier plan (thème romantique de prédilection) : « lune », « oiseaux », « arbres », « jets d'eau ».

Elle aremplacé les personnages en sublimant leur caractère évanescent.* De plus, cette nature est personnifiée « triste » pour un clair de lune, « rêver » pour des oiseaux ou « sangloter » pour des jets d'eau. * Cette troisième strophe va éclaircir le paradoxe entre l'insouciance de la fête et les doutes symbolistes des deux premiers quatrain à l'aide d'une « tristesse joyeusechère aux romantiques » : Verlaine va associer grâce aux oxymores la beauté et le mal (« triste/beau » v.9 ou « sanglote/extase »v.11).* La disparition des personnages qui représentaient le bruit et le mouvement amène le lecteur à s'immobiliser dans la contemplation du clair de lune grâce ausubstantif « calme » devant l'anadiplose de « clair de lune ».

(le mot de « contemplation » n'est pas sans nous rappeler le recueil du romantique Victor Hugo)* Verlaine maintient en fait la tristesse du décors mais en en montrant le beau (principe qui fait tout le recueil de Baudelaire Les Fleurs du Mal) par exemple grâce àdes adjectifs comme « grand » et « calme » qui ajoute une sorte de magnificence, de majesté à l'endroit.

Tout comme les jets d'eau « entre les marbres » qui fontpenser à des fontaines sculptées par l'homme.* Enfin, on retiendra que « Clair de lune » est aussi le nom d'une sonate de Chopin, compositeur que Verlaine appréciait beaucoup. A travers cette étude, nous avons vu que, dans son poème, Verlaine se sert du prétexte d'un paysage décris pour suggérer un autre paysage : celui de son âme.

On ytrouve les trois mouvements artistiques qui l'ont fortement marqué (le parnasse, le symbolisme et le romantisme) et desquels il tire sa propre poésie verlainienne.. »

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