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Couverture de l'Atlantique(seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Couverture de l'Atlantique(seconde guerre mondiale). Importance de la protection aérienne Au terme de la Première Guerre mondiale, les Alliés parvinrent, dans le domaine de la guerre navale, à une conclusion tout à fait remarquable. Ils s'aperçurent en effet que 5% à peine de leurs pertes en navires marchands, s'élevant en tout à 257 unités, étaient intervenus dans le cadre de convois disposant à la fois d'une protection navale et aérienne. Cette quasi-invulnérabilité des convois accompagnés par l'aviation paraissait d'autant plus étonnante que l'aviation de l'époque se trouvait pratiquement démunie de puissance offensive. La Royal Navy utilisa tout d'abord l'aviation pour patrouiller dans les zones traversées par les convois. Des avions, en effet, pouvaient effectuer des reconnaissances lointaines et renseigner les bâtiments d'escorte. Mais, bien armés et convenablement équipés, ils pourraient, sans nul doute, non seul...

« Couverture de l'Atlantique Il Achèvement Au début de la guerre, les difficultés éprouvées par la Royal Navy pour établir une couverture aérienne continue dans l'Atlantique furent de trois ordres.

En 1918, la marine avait perdu son aviation au profit de la Royal Air Force et, bien qu'en 1937 la Royal Navy pût disposer souverainement d'un certain nombre d'appareils, les mauvaises habitudes de l'entre-deux-guerres prolongèrent leurs effets bien au-delà de 1939.

D'autre part, même après 1937, la marine n'eut aucu­ ne autorité sur l'aviation côtière (Coastal Command).

Elle devait donc demander le soutien de l'aviation au fur et à mesure de ses besoins.

Enfin, la priorité accordée par la RAF aux opérations de bombarde­ ments stratégiques nuisit beaucoup à l'équipement de l'aviation côtière.

En d'autres termes, la RAF refusait au Coas­ tai Command les indispensables bombar­ diers à long rayon d'action et, à la protec­ tion aérienne des convois, préférait la tac­ tique des patrouilles offensives.

Mais, trois facteurs permirent finalement d'assurer une protection aérienne en haute mer, au-delà des 800 kilomètres que les avions pouvaient survoler à partir des côtes britanniques ou américaines.

Tout d'abord, les Alliés purent acquérir des bases dans l'Atlantique, en Islande, au Groenland et dans les Açores.

(En fait, les Alliés utilisèrent les Açores après la bataille de l'Atlantique.) Ensuite, le Coas-tai Comma nd passa, en février 1941, sous l'autorité de la Royal Navy.

Enfin, la RAF améliora sans cesse sa flotte de bombardiers à long rayon d'action.

La Royal Navy entra dans la guerre avec les 240 appareils de reconnaissance du Coastal Command.

Sur ce nombre, 9 seu­ lement avaient un rayon d'action suffi­ sant.

Les premiers avions à long rayon d'action opérèrent à partir de 1941, mais, jusqu'en février 1943, il n'y eut qu'une seule escadrille de ces Liberator modifiés au-dessus de l'Atlantique.

Cependant, à la suite des lourdes pertes du début de 1943, on dirigea vers l'Atlan­ tique des avions en service dans le Pacifi­ que.

Ainsi, en juillet 1943, la RAF put uti­ liser 105 avions à long rayon d'action.

La flotte de reconnaissance du Coastal Com­ ma nd s'élevait alors à 456 appareils.

En outre, les Canadiens disposèrent enfin de Liberator modifiés.

Auparavant, ils avaient des équipages bien entraînés mais pas d'appareils.

Des renforts en Islande et de nouveaux bâtiments d'escorte permirent enfin d'achever la couverture aérienne dans l'Atlantique.. »

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