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La force de dissuasion nucléaire française

Publié le 23/06/2011

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Introduction

Que retiendra-t-on de l’histoire du XXe siècle ? 6 et 9 juin 1945, le monde se souvient de l’explosion des bombes 

d’Hiroshima et de Nagasaki ayant porté le coup fatal au Japon qui capitulait un mois plus tard mettant fin { la Seconde 

Guerre mondiale. Marqués par les première et seconde guerres mondiales, puis par la fin de la guerre froide, les conflits 

ont évolué au gré des changements politiques et des révolutions technologiques. L’art de la guerre s’est perfectionné 

grâce { l’intelligence humaine et certains Etats dont la France se sont orientés vers une politique d’indépendance qui est 

passée par le développement d’une arme révolutionnaire { fonction dissuasive, le nucléaire militaire. Quelles sont les 

raisons qui ont poussées la France à entreprendre une telle politique défensive ? Quid de la force de frappe française 

aujourd’hui (objectif, contestations, …) ? Après avoir rappelé les conditions dans lesquelles la France a choisi de s’orienter 

vers le nucléaire, il conviendra de faire l’état des lieux du nucléaire militaire français en 2011 et de juger de son impact.

« La Dissuasion nucléaire La modernisation constante de la technologie nucléaire a doté l'humanité d'armes aux pouvoirs de destruction jusque-là inconnus.

La course aux armements entre les deux «Grands» pendant la guerre froide était fondée sur la stratégie de dissuasion nucléaire.

L a puissance des armes nucléaires modernes est telle que l'unité de mesure de leur force d'explosion est exprimée en milliers de tonnes d'un explosif, le trinitrotoluène ou TNT.

!.:explosion d'une bombe d'un kilotoime produit les mêmes effets que mille tonnes de TNT, tandis qu'une bombe d'une rùégatonne a la même puis­ sance explosive qu'un million de tonnes de TNT.

Les effets dévastateurs d'une arme nucléaire vont cependant bien au-delà de la destruction provoquée par la seule explosion.

Le rendement maximal est obtenu en faisant exploser la bombe à environ 1000 m d'altitude.

En un instant, la température atteint 10 000000 °C, déclenchant une boule de feu et une onde de chaleur qui se propagent à la vitesse de la lumière, réduisant tout en cendres sur leur passage.

Immédiatement après se produit la déflagration qui se déplace à la vitesse de 350 mètres par seconde, provoquant des vents extrêmement violents (960 km/h).

Dans sa progression, l'onde de choc produit un vide (une énorme pression atmosphérique négative) qui provoque un appel d'air en sens inverse soufflant à la vitesse de 1000 km/h sur les zones détruites et crée le champignon caractéris­ tique, composé de débris divers et de gaz incan­ descents.

Les rayonnements X provoquent chez l'homme des crises d'anémie aiguës avec des­ truction des globules blancs, tandis que l'onde thermique occasionne de terribles brûlures.

L'équilibre de la terreur Depuis le lancement des premières bombes amé­ ricaines sur Hiroshima et Nagasaki, au Japon, en 1945, la menace que fait peser l'éventuel emploi des armes de destruction massive a dominé la stratégie politique et militaire, des puissances nucléaires.

Jusqu'en 1949, les Etats-Unis étaient seuls à disposer de la technologie nécessaire pour construire les bombes et de l'aviation pour les emporter.

Par la suite, l'Union soviétique fit ! Explosion nucléaire expérimentale A américaine sur un atoll du Pacifique.

Autrefois, les tirs se faisaient soit à ras du sol comme ici, soit dans l'atmosphère.

De nos jours, tous les tirs sont souterrains.

exploser sa première arme atomique et, avec le perfectionnement rapide des fusées, une guerre nucléaire intercontinentale devenait possible.

Dans les années 1950, les États-Unis et l'Union soviétique se sont lancés dans une course aux armements qui s'est soldée par la création de gigantesques arsenaux nucléaires servis par des missiles de plus en plus performants.

Les premiers missiles intercontinentaux ne disposaient que d'une seule tête nucléaire; grâce à des systèmes de guidage toujours plus précis, des missiles équipés d'ogives à têtes multiples (MRV) furent mis au point au début des années 1970.

Les missiles balistiques pouvaient donc emporter plusieurs charges nucléaires destinées à détruire un seul objectif.

La dispersion des charges nucléaires en cours de trajectoire devait permettre d'obtenir à l'arrivée plusieurs impacts.

Plus la technologie militaire s'affinait, plus la puissance et la précision de ces missiles balis­ tiques stratégiques gagnaient en performance.. »

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