Lamartine et la nature
Publié le 20/03/2011
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Matière. — Un personnage de Lamartine s'adresse en ces termes à la nature : Plus je fus malheureux, plus tu me fus sacrée. Plus l'homme s'éloigna de mon âme ulcérée, Plus dans la solitude, asile du malheur, Ta voix consolatrice enchanta ma douleur ? Vous supposerez qu'un lecteur écrit à l'auteur pour lui dire que sans doute la nature console de bien des tristesses et que les romantiques, Lamartine tout le premier, ont tiré de ce sentiment d'admirables poésies, mais qu'il serait mauvais pour le poète de trop s'éloigner des hommes et de trop voir en eux des ennemis.
Liens utiles
- Le Sentiment de la Nature chez Lamartine
- Vous étudierez et vous expliquerez le sentiment de la nature chez Lamartine.
- Discuter ce passage de Lamartine (première préface des « Méditations ») : « Je suis le premier qui ait fait descendre la poésie du Parnasse et qui ait donné à ce qu'on nommait la muse, au lieu d'une lyre à sept cordes de convention, les fibres mêmes du coeur de l'homme, touchées et émues par les innombrables frissons de l'âme et de la nature. »
- Lamartine, peintre de la nature.
- D'après cette description de George Sand (au début de Valentine), vous direz quels sont certains des caractères essentiels de ses romans champêtres. Si vous ne connaissez pas ces romans. vous pourrez comparer le sentiment de la nature qui s'y exprime avec ce que vous connaissez du sentiment de la nature chez Rousseau, Chateaubriand, Lamartine, Victor Hugo ( en choisissant un ou plusieurs d'entre eux)