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Ethique

Publié le 10/04/2013

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Spinoza était un juif d'Amsterdam. Destiné à une qrillante carrière, il préfère se consacrer à la philosophie. Pour gagner sa vie, il fabrique des lentilles. Ses thèses lui valent l'excommunication de la communauté juive. Il connaît donc la solitude et la misère. Cette situation l'entraîne à réfléchir également, de l'extérieur, sur ce qu'est une communauté, une société, notamment dans le Traité théologico-politique.

« EXTRAITS Ce que nous avons appelé puissance ou capacité d'augmenter sa puissance se dit « conatus » (tendance à persévérer dans l'être) dans le vocabulaire de Spinoza.

Cette notion centrale donnera lieu à une théorie de la composition des puissances, qui sera fondamentale tant du point de vue de la connaissance que du point de vue politique.

L' Éthique, quatrième partie: De la servitude de l'homme ou des forces des affections Dieu ou la nature Avant de poursuivre,je veux expliquer ici, ou plutôt faire remarquer ce qu'il faut entendre par Nature Naturante et par Nature Naturée.

Car déjà par ce qui précède j'estime qu'il est établi que, par Nature Naturante, il faut entendre ce qui est en soi et est conçu par soi, autrement dit les attributs de la sub­ stance qui expriment une essence éternelle et infinie, c'est-à-dire (selon le corollaire 1 de la proposition 14 et le corollaire 2 de la proposition 17) Dieu , en tant qu'il est consi ­ déré comme cause libre.

Par Nature Naturée, j'entends tout ce qui suit de la nécessité de la nature de Dieu , autrement dit de la nécessité de chacun des attributs de Dieu , c'est -à-dire tous les modes des attributs de Dieu en tant qu'ils sont considérés comme des choses qui sont en Dieu, et qui ne peuvent ni être, ni être conçues sans Dieu .

De la nécessité de comprendre les passions Je veux donc revenir à ceux qui préfèrent haïr ou railler les sentiments et les actions des hommes, plutôt que de les comprendre.

Sans doute leur paraîtra-t-il extraordinaire que j'entreprenne de traiter les vices et de la futilité des hommes selon la méthode géométrique, que je veuille démontrer par un raisonne­ ment rigoureux ( certa) ce qu'ils proclament sans cesse contraire (repugnare) à la Raison , cela même qu'ils di­ sent vain, absurde et horrifique.

Mais voici mon argument (ratio).

Il ne se produit rien dans la Nature qui puisse lui être attribué comme un vice inhérent; car la Nature est toujours la même, et partout sa vertu et sa puissance d'action ( agendi) est une et iden­ tique.

Ce qui signifie que les lois et les règles de la Natur e, suivant lesquelles toute chose est produite et passe d'une forme à une autre, sont partout et toujours les mêmes, et par conséquent il ne peut exister aussi qu'un seul et même moyen de comprendre la nature des choses, quelles qu'elles soient: par les lois et les règles univer­ selles de la Nature.

'•j 1 l JJ 1 • '' La liberté bien comprise C'est ainsi qu'un petit enfant croit désirer librement le lait, un jeune garçon en colère vouloir se venger, et un peureux s'en­ fuir .

Un homme ivre aussi croit dire qu'après un libre décret de l'esprit ce que, revenu à son état normal, il voudrait avoir tu ; de même le délirant, la bavarde, l'enfant et beaucoup de gens de même farine croient parler PR A!: FAT 1 O.

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