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Fiche De Lecture sur l'Hippias de Platon

Publié le 22/07/2010

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Partie I : Introduction    La première partie de l’œuvre est un prologue. Hippias est un orateur sophiste et Socrate un philosophe.    Socrate : « … Il ne faut pas le demander ; c’est sans doute Lacédémone, où tu es allé plus que partout ailleurs. « (283b)  Hippias : « Non, par Zeus, Socrate.  « (283b)    Hippias dit que les Lacédémoniens (Spartiates) ont manqués à la loi suprême qui consiste à chercher ce qui est utile à la cité, donc de choisir la méthode d’éducation la plus efficace, donc pour lui la sienne.    Hippias : « Ce n’est point, Socrate, l’usage à Lacédémone de toucher aux lois, ni de donner aux enfants une autre éducation que celle qui est établie. « (284b)  Socrate : « Or, il est plus utile, à ce que tu dis, pour les Lacédémoniens, d’être élevés selon ton plan d’éducation, quoiqu’il en soit étranger, que suivant le plan reçu chez eux. « (284 e – 285a)    Socrate demande a Hippias sur quel sujet il a réussi à étaler sa science. Ni les sciences, ni la géométrie, ni l’art du calcul… Seulement sur la généalogie des héros, tout ce qui touche aux mythes et aux légendes. Socrate se sert de l’ironie pour se moquer de l’importance que se donne Hippias.    Socrate : « … je ne faisais pas attention que tu possèdes l’art de la mnémonique. « (285 e)    Pour Platon c’est un moyen tout au long de l’œuvre pour critiquer les sophistes. Et peu à peu Socrate se met a parler du beau avec Hippias.    Partie II : Les 3 propositions d’Hippias    Dans la deuxième partie de l’œuvre, Socrate créer un interlocuteur pour qu’Hippias donne la définition du BEAU.    Socrate : Pourrais-tu me dire ce que c’est que le beau ? (286d)    Hippias, pour lui la question est sans importance et il répond avec l’arrogance des sophistes. Qui pensent tout savoir, alors que leur savoir lui-même est vide selon Platon. Hippias répond à Socrate :    Hippias : Oui, Socrate, une des moindres ; ce n’est rien en vérité. (286 e)    Socrate pense que c’est en se remettant en question que l’on peut fonder son savoir, il le démontre par son interlocuteur imaginaire :    Socrate : … Mais ne te gênerai-je pas si, faisant ici son personnage, j’attaque tes discours à mesure que tu répondras, afin de m’exercer davantage ? (287 a)    Socrate argumente donc mais pas sur le beau. Il guide petit à petit Hippias sur ce qu’il désire emprunter mais commence par lui parler de divers sujets par exemple la justice.    Socrate : … n’est ce point par la justice que les justes sont justes ? (287 c)    Hippias : Je réponds que c’est par la justice. (287 c)Hippias est don d’accord avec Socrate et « l’interlocuteur imaginaire «. Jusqu'à ce qu’il arrive au sujet principal, le beau.    Socrate : Toutes les belles choses pareillement ne sont-elles point belles par le beau ? (287 c)    Et Hippias acquiesce en 287d.    Hippias : Oui. Par le beau.    Socrate continue dans son idée en demandant à Hippias ce qu’est le beau. Et Hippias demande si cet « interlocuteur « lui demande ce qui est beau. Il ne comprend pas la différence qu’il y a entre ces deux questions.    Hippias : Et quelle différence y a-t-il entre ces deux questions ? (287 d)    Socrate insiste sur la stupidité d’Hippias en lui répétant une nouvelle fois que l’ « interlocuteur « ne désire pas savoir ce qui est beau mais ce qu’est le beau (287 e).    1ère proposition : Une belle jeune fille.    