Devoir de Philosophie

Diversité et unité des Fables (Livres VII-XII)

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

« Ainsi, bien des fables de notre recueil ne sont-elles plus des fables. « Les deux pigeons » sont une élégie, « Tircis et Amarante », une pastorale, « Le mal marié », une satire contre les femmes d'un emportement rabelaisien, « La fille », un conte narquois et attendri, « Le berger et le roi », un conte édifiant, « Les souhaits », un conte de fées, « Le lion », un essai politique, « La souris et le chat-huant », une observation de naturaliste, « Le songe d'un habitant Mongol », une méditation poétique, « Le paysan du Danube », un tableau d'histoire. Mais cette diversité chère au poète ne lui fait pas perdre de vue que « l'uniformité de style est la règle la plus étroite que nous ayons ». Comme dans Psyché, il a dû trou-ver un « caractère nouveau » qui fût mêlé de tous les autres et le « réduire dans un juste tempérament ». De la plus haute poésie à la narration familière, de la philosophie au sens commun, de l'ironie à l'émotion, il ménage des transitions insensibles. » (Pierre Clarac, La Fontaine, Hatier, Connaissances des lettres, 1959, p. 120.)

Liens utiles