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Les flammes de la résistance Moscou, 1812 (incendie de Moscou)

Publié le 26/03/2012

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La ville de Moscou, au XIXe siècle, était entièrement construite en bois, comme d'ailleurs toutes les villes russes de l'époque. Par suite de cette circonstance, les incendies y étaient monnaie courante. En général, il s'agissait de petits incendies, mais il arrivait parfois qu'ils fussent plus importants. Le célèbre incendie de Moscou, en 1812, après la conquête de la ville par Napoléon avait été volontairement allumé. Lorsque Napoléon dut quitter la ville, Moscou n'était plus qu'un tas de cendres. Ce fut pour lui, une des plus grandes déceptions de son existence.

« ' Ci-dessus: Napoléon aban­ donne Moscou enflammes.

Il voyait ainsi sa victoire dispa­ raftre enfumée.

Il donna l'or­ dre de retourner en France .

L'armée française, précédem­ ment fière et invincible, subit de lourdes pertes au cours de cette retraite durant un hiver particulièrement rigoureux.

A droite: Pour éviter que Napoléon ne parvînt à ses fins, Moscou fut détruite par des prisonniers de droit com­ mun libérés, ayant reçu l'ordre d'incendier la ville après le départ des Moscovi­ tes .

Les deux mille églises, les palais, les maisons de maître furent rasées par une mer de flammes, qui fit rage plu­ sieurs jours.

Le résultat escompté était .atteint: Napo­ léon, n'ayant plus aucune possibilité d'hiverner, devait se résigner à la retraite.

107. »

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