Hippias : Il faut te dire la vérité, que le beau c’est une belle jeune fille. (287 e)    Hippias, comme un sophiste, n’aimant pas être contredit, argumente en 288 a que tout le monde de toute manière pense pareil donc que c’était forcément vrai. Mais Socrate l’interroge en utilisant l’  « interlocuteur imaginaire « lui disant :    Socrate : … « Socrate, réponds-moi : toutes les choses que tu appelles belles, ne sont-elles pas belles, parce qu’il y a quelque chose de beau par soi-même ? «    Socrate l’amène alors sur son raisonnement qui dit que ce serai peut être plutôt quelque chose qui donnerai sa beauté aux choses, quelque chose qui serait beau « tout seul « , par soi-même. Par le biais de son interlocuteur imaginaire, Socrate, donne à Hippias l’exemple d’une belle cavale et lui demande si, elle est belle (288b) et Hippias répond que oui (288c). Socrate donne ensuite l’exemple d’une belle lyre (288c), il répond aussi qu’elle est belle. Puis enfin avec ironie, Socrate donne l’exemple d’une belle marmite (288c) et ici contrairement aux autres réponses, Hippias est indigné.    Hippias : Quel homme est-ce donc là, Socrate ? Qu’il est malappris d’oser employer des termes si bas dans un sujet si noble ? (288d)    Et Socrate grâce a son jeu d’argumentation arrive à faire dire à Hippias, qu’en fait une marmite, c’est beau. En 288e    Socrate : « Une belle marmite est donc aussi quelque chose de beau ? «    Hippias : Mais oui, Socrate, je le crois.    Les arguments et le savoir d’Hippias ne tiennent pas la route. C’est en quelques arguments que Platon nous le démontre. Le savoir et la répartie des sophistes, sont basés, pour lui, sur des fondations bancales.  Socrate finis, par comparer la jeune fille à une déesse. Et tout deux en arrivent à dire que même la plus belle des jeunes filles est laide à côté d’une déesse (289 b). Donc la jeune fille est tantôt la plus belle tantôt la plus laide (289b).  Socrate réexplique à Hippias ce qu’il attend, ce qui est beau ne l’intéresse pas, lui veut savoir ce qu’est le beau (289d).    Socrate : … Cependant, te semble-t-il encore que le beau par soi-même, qui orne et rend belle toutes les autres choses du moment qu’il vient s’y ajouter, soit une jeune fille, une cavale ou une lyre ?    C’est alors qu’Hippias, poussé dans ses retranchements, émet une nouvelle hypothèse.    2eme proposition : L’or.    En 289 e    Hippias : … un objet, même laid par nature, auquel l’or vient s’ajouter, en est embelli et paré.  Socrate, en 290 b, lui rétorque alors que la statue d’Athéna en ivoire est belle aussi alors qu’elle n’est pas en or et que rien sur elle n’est en or. Hippias admet qu’il est vrai que cette statue est belle en 290c. Socrate se sert à nouveau de l’interlocuteur imaginaire.    Socrate : Pourquoi donc, répliquera-t-il, Phidias n’a-t-il pas fait de même les pupilles en ivoire mais dans une pierre précieuse, après avoir cherché celle qui va le mieux avec l’ivoire ? Est-ce qu’un beau marbre est aussi une belle chose ? (290c)    Hippias : Oui lorsqu’il convient.    C’est avec cette réponse que Socrate piège Hippias en lui disant que si le beau ne s’accorde pas alors c’est laid (290c), Hippias acquiesce. Socrate revient sur l’exemple de la marmite en disant à Hippias que quand on utilise une cuillère en or avec une marmite simple la beauté de la cuillère devient laide (290d).  Hippias désemparé, critique cet interlocuteur imaginaire et le dit « sans éducation « (290 e)  De 291a à 291b nous avons un portrait type du sophiste.    Hippias : … je ne daignerais pas répondre à un homme qui me ferait de pareilles questions.    Socrate : … richement vêtu comme tu es, chaussé élégamment, et renommé chez les Grecs pour ta sagesse…    Platon utilise de l’ironie pour critiquer la « philosophie « sophiste.  Socrate revient sur le sujet de la cuillère en demandant à Hippias de dire laquelle conviendrai alors le mieux. Hippias essaye de contourner le sujet mais finis par dire avec un peu de désinvolture et l’envie de se débarrasser de ce sujet qui l’embarrasse :    Hippias : Hé bien, réponds-lui, si tu le veux, que c’est celle de figuier. (291c)    Socrate : … l’or n’est pas plus beau qu’un morceau de bois de figuier… (291c)    Car il dit que c’est, aisé de réfuter cette thèse, pour lui. Hippias ne perd pas ses moyens :    Hippias : Tu vas l’entendre. Il me parait que tu cherches une beauté telle que jamais et en aucun lieu elle ne paraisse laide à personne.    