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LA LANGUE

Publié le 12/09/2013

Extrait du document

langue

 

I. INTRODUCTION.

La langue est un organe musculo-muqueux qui occupe l’essentiel de la cavité orale.

Rappel, la cavité orale est limitée :

- en haut, par la voûte palatine, qui porte l’arcade dentaire (ou alvéolaire) supérieure, et dont on

distingue deux parties :

- l’os maxillaire, en avant

- le palatin, en arrière

- en bas, l’arcade dentaire (ou alvéolaire) inférieure, portée par la mandibule, et le plancher oral qui

prend appui sur l’os hyoïde.

Le palais osseux est doublé d’une muqueuse qui former une sorte de diverticule en arrière : le palais

mou.

Le plancher oral est formé de trois muscles :

- le muscle génio-hyoïdien

- le muscle mylo-hyoïdien

- le ventre antérieur du muscle digastrique.

Au repos, la langue occupe la totalité de la cavité orale, se collant contre le palais, au point que l’espace qui

la sépare du palais est un espace virtuel : l’espace de Donders.

La langue est séparé des lèvres en avant t des joues sur les côtés par les arcades dentaires supérieure et

inférieure.

En arrière, la langue est en rapport immédiat avec le pharynx, dont lequel s’ouvrent à la fois la cavité orale,

la cavité nasale et le larynx.

De ce larynx, on voit monter le cartilage épiglottique, lui-même en partie protégé par le cartilage thyroïde.

Par sa composante muqueuses, la langue est le support du sens de la gustation (le goût).

Par sa composante musculaire, elle est mobile et participe à :

- la mastication (en repoussant les aliments latéralement entre les arcades dentaires)

- la déglutition (en propulsant les aliments vers le pharynx)

- la phonation (en positionnant sa pointe de différentes façons avec les dents).

langue

« De chaque côté, un pilier muqueux recouvert de muqueuse, le pli palato-glosse [qui relie le palais à la langue] assure la transition entre le palais et la langue. La langue cache en partie un deuxième pli, le pli palato-pharyngien. Les plis palato-glosse et palato-pharyngien correspondent aux piliers de l’amygdale, car il existe une dépression entre ces deux plis dans laquelle se trouve la tonsille (ou amygdale) palatine. A l’état normal, la tonsille n’est pas visible et on ne voit que les deux piliers.

Lorsque le patient a une angine, il existe une tuméfaction et une coloration rougeâtre des amygdales. Le relief de la face supérieure de la langue est tourmenté : - il existe un sillon en V, le sillon terminal, ouvert vers l’avant, qui se termine en son sommet par une dépression : - le trou borgne ou foramen cæcum - le sillon terminal sépare la racine (ou base) en arrière du corps en avant - en arrière du sillon, la muqueuse est soulevée par des formations lymphoïdes, dont la direction globale est parallèle au sillon, c’est à dire oblique en avant et en dehors.

Ces formations sont réunies sous le nom de tonsille (ou amygdale) linguale - en avant du sillon terminal (ou V lingual), la muqueuse est hérissée de papilles qui vont lui donner son aspect velouté chez l’homme (plus râpeux chez le chat).

Ces papilles sont de morphologies diverses et sont le support de l’organe du goût. - les plus remarquables d’entre elles sont les papilles caliciformes [en forme de calice] ou circumvallées qui forment une rangée parallèle au sillon terminal avec une papille médiane et 3 à 5 papilles latérales - le bord latéral de la langue est habituellement occupé par des papilles folliées - le dos de la langue présente une dépression centrale qui permet de distinguer deux moitiés. Le dessin est exagéré car à l’état normal, on ne peut voir directement l’épiglotte, soulevé parle cartilage épiglottique. La face dorsale de la racine dorsale de la langue est visible par laryngoscopie indirecte. C’est habituellement au niveau de la racine de la langue que se développent les cancers de la langue.

Ils se développent le plus souvent dans l’espace situé entre le cartilage épiglottique et la racine de la langue, la vallécule glosso-épiglottique.

C’est normalement un espace mort et les cancers qui s’y développent sont très longtemps asymptomatiques et leur diagnostic est fait très souvent de manière trop tardive. Vue antérieure de la bouche ouverte, langue relevée vers le haut. On aperçoit : - la lèvre inférieure - l’arcade dentaire inférieure - la lèvre supérieure et l’arcade dentaire supérieure, en partie cachées par la langue. Sur la face dorsale de la langue, la muqueuse est complètement différente de la face ventrale; elle est fine, lisse, transparente au pont que l’on peut voir certains reliefs sous-jacents, elle est peu adhérente et un œdème peut s’y développer facilement. Cette muqueuse soulève sur la ligne médiane un pli qui s’épaissit progressivement et s’agrandit d’avant en arrière, c’est le frein de la langue. A la base de de ce frein de la langue, se trouve une surélévation muqueuse, la caroncule sub-linguale, où s’abouchent les conduits excréteurs des glandes salivaires sub-mandibulaires. La langue est séparée de l’arcade alvéolaire inférieure par le sillon alvéolo-lingual, dans lequel se développe une saillie transversale recouverte de muqueuse, c’est le pli sub-lingual lié à la présence de la glande salivaire sub-linguale.

Pour mieux l’examiner, il faut découper une large pièce de muqueuse. La face dorsale de la langue est parcourue, à mi-distance entre son bord latéral et le frein de la langue, par la veine linguale principale ou veine ranine, si volumineuse qu’on peut l’apercevoir à travers la muqueuse. 2/9 www.mediprepa.com. »

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