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HÉBERT Ernest : La Lavandière

Publié le 23/09/2011

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Il excelle à rendre ces physionomies italiennes, brunes et sérieuses, où la vie paraît dormir à force d'intensité et se trahit seulement dans un regard fixe....

« HÉBERT Ernest La Lavandière Né à Grenoble, 1817 Mort à La Tronche, Isère, 1908 "Il excelle à rendre ces physionomies ita­ liennes, brunes et sérieuses, où la vie paraît dormir à force d'intensité et se trahit seulement dans un regard fixe.

Il sait exprimer mieux que personne cette mélancolie de chaleur, ce spleen du soleil, cette tristesse de sphinx qui donne tant de caractère à ces belles têtes méri­ dionales." Ainsi Théophile Gautier estime-t-il Ernest Hébert.

Fils d'un notaire grenoblois, il est licencié en droit en juin 1839 et obtient en août le prix de Rome.

Lltalie va devenir sa terre d'adoption.

En 1867, il est nommé directeur de la villa Médicis grâce à l'amitié contractée quelques années au­ paravant avec la princesse Mathilde et le comte de Nieuverkerke, surintendant des Beaux-Arts.

"Ne plus peindre que la chose ou le fait qui m'aura ému", confie-t-il.

C'est son goût et son talent de l"observation directe d'une scène paysanne de la vie quoti­ dienne que la sensibilité recompose dans un tableau où se mêlent rêve et réalisme, inquié­ tude et équilibre que nous voyons ici.

Ernest Hébert excelle aussi dans les portraits féminins qui lui valurent sa renommée 1869 Huile sur toile, 120 x 89 cm Paris, Musée Ernest-Hébert. »

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