3eme proposition : Un vie heureuse.    Hippias pense que le beau est d’être riche, une bonne santé, la considération d’autrui (ici des Grecs), de vieillir et de se faire enterrer par ses descendants et d’enterrer ses ancêtres (291 d). Socrate, dès sa première réplique enlève l’hypothèse d’Hippias en disant que cet interlocuteur rira (291 e).  Hippias est persuadé que s’il rie c’est de lui-même. Socrate lui répond que non et qu’avec cette réponse il se ferait frapper à coup de bâton car « une vie heureuse « ne répond pas à sa question initiale.    Socrate : « …tu n’eusses ni oreilles ni cervelle « (292d)    Et c’est là que toute la moquerie de Socrate à l’égard d’Hippias ressort :    Socrate : « C’est Hippias qui m’a dis que le beau était cela «(292 e)    Socrate met en œuvre une nouvelle stratégie d’argumentation en grandissant la théorie d’Hippias. Demandant au sophiste si ça s’est toujours passé comme ça et si ça se passera toujours comme ça, il donne l’exemple d’Achille (292 e)  Socrate utilise l’exemple des héros qui, rêvent d’une vie courte. Ils rêvent de gloire et de mort précoce (exemple : lors d’une bataille). Pour eux ce qu’est une vie heureuse. En ce qui concerne les dieux, ils sont immortels donc ils ne peuvent pas connaitre la mort (293c). Cela reviendrait alors à dire que les héros comme les dieux ne peuvent pas connaitre le beau.  Hippias ne sait quoi répondre à cela.    Hippias : Que veux-tu dire par là, Socrate ?    Partie III : Les 3 propositions de Socrate    1ere proposition : La convenance.    Ici Socrate propose d’en revenir à la notion de convenance qui était dans la réfutation de la deuxième définition, qui était l’or (293 e). Elle est posée directement comme l’essence même du beau, une hypothèse dont il faut examiner la valeur (293 e).    Socrate : Examinons bien, de peur de nous tromper.    Socrate se demande plus tard si le convenable est ce qui fait paraitre une chose belle, si elle la rend vraiment belle ou si c’est ni l’un ni l’autre (294 a).  Au départ Hippias pense que c’est ce qui fait paraitre une chose belle, donc que la convenance est une tromperie puis fini par penser autre chose.    Hippias : Mais le convenable, Socrate, à la fois rend belle et fait paraitre telles toutes les choses où il se rencontre. (294c)    Socrate n’est pas d’accord avec la pensée d’Hippias sur le beau. Hippias se base surtout sur la beauté apparente (294a) alors que Socrate recherche autre chose, un convenable qui donne une harmonie réelle. Socrate pose l’hypothèse que le convenable reviendrai à la même chose que le beau.    Socrate : … si le convenable, était la même chose que le beau, et que non seulement il rendit les choses belles, mais les fit paraitre telles […] si le convenable est ce qui rend une chose réellement belle, il est bien le beau (294d).  Hippias lui reste sur ses positions.    Hippias : A mon avis, Socrate, il les fait paraitre belles.    Socrate baisse les bras face à Hippias intentionnellement. La convenance n’est pas le beau et laisse ce dernier se contredire à propos de sa deuxième définition du beau.    2eme proposition : L’avantageux    Tout d’abords, pendant la première réplique, Socrate se moque d’Hippias car il se vante de pouvoir trouver la définition du beau quand il se mettra à l’écart pour réfléchir seul (295a). Socrate propose donc une nouvelle définition.    Socrate : le beau donc, par rapport à nous, c’est ce qui nous est utile. (295c)    Socrate explique (en 295 e) que tout ce qui puissance est utile, donc belle.    Socrate : La puissance est donc une belle chose, et l’impuissance une chose laide ?    