Ecrire une nouvelle fantastique : « Les âmes de Dark Place »
Publié le 12/02/2012
Extrait du document
« Anna Keller, jeune aristocrate de 15 ans est envoyée pour l’hiver à Dark Place, un endroit ayant pour but de remettre les jeunes filles de bonnes familles dans le droit chemin après quelconque bêtise qu’elles aient faites. Craint de toutes, elles ne sont envoyées dans ce manoir lugubre qu’en dernier recours… C’est le cas d’Anna qui ,se rebellant et filant du mauvais coton à New York, se voit forcée d’y aller ;
v
«
Son expérience passée lui permet de forcer la porte et lorsqu’elle entre, une pression s’abat
d’un coup sur ses épaules et la cloue au sol.
Elle sent comme une présence autour d’elle mais
plongée dans l’obscurité elle ne distingue rien.
Alors qu’elle se redresse ,la sensation
oppressant sa poitrine se fait plus intense et elle agrippe avec force son pendentif porte-
bonheur, un talisman offert par sa famille pour se protéger.
« Mais qu’est ce qui me prend,
pense- t-elle, c’est bien ce que je cherchais en venant ici : découvrir cette chose qui me veut
du mal et vivre une aventure..
Cette envie serait-elle passée ? » Ses yeux s’étant adaptés elle
jette alors un coup d’ œil à ce qui à ce qui l’entoure et ses pensées s’envolèrent.
C’est bien la pièce de son rêve, tout cela est donc lié…
Elle sent la peur se dissiper mais elle n’est pas soulagée pour autant.
Car si la peur a disparu
c’est pour laisser place à l’angoisse et l’appréhension.
Sur ses gardes, elle approche les
différents objets : tous laissent croire qu’elle se trouve ici dans un ancien bureau cependant
rien ne paraît être dangereux contrairement à son ressenti.
Un détail attire alors son attention,
un coin de la pièce semble être éclairé très faiblement...
Anna contourne les meubles afin d’y accéder et soulève le mince filet de protection situé au-
dessus de la lumière.
Elle découvre alors une chose absolument incroyable:une toile de
tableau d’un bleu pâle rayonne de l’intérieur.
Elle est littéralement happée par ces rayons,
obnubilée par cet objet bien étrange.
Elle ne réussit à détacher son regard qu’après maints
efforts et avec le recul, comprend sa réaction.
Une chose l’intrigue, lorsqu’elle a découvert le
tableau, rien n’était peint sur ce fond bleu océan contrairement à maintenant où l’esquisse
d’un bijou semble s’être dessinée, bijou qui lui est familier… Son pendentif ! Regardant au
creux de sa poitrine, elle se rend compte qu’il a disparu.
Prise de panique, elle ne comprend tout d’abord pas ce qui lui arrive.
« Comment ces rayons
avaient –ils réussi à capter son pendentif, c’est impossible ! Cela est –il prévu afin de la
rendre plus vulnérable ? Elle lutte contre deux pensées contradictoires : d’un coté le bien être
qui l’a envahie lorsqu’elle s’est laissée envoûter par la lumière du tableau et de l’autre le
risque que ce dernier la capture elle ; son corps ou son âme… Trop confuse pour prendre une
décision judicieuse et encore toute retournée elle décide de rejoindre sa chambre.
Les jours suivants, Anna ne pense plus qu’à ce qu’elle a vu, obsédée par ce lieu interdit..
La
peur ne la quitte plus, l’attente devint insupportable.
Elle regrette de n’avoir personne avec
qui parler de ce secret devenu une obsession.
La pensionnaire qu’elle avait questionnée
l’autre jour s’est mystérieusement volatilisée et les autres l’évitent.
Elle se résigne donc à
confier ses sentiments à son journal intime : cadeau de sa mère pour son anniversaire, non
utilisé jusqu’à présent.
« S’il m’arrive quelque chose se dit-elle, il y restera une trace et la
suite se laissera deviner.
»
Elle réfléchit à ce qu’elle va faire..
retourner voir ne fusse qu’une seule fois ne peut lui faire
de mal…Si?
Une semaine après l’évènement, ne tenant plus en place et consciente que la torture a assez
duré, elle décide de renouveler l’expérience.
A la vue de la porte, les battements de son c œur
se font plus rapides, l’excitation s’est envolée, la peur et l’appréhension l’envahissent….
»
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