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La France dans la guerre ?

Publié le 27/02/2008

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« Les résistances • La résistance extérieure : la France libreL'appel du 18 juin 1940, à Londres, du général de Gaulle invite les Français à refuser l'armistice.

Il jette les basesd'un État rival de Vichy et se dote d'une troupe —les Forces françaises libres — qui combat avec les Anglais, en Libye.

Il appelle l'empire colonial français à ladissidence : l'Afrique équatoriale française se rallie dès août 1940, mais une tentative de débarquement à Dakaréchoue. • La résistance intérieure : mouvements, réseaux, maquisActions individuelles, ou de petits groupes, de refus de l'occupation : tracts, papillons, journaux rudimentairescomme ceux du groupe du Musée de l'Homme (fusillés en 1942), publications comme celles des éditions de Minuit ;manifestations d'étudiants, le 11 novembre 1940. • Mouvements de résistance : Combat », Libération », Franc-tireur », en zone Sud ; « Libération Nord », Défense dela France », « Organisation militaire et civile », en zone Nord.

Ils agissent par la propagande et l'action paramilitaire.L'entrée dans la résistance des communistes, avec la création des Francs-tireurs et partisans, militarise l'action :sabotages, attaques contre des soldats ou des officiers de l'armée d'occupation. • Des réseaux d'évasion, de renseignement, dépendant de l'Intelligence Service ou de la France libre, se multiplientet, en 1943, sont chapeautés par des centrales pour organiser leur armement et équipement.Les maquis sont nés du refus du STO ; organisés tant par les mouvements unis de résistance que par le Frontnational communiste, ils accueillent des réfractaires puis les transforment en combattants. Unification des résistances et formation du futur gouvernement de la France • L'unification des résistancesJean Moulin réussit en automne 1942 à unifier les mouvements de zone Sud qui forment, en 1943, les Mouvementsunis de la Résistance (les MUR) et cordonnent leurs activités paramilitaires, formant l'armée secrète.

Moulin préside,en mai 1943, la première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR), qui regroupe huit mouvements derésistance.

Il est arrêté par les Allemands, mais le CNR lui survit.

Un programme de gouvernement est élaboré pour laLibération et les forces combattantes sont unifiées dans les FFI (Forces françaises de l'intérieur) formées en mars1944. • La formation du gouvernement provisoire de la République française Les Alliés refusent de reconnaître la Francelibre comme un gouvernement.

De Gaulle, qui a poussé à la création du CNR, obtient des résistants de l'intérieur sareconnaissance comme chef de la Résistance.

En juin 1943 est formé le Comité français de libération nationale(CFLN).

En novembre, de Gaulle réunit une assemblée consultative formée d'anciens parlementaires, de résistants del'intérieur et de l'extérieur.

Le 3 juin 1944, le CFLN est transformé en gouvernement provisoire de la Républiquefrançaise. • La France des résistantsUn État clandestin existe, dirigé par le CNR, secondé par différentes commissions dont la commission militaire, sur leplan provincial et des CDL (comités départementaux de libération) au plan local ; mais le manque d'armes et lapauvreté les poussent à piller des perceptions ou à se nourrir sur l'habitant — d'où des frictions.

La Milice et laGestapo écrasent le maquis des Glières en février-mars 1944, et réalisent des coups de filet contre les meilleursréseaux et les mouvements. La Libération • Les débarquementsLe 6 juin 1944 a lieu le débarquement en Normandie ; les résistants offrent une aide précieuse aux combattants :libération de villes, sabotages.

Mais la répression est féroce : 99 otages sont pendus à Tulle le 9 juin, la populationcivile d'Oradoursur-Glane est massacrée le 10 juin ; le maquis du Vercors est écrasé en juillet 1944.

Le 15 août1944, les Alliés débarquent en Provence. • La LibérationParis est libérée grâce à l'insurrection des FFI et des FTP, puis avec l'aide de la division Leclerc, du 19 au 25 août1944.

Le 26 août, de Gaulle descend les Champs- Élysées.

Il est reconnu comme le chef du gouvernement légal etimpose aux chefs militaires de la Résistance la reconnaissance de l'autorité de l'État.

En octobre 1944, il ordonne ladissolution des milices patriotiques avec l'accord du secrétaire du PCF, Maurice Thorez.

Toute la France est libéréeen mars 1945.. »

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