Hippias acquiesce sans contredire aucune des théories de Socrate. Il le suit dans son raisonnement puisque le sophiste a un pouvoir politique, il se sent fort, puissant et donc beau (296 a). Le fait de ne rien pouvoir dans sa propre cité est quelque chose de laid.  Socrate un peu plus loin dans son raisonnement dit que ceux qui font quelque chose c’est qu’ils ont le pouvoir de le faire. Encore une fois Hippias est en accord avec lui et lui répond juste avec un « Oui «. A partir de là, Socrate part sur autre chose :    Socrate : Mais tous les hommes, à commencer depuis l’enfance, font beaucoup de mal que de bien, et commettent des fautes involontairement.(296c)    Il arrive donc à dire que tout ce qui est utile pour faire le mal est quelque chose de beau. Donc que le pouvoir et l’utile sont incompatibles.  Socrate finis donc par changer sa définition du beau, ce n’est plus l’utile mais l’avantageux (296 e).  Après réflexion sur les relations de cause à effet par rapport à l’avantageux, Socrate arrive à la conclusion que cette définition du beau par l’avantageux est plus ridicule encore que celles qu’ils avaient dit depuis le début. Socrate remet en question ses définitions, c’est le propre du philosophe. Mais il critique aussi les définitions d’Hippias qui lui ne se remet pas du tout en question.    3eme proposition : Le plaisir.    Socrate en arrive à conclure que le beau peut être le plaisir de la vue et de l’ouïe. Hippias comme toujours est d’accord avec Socrate.    Hippias : Il me parait, Socrate, que ceci explique bien la nature du beau.    Hippias s’efface peu à peu au profit de l’interlocuteur imaginaire. Socrate, lui, joue le rôle d’Hippias et l’interlocuteur joue le rôle de Socrate. Les répliques d’Hippias ne se résument qu’à quelques mots.  Socrate annonce que l’ouïe et la vue sont beaux, qu’ils sont le beau par excellence. Il pense alors le beau comme une partie de l’agréable.    Socrate : « Mais supposons […] que le beau est ce qui nous cause du plaisir par ces deux sens « (298d)    Socrate met en scène l’interloculeur imaginaire pour réfuter sa thèse, sous entendu celle d’Hippias.    Socrate : « … pourquoi avez-vous séparé de l’agréable en général une espèce d’agréable, que vous appelez le beau […] et ne s’en trouve-t-il nulle part ailleurs que dans les sensations de la vue et de l’ouïe ? « (298d-298 e)    Ensuite Socrate pose le problème de savoir si ce qui est agréable par la vue ou par l’ouïe, l’est par les deux en même temps ? Socrate dis en 300 e que ce qui est beau c’est le plaisir de l’ouïe, de la vue et des deux réunis. Il prend lui et Hippias en exemple, en remplaçant l’ouïe et la vue.    Socrate : « … il est très possible que nous le soyons tous deux pris ensemble ; et réciproquement , que ce que nous sommes tous deux conjointement, nous ne le soyons en particulier ni l’un ni l’autre. «    C’est ici que le paradoxe arrive, Hippias critique le comportement de Socrate et ses répliques alors qu’il joue le rôle d’un sophiste, Le sien. En 301b :    Hippias : « Ton défaut, Socrate, et le défaut de ceux avec qui tu converses d’ordinaire… «    Donc Socrate lui explique que deux choses qui ont une qualité séparément, ne l’ont pas forcément ensemble et lui parle de 1 qui est un chiffre impair alors que 2 fois 1 est égal 2, un chiffre pair.    Socrate : « … chacun de nous est un […] pris ensemble nous ne sommes pas un mais deux. « (301d)    Alors Socrate cherche la qualité qu’ils ont à la fois ensemble et séparément. Puis il finit par perdre patience en 302 e. En 303a Socrate change de thèse, emportant Hippias dans son piège.    Socrate : « En conséquence, s’il est sans doute permis d’affirmer, conformément à l’hypothèse, que les deux sont beaux pris ensemble, on ne peut dire que chacun le soit séparément. «    Donc nous pouvons en déduire que le beau n’est pas le plaisir de l’ouïe et de la vue.

