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Economie D'Échelle Et D'Envergure

Publié le 30/09/2011

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c) Les rendements d'échelle : représentent l'accroissement de l'efficience (faire avec moins de moyens) à la suite de l'augmentation des facteurs de production. Les économies d'échelle traduisent la baisse ou la hausse du coût moyen de production consécutive à une hausse de la production.  Les indicateurs des rendements d'échelle analysent la variation de l'activité d'une entreprise par rapport à la variation de ses facteurs de production. Les indicateurs des économies d'échelle sont les mêmes indicateurs, mais évalués en unité monétaire (au prix de la production et des facteurs de production) et non unités physiques (kg de métal, m² de tissu, nombre de pièces, etc.). Le changement d'unité est sans incidence sur l'analyse, et les deux expressions sont fréquemment utilisées l'une pour l'autre.

« intra-établissement. B Les travaux de vérifications empiriques 1- Les démarches d'analyse des évolutions des coutsEn réalité, l'analyse de l'évolution des coûts en fonction de la taille de la firme non seulement n'est pasdéterminante, mais en plus, risque de conduire vers des fausses pistes, car tous les travaux empiriques menés dansce domaine ne permettent pas de confirmer de tel postulat.Dans les faits 5 séries principales de démarches ont été utilisées de façons différentes pour étudier la relation cout-dimension : la méthode statistique : consistant à l'explication de l'évolution du cout réel en se servant des observationsconcrètes l'approche de l'ingénieur : selon laquelle les responsables de productions sont appelés à estimer les couts de diversprojets de tailles différentes la technique de survivant : proposée par D.J.

Stigler qui met en relation l'existence de des économies et desdéséconomies d'échelle et la fameuse taille optimale, celle-ci est facile à opérer puisqu'elle correspond à la taille desfirmes qui au cours du processus concurrentiel arrivent à survivre et contribuent à la production du secteur.

l'estimation économétrique des fonctions des couts ou de modèles de production : il s'agit de l'estimation d'unefonction linéaire simplifiée dans laquelle le cout moyen lié à la dimension des entreprises.

La cinquième série portait sur l'analyse de l'évolution de la rentabilité des firmes en fonction de leurs dimensions. 2- La contestation de la courbe en UIl faut signaler que le calcul de la taille optimale n'est pas aisé et que si certains économistes arrivent à attribuerdes avantages de telle ou telle dimension d'autres concluent à l'avantage continu des petites firmes tandis qued'autres concluent que ces avantages des couts croissent avec la taille des firmes ou tout au moins restentconstant d'une certaine « taille d'efficience minimale » .en fait, les diverses études ont convenu que la notion de la « taille optimale » disparait et il est réaliste de dire que, dans presque toute les activités les firmes connaissent des tailles minimales optimales. * Notion de seuils de dimensionL'accroissement de la dimension des firmes doit leur permettre d'atteindre ces « masses minima » à partir desquellesles opération s'opèrent avec le maximum d'efficacité , mais dans les faits plusieurs problèmes subsistent ; sansparler des difficultés statistiques liées à la définition de ces seuils il faut convenir que la définition même de cesseuils est difficile : tout d'abord , la notion de « seuil » est variable dans le temps , dans l'espace et selon la naturedes activités …ensuite il existe plusieurs types des seuls qui ne coincident pas entre eux , tel le seuil technique (traduisant un ensemble de contraintes techniques), le seuil commercial qui correspond à une part de marché qu'ilfaut détenir pour soutenir efficacement la concurrence, ou divers types de seuils très précis mais aussi importantescomme « le seuil publicitaire » et « le seuil critique de recherche »… * Comment expliquer la non remontée des couts ?Théoriquement la croissance des couts est dû au niveau de l'expérience des dirigeants postulé invariable , mais dansles faits en accroissant , les firmes s'efforcent à améliorer les conditions de gestion et de promouvoir leur techniquesde management.De la même façon les autres causes de remontée des couts tels les épuisements des facteurs techniques ,lesdifficultés de gestion , la hausse des couts de distribution …sont devenues plus ou moins maitrisées puisqu'ellenécessitent simplement le développement de nouvelles séries de charges supplémentaires, dans ce cas la réductiondes couts susceptibles de s'ensuivre dés lors que l'accroissement des charges supplémentaires se développentmoins vite que la production. 3- Explication de la baisse des couts avec l'accroissement de la taille des unitésLes diverses méthodes d'analyse de l'évolution des couts en fonction de la taille conviennent, même si elles sontmenées de différentes façons, que les couts baissent en fonction de l'importance de dimension mais, ont-elles suffispour juger l'existence des économies d'échelle ?En premier lieu, on peut reprocher à ces méthodes de recherche qu'elles ont mené à partir des bases conceptuellespeu rigoureuses, ne serait que par la manque des donnes statistiques, en deuxième lieu, les travaux statistiquesprennent beaucoup plus en compte la situation des entreprises plutôt que celles des établissements, ensuite ellesne permettent pas de distinguer les effets qui peuvent être du domaine des économies d'échelle de ceux qui sontplutôt dû à l'apprentissage ou à l' x-efficacité.Somme toute juger l'existence des économies d'échelle se trouve bien loin, aussi apparait il préférable de parler deséconomies de croissance et des économies de dimension plutôt que économies d'échelle. a) les économies de dimension: correspondant à la reduction des quantités de facteurs en raison de l'accroissementde la taille des unités économiques à cet égard on peut subdiviser ces économies en 2 types :Les économies réelles : naissant de la réduction des quantités de facteurs par unités produites ; sans qu'il y aitmodification du processus de production on parle des « économies réelles au sens strict »ces économies se justifient par la division de travail (favorisée par les grandes dimensions) et par de principes diverstels que le principe de transactions de masse mettant en évidence les avantages commerciales découlant destransactions de grandes quantités, ainsi le principe des réserves cumulés qui met en lumière les erreurs commisestant que la taille est petite ,ensuite le principe de multiple qui met en jeu l'existence des économies inter-. »

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