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LES FENÊTRES SIMULTANÉES SUR LA VILLE, 3e Partie, 3e MOTIF de DELAUNAY

Publié le 10/09/2012

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delaunay

Une photographie de 1942 montre que la toile était signée en bas à droite, avant la restauration de 1948. A cette occasion, la signature a été effacée par les couches de plâtre grâce auxquelles le restaurateur tentait de reconstituer une base près des bords du tableau où la co uleur avait disparu en plusieurs endroits.

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' LES FENÊTRES SIMULTANÉES SUR lA VILLE, Je PAKfiE, Je MOTIF 1912 Peintre français Analyse ......, La toile appartient à la célèbre série des Fen êtres à laquelle l'artiste se consacra à partir du mois d'avril 1912 et qui comporte plus de vingt tableaux.

Comme Robert Delaunay l'a lui-m ême fait dans son autobiographie, lisons-les en commen­ çant par l'analyse du titre.

Le mot « fenêtre » évo­ que immédiatement à l'esprit un objet concret bien précis.

Pourtant la «fenêtre » de De launa y s ' ouvre sur une nouvelle réalité à travers une nouvelle forme artistique , esse ntiell ement expres­ sive.

C'est précisément au cours de ces années que l'artiste s'efforce de théoris er sa conception de la forme, fondée sur le concept de simulta­ néité et sur l'harmonie des couleurs.

Il avait alors l' intention d' aller au-delà de la repré sentation de l'objet et des problématiques liées a u réalism e, comme la perspective , le volume ou le clair­ obscur , en assimilant la peinture à la couleur.

Cette voie le menait inexorabl ement à l' abstrac­ tion.

Comme cela a déjà été souligné , l' ovale de la toile est souligné par la transparence des couleurs et par le rythme des lignes qui composent et décomposent la surface , créant une sorte de pro­ fondeur et obligeant l' œil du spectateur à se - ',' ~..

j ' ,,..-.;til xxe siècle Huile sur toile 57 x 123 cm mouvoir continuellement.

C'est ce mou vement qui capte la réalité : la vue seule , à la différence des autres sens, peut permettre à Delaun ay d'at ­ teindr e son but.

Ultérieurement, les critiques feront remarquer que le mouvement qui se des­ sine à droite de la toile , où les couleurs tracent des arcs , rappelle le mouvement d'ouverture d ' une fenêtre ; ces arcs composent aussi un cercle chromatique qui annonce les «Disques ».

L'œ uvre C Une photographi e de 1942 montre que la toile était signée en bas à droite, avant la restauration de 1948 .

A cette occasion, la signature a été effacée par les couc hes de plâtr e grâce auxquelles le restau­ rateur tentait de reconstituer une base près des bord s du tableau où la couleur avait disparu en plusieurs endroits .

Après la restauration, la toile fut pqurvue d 'une signatur e, naturellement apocryphe .

A cette occasion, la toile fut aussi recouvert e d'un vern is à base de résine naturell e.

En 1982 , une seconde restauration s'est efforcée d 'ôter ce vernis, ainsi que le plâtr e et les reprises de cou leur.

L e tabl eau est entré dans la collecti on de Peggy Guggenheim en 1940 ; e lle pro venait de la galerie parisienne de Léonce Ros enbe rg.

Ce dern i e r l' avait achet ée à l'artiste en mai 1923 .

Delauna y et Léonard de Vinci + No u s savons que, tout en peignant, Delaunay tout capter simultanément a u-delà d'une descrip- se livrait à une réflexion théorique qui aboutit à tion quelconque.

Les passages où l'artis te ftoren- deux essais significatifs, La Lumière et Réalité et tin affirme que la peinture est une « fe nêtre de Peinture pure.

Virginia Spate , qui a étudié ces l'âme » ont aussi retenu l'attention de De l aunay.

textes de près, a mis en évidence la proximité de Virginia Spate conclut son essai en mon tra nt que nombreux passages avec le Trait é de la peinture de la théorie de la simultanéité est directement Léonard de Vinci.

Certaines phrases apparaissent inspirée des écrits de Léonard , particu lièrement même comme de simples transcriptions ou des en ce qui concerne « l'harmonie représentative » reprises fidèles des idées de Léonard.

Ceci comme « sujet éternel de la peinture ».

Chez les concerne partic ulièrement les passages où Vinci deux artistes, on retrouve une réflexion sur la parle de la supériorité de la peinture sur les couleur pure dérivée de la décomposition prisma - autres arts, tel s que la littérature , puisqu 'elle peut tiq ue de la lumière.

Du même artiste : PICTO 965 et 965a Photo Salomon R.

Guggenheim Foundation © Nardini Editore, 1994.

Uriade pour l'édition française , 1994.

33·35. »

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