Dans un article de la Revue Indépendante de 1837, on trouve cette affirmation de Victor de Laprade : « La littérature française est une incessante prédication. » Comment comprenez-vous et dans quelle mesure acceptez-vous cette définition ?
Publié le 18/02/2011
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INTRODUCTION De Laprade, poète philosophe, écrit dans la Revue Indépendante fondée par P. Leroux et G. Sand, deux tenants de la littérature de propagande sociale et d'éducation populaire. Il croit constater, dans l'ensemble de la littérature française, le même caractère qui marque la poésie de son temps (romantisme après 1830).
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- BAUDELAIRE écrit dans son grand article sur Victor Hugo : Quand on se figure ce qu'était la poésie française avant qu'il apparût, et quel rajeunissement elle a subi depuis qu'il est venu, quand on imagine le peu qu'elle eût été s'il n'était pas venu, combien de sentiments mystérieux et profonds, qui ont été exprimés, seraient restés muets; combien d'intelligences il a accouchées, il est impossible de ne pas le considérer comme un de ces esprits rares et providentiels qui opèrent, dans
- « Car les erreurs de définition se multiplient d'elles-mêmes à mesure que le calcul avance, et elles conduisent les hommes à des absurdités qu'ils finissent par apercevoir, mais dont ils ne peuvent se libérer qu'en recommençant tout le calcul à partir du début, où se trouve le fondement de leurs erreurs. » Hobbes, Léviathan, 1651. Commentez.
- Serge, Victor - littérature française.
- « L'étude de l'histoire littéraire est destinée à remplacer en grande partie la lecture directe des Oeuvres de l'esprit humain. » A cette affirmation de Renan, Lanson répond dans l'avant-propos de son Histoire de la Littérature française : « Je voudrais que cet ouvrage ne fournît pas une dispense de lire les Oeuvres originales, mais une raison de les lire, qu'il éveillât les curiosités au lieu de les éteindre. » Étudier ces deux jugements. ?
- Bergson, dans un article publié en 1923, estime la France "prénétrée de classicisme, d'un classicisme qui a fait la netteté de son romantisme". Vous semble-t-il que la littérature française ait en effet toujours préservé l'essentiel de l'apport classique ?