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Marcel PROUST : Un amour de Swann

Publié le 24/09/2012

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proust

Proust (1871-1922) a longtemps fréquenté les milieux mondains qu'il a su étudier avec minutie ; ils lui ont permis d'acquérir une connaissance aiguë du snobisme et de la futilité d'une société qui, en même temps, le fascinait . Pu'is, voyant la maladie s'emparer de lui, par crainte de ne pouvoir mener à bien l'oeuvre qu'il sentait mûrir, il se retira du monde pour écrire l'immense "cathédrale", selon son expression, d'A la recherche du temps perdu.

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« Proust (1871-1922) a longte mps fréqu e n­ té les milieux mon­ dains qu'il a su étu ­ di er ave c minuti e ; ils lui ont pe rmis d'acquérir une con­ nais san ce aiguë du snobisme et de la futilité d'une société qui, en même temps, l e fascinait .

Pu' is, voyant la ma lad ie s'emparer de lui , par cra inte de ne pouvoir mener à bien /'œuvr e qu 'il sentait mûrir, il se retira du monde p our éc rire l' im­ mense "c athédrale ", selon son expression, d'A la recherche du temp s perdu .

Le livre Un roman d'amour à l'intérieur d'A la recherche du temps perdu U n amour de Swann est une parenthèse dans un ensemble bien plus vaste : A la recher c he du temps perdu, dont la publication s'étend de 1913 à 1927 .

Un amour de Swann constitue l'une des trois parties du premier volume de cette vaste fresque : Du côté de chez Swann .

Intégré dans cet en­ semble, en ce qu'il annonce, sur le mode mineur, les grands thème s de La Recherc he (le snobisme, le rôle majeur joué par la mémoire tant dans l'amour que dans la création et l'émotion artistique), il en est cependant aisément dissociable .

Joyau serti dans La rec her ch e, il est le roman de la jalousie.

Représenté par la sonate de Vinteuil, l'art y joue une place essentielle.

La roman de la jalousie S wann n 'a tout d'abord que peu d'attrait pour Odett e de Crécy, cette demi-mondaine rencontrée un jour au théâtre et régulièrement retrouvée dans le salon de Mme Verdurin où la sottise se joint au snobisme.

Tandis que l'on y joue la sonate, Swann sent cependant poindre en lui l'ébauche d'un sentiment amoureux .

Mais il faut attendre un soir où Swann recherche en vain Odette dans tous les restaurant s et les bars de la capitale pour que se cristallise ce qui n'était encore qu'ébauché.

L'angoisse de la perte a secrété l'amour et continuera de le nourrir , di stillant la jalousie comme un poison .

Swann sera l'amant d'Odette mais, à partir de ce moment, elle se détachera de lui, prendra un autre amant et deviendra inac­ cessible .

Swann souffrira longtemps puis, tout comme il est né, son amour s'é teindra brusquement comme cesse une maladie.

Cyniquement , Swann conclut: "Dire que j'ai gâché des années de ma vie, que j'ai voulu mourir, que j'ai eu mon plus grand amour, pour une femme qui ne me plaisait pas, qui n'était pas mon genre !" Swann est un ami des parents du narrateur, qu'il a connu, enfant.

TI en a entendu parler comme d'un amateur de femmes qui aurait eu une seule grande passion.

Ce récit préfi­ gure, par la resse mblance entre la per sonnalité de Sw a nn et celle du narrateur , le s amour s tourmentée s que ce dernier d écr ira dan s la suite de l 'œuvre .. »

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