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« Hippias : Il faut te dire la vérité, que le beau c'est une belle jeune fille.

(287 e) Hippias, comme un sophiste, n'aimant pas être contredit, argumente en 288 a que tout le monde de toute manièrepense pareil donc que c'était forcément vrai.

Mais Socrate l'interroge en utilisant l' « interlocuteur imaginaire » luidisant : Socrate : … « Socrate, réponds-moi : toutes les choses que tu appelles belles, ne sont-elles pas belles, parce qu'ily a quelque chose de beau par soi-même ? » Socrate l'amène alors sur son raisonnement qui dit que ce serai peut être plutôt quelque chose qui donnerai sabeauté aux choses, quelque chose qui serait beau « tout seul » , par soi-même.

Par le biais de son interlocuteurimaginaire, Socrate, donne à Hippias l'exemple d'une belle cavale et lui demande si, elle est belle (288b) et Hippiasrépond que oui (288c).

Socrate donne ensuite l'exemple d'une belle lyre (288c), il répond aussi qu'elle est belle.

Puisenfin avec ironie, Socrate donne l'exemple d'une belle marmite (288c) et ici contrairement aux autres réponses,Hippias est indigné. Hippias : Quel homme est-ce donc là, Socrate ? Qu'il est malappris d'oser employer des termes si bas dans un sujetsi noble ? (288d) Et Socrate grâce a son jeu d'argumentation arrive à faire dire à Hippias, qu'en fait une marmite, c'est beau.

En 288e Socrate : « Une belle marmite est donc aussi quelque chose de beau ? » Hippias : Mais oui, Socrate, je le crois. Les arguments et le savoir d'Hippias ne tiennent pas la route.

C'est en quelques arguments que Platon nous ledémontre.

Le savoir et la répartie des sophistes, sont basés, pour lui, sur des fondations bancales.Socrate finis, par comparer la jeune fille à une déesse.

Et tout deux en arrivent à dire que même la plus belle desjeunes filles est laide à côté d'une déesse (289 b).

Donc la jeune fille est tantôt la plus belle tantôt la plus laide(289b).Socrate réexplique à Hippias ce qu'il attend, ce qui est beau ne l'intéresse pas, lui veut savoir ce qu'est le beau(289d). Socrate : … Cependant, te semble-t-il encore que le beau par soi-même, qui orne et rend belle toutes les autreschoses du moment qu'il vient s'y ajouter, soit une jeune fille, une cavale ou une lyre ? C'est alors qu'Hippias, poussé dans ses retranchements, émet une nouvelle hypothèse. 2eme proposition : L'or. En 289 e Hippias : … un objet, même laid par nature, auquel l'or vient s'ajouter, en est embelli et paré.Socrate, en 290 b, lui rétorque alors que la statue d'Athéna en ivoire est belle aussi alors qu'elle n'est pas en or etque rien sur elle n'est en or.

Hippias admet qu'il est vrai que cette statue est belle en 290c.

Socrate se sert ànouveau de l'interlocuteur imaginaire. Socrate : Pourquoi donc, répliquera-t-il, Phidias n'a-t-il pas fait de même les pupilles en ivoire mais dans une pierreprécieuse, après avoir cherché celle qui va le mieux avec l'ivoire ? Est-ce qu'un beau marbre est aussi une bellechose ? (290c) Hippias : Oui lorsqu'il convient. C'est avec cette réponse que Socrate piège Hippias en lui disant que si le beau ne s'accorde pas alors c'est laid(290c), Hippias acquiesce.

Socrate revient sur l'exemple de la marmite en disant à Hippias que quand on utilise unecuillère en or avec une marmite simple la beauté de la cuillère devient laide (290d).Hippias désemparé, critique cet interlocuteur imaginaire et le dit « sans éducation » (290 e)De 291a à 291b nous avons un portrait type du sophiste. Hippias : … je ne daignerais pas répondre à un homme qui me ferait de pareilles questions. Socrate : … richement vêtu comme tu es, chaussé élégamment, et renommé chez les Grecs pour ta sagesse… Platon utilise de l'ironie pour critiquer la « philosophie » sophiste.Socrate revient sur le sujet de la cuillère en demandant à Hippias de dire laquelle conviendrai alors le mieux.

Hippiasessaye de contourner le sujet mais finis par dire avec un peu de désinvolture et l'envie de se débarrasser de cesujet qui l'embarrasse : Hippias : Hé bien, réponds-lui, si tu le veux, que c'est celle de figuier.

(291c). »

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