Corpus type bac "célébrer la femme aimée"

« Dans ce poème on peut voir, dans les deux distiques du poème, « la forêt de tes cheveux ».

En lisant la suite du poème on comprend alors que lorsqu'il évoque la forêt il parle essentiellement de toutes les senteurs que nous pouvons retrouver à travers toute la faune et la flore qui compose la forêt.

Ici de Gourmont utilise un champs lexical des odeurs très varié qu'il dit retrouvé au travers des cheveux : « le foin », « la pierre », « le cuir », « le blé », « le bois », « le pain », « les fleurs », « la ronce », « le lierre », « le jonc », « la fougère », « la mousse », « l'herbe mourante », « l'ortie », « le genêt », « le trèfle », « le lait », « le fenouil », « l'anis », « les noix », « les fruits », « le saule », « le tilleul », « le miel », « la vie », « la terre », « la rivière », « l'amour », « le feu ».

Les mots cités précédemment ont tous un lien plus ou moins proche avec un ou plusieurs autres termes, comme par exemple : « la ronce », « la lierre », « la fougère », « la mousse », « l'herbe mourante » et « la fougère » qui sont des plantes très contraignantes et volumineuses.

Il y aussi également par exemple : « le blé » et « le pain » qui sont un ingrédient et l'un des resultats de ce que l'on peut en faire, ou aussi « l'amour » et « le feu » qui représente la passion amoureuse. On a donc dit ci-dessus que la métaphore de la forêt représente les cheveux d'une femme.

Cette femme est prénommée Simone comme on peut le constater dans les deux distiques.

Le prénom Simone est mis en évidence par le fait qu'il soit mit en apostrophe au tout début du vers.

Tout le long du poème l'auteur utilise la deuxième personne du singulier avec l'anaphore « Tu sens » qui est répétée de nombreuses fois tout au long du poème.

Cela montre que toutes les senteurs évoqués dans le paragraphe précédent sont en lien avec les cheveux de cette Simone.

On peut alors voir que l'écrivain insiste sur l'immensité des différentes senteurs de sa chevelure, mais pour insister davantage il dispose un vers en enjambement qui a pour but de compléter et développé le mot qui termine le vers précédent, comme « le pain qu'on apporte le matin » aux vers 5 et 6, « qu'on apporte le matin » est l'enjambement du vers qui le précède.

Mais aussi avec « Qui sont bien mûrs et que l'on cueille » mis en enjambement après le mot « les fruits ».

Ceci montre bien que l'auteur complimente la femme à travers ses cheveux mais notamment à la métaphore de la forêt. Nous avons donc vu que Rémy de Gourmont célèbre la femme à travers la chevelure.

Et que pour accentuer l'immensité de sa chevelure et de ses senteurs il la qualifie de « forêt » qui est un lieu vaste contenant de nombreux arbres et de nombreuses plantes de toutes sortes qui ont tous et toutes un parfum différent. La maladie, qui s'aggravait, de Rémy de Gourmont a-t-elle joué un rôle dans sa façon d'écrire et ses idées ?. »