Karlito
Publié le 14/11/2012
Extrait du document
«
On a vu avec Aristote que la philosophie était une inquiétude maîtrisée, qui ne cédait pas à la
panique.
C’est là que la philosophie constitue un équilibre fragile : d’un côté, elle peut tomber
dans une attitude de détresse permanente, d’angoisse envahissante empêchant toute réaction
efficace face aux drames, petits et grands, qui peuplent notre existence.
D’un autre côté, elle peut
aussi devenir assez facilement un simple exercice intellectuel, une performance dans laquelle il
s’agirait de briller, sans véritable souci de creuser une véritable question, ou un divertissement,
complexe, prenant, minutieux, dans lequel on concentrerait sa puissance de réflexion pour éviter
qu’elle se consacre à des questions autrement plus cruciales.
On avait vu avec Blaise Pascal que l’angoisse était ce fond sur lequel se bâtissait l’attitude
philosophique.
Mais cette angoisse était en fait un vertige métaphysique, dans lequel l’homme se
découvrait petit par rapport à un univers supposé infini, ce qui ne pouvait que poser la question de
la valeur de l’homme.
Au vingtième siècle, c’est pour des raisons beaucoup plus concrètes que l’inquiétude,
l’étonnement frappent de nouveau.
Ainsi, Gunther Anders pensera qu’après Hiroshima, après les
premières exploitations énergétiques du nucléaire, il n’est plus possible de laisser cette question
de côté, et ce d’autant moins qu’elle a des conséquences qui sont finalement quasi
métaphysiques.
On découvre qu'elle n'est jamais une essence mais toujours projet, résultat d'un pouvoir être.On
découvre que la vie humaine est une lutte,un dépassement perpétuel,une insatisfaction.
L'existence est donc ce qui fait apparaître l'inquiétude d'une possibilité de faire ou de ne pas faire
et d'une liberté qui n'est jamais facile.
Si l'acte de philosopher fait apparaître des conditions
nécessaires de l'existence (travailler, être avec autrui, manger etc..), il fait apparaître en même
temps la préoccupation dans la vie quotidienne, ordinaire.
Cette préoccupation qui est celle de l'opinion, qui est vécue devient inquiétude.
Cette forme d'inquiétude,la préoccupation pour autrui ne sont pas proprement philosophique(elles
existent chez tous avant même l'acte de philosopher qui les transforme).
En effet se préoccuper de
quelque chose dans la vie courante n'es pas acte de philosophie .
Il existe des choses
préoccupantes ordinaires non philosophiques .Si l'acte de philosopher fait apparaître des
conditions nécessaires de l'existence (travailler, être avec autrui, manger etc..), il fait apparaître en
même temps la préoccupation dans la vie quotidienne, ordinaire.
Cette préoccupation qui est celle de l'opinion, qui est vécue devient inquiétude si je me demande:
est-ce que le simplement utile est vraiment utile? C'est la réflexion philosophique qui pose cette
question.
La réfléxion morale quant à elle apparait comme la responsabilité d autrui .Il y a donc une
inquiétude proprement philosophique .
La responsabilité d'autrui l'inquiétude envers le moi qui
n'est pas moi .Notre être ne fais que passer dans le monde il n'est pas invincible e, il s'écoule nous
pouvons donc conclure a une inquiétude philosophique .
Il existe certaines sources de préoccupations et inquiétude que nous avons dans la vie courante
ainsi que dans la philosophie propre .La vie elle même est une inquiétude où ne pouvons pas
savoir de ce que sera fais le passé Ce que l'on comprend, on le reconnaît et reconnaître c'est.
»
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