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Commentaire sur le passage de la visite chez la brodeuse d'un roi sans divertissement de Giono.

Publié le 25/08/2012

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Dans cette même lignée on nous fait entendre en page 21 le halètement régulier de la vapeur qui fusait... scandant à l'arrière-plan la vie des enfants (voir indices du texte). Ici, la vapeur fuse par jets rythmés. Le petit Robert entend par rythmé une distribution d'une durée en une suite d'intervalles réguliers rendue sensible par le retour d'un repère, nous dirions que c'est un retour périodique des temps forts et faibles des sons musicaux. De plus, selon le contexte, il y a lieu d'un halètement régulier de la vapeur pareil à un pouls... donc cette régularité , du fait qu'elle s'inspire des jets rythmés se veut une application de la continuité: même si des enfants vont mourir, il y en aura toujours d'autres qui viendront dans l'usine pour continuer le cycle de la vie et pour nous faire comprendre cette belle pensée d'Harriet: " Tu vois bien, se dit Harriet. Tout peut arriver, n'importe quoi. Et les autres poissons continue à frétiller, à nager et à manger car il le faut bien. Et il faut bien que le fleuve continue" ( p. 53)

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« vont mourir, il y en aura toujours d'autres qui viendront dans l'usine pour continuer le cycle de la vie et pour nous faire comprendre cette belle pensée d'Harriet: " Tuvois bien, se dit Harriet.

Tout peut arriver, n'importe quoi.

Et les autres poissons continue à frétiller, à nager et à manger car il le faut bien.

Et il faut bien que lefleuve continue" ( p.

53)Cinq mois plus tard, Langlois demande à Saucisse et à Madame Tim de l'accompagner jusqu'à un village assez éloigné où il veut rendre visite à une femme qui y vitseule avec son petit garçon dans une maison isolée où elle s'est installée après avoir quitté son pays d'origine.

Elle gagne sa vie comme brodeuse.

Arrivés chez cettefemme, pendant que Madame Tim marchande des articles de toilette, Langlois, qui s'est fait oublier dans un fauteuil, contemple l'intérieur de l'appartement, meubléavec un luxe inattendu chez une simple ouvrière, et ses regards s'attachent sur un portrait d'homme, dont on devine simplement la silhouette dans l'ombre de la pièce.Sans que cela soit dit, on devine que cette femme est la veuve de M.V.

et que le portrait est le sien.. »

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