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Médecine: La santé publique

Publié le 22/02/2012

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De tous temps, les sociétés ont dû faire face à divers problèmes de santé, physique ou morale. Mais depuis quelques décennies, elles ont mis en place des dispositions particulières dans le cadre général de la politique de la santé. L'espèce humaine est depuis toujours victime de maladies infectieuses, même si elles sont éradiquées ou maîtrisées au fur et à mesure des progrès de la recherche médicale. Pendant des siècles, l'ignorance de leurs causes premières et l'absence de tout moyen effectif de prévention et de contrôle, ont provoqué de grandes catastrophes démographiques. Ce fut le cas au milieu du XIVe siècle, lorsque la peste bubonique a décimé presque le tiers de la population européenne. Aucune classe sociale n'a été épargnée par ce fléau et la seule chance de survivre était de fuir les endroits touchés, ce qui, en fin de compte, ne faisait que propager plus loin la maladie.

« traitement des ordures ménagères et industrielles ; le recyclage du verre, des journaux, des piles etc.

; la protection contre lesrongeurs, les animaux nuisibles et certains insectes parasites ; le contrôle des sources possibles d'infection dans la préparation dela nourriture, de son emballage, de sa distribution, de son stockage et de sa vente au détail dans les fermes, les magasins et lesrestaurants. Régulièrement, des intoxications alimentaires, des gastro-entérites et parfois des méningites touchant plusieurs centaines depersonnes se déclarent, généralement à cause de la présence de salmonelle, une bactérie qui se loge dans certains alimentscomme les oeufs, les crudités et la viande.

La bactérie appelée listéria, qui se trouve dans les fromages comme le brie et lecamembert, provoque les mêmes troubles que la salmonelle. Ces dernières années, le danger (non seulement pour les individus, mais aussi pour notre environnement tout entier) en ce quiconcerne les déchets industriels, les émissions de gaz nocifs dues à la combustion de pétrole et les radiations produites par lescentrales nucléaires, a augmenté.

Les pays du monde entier se concertent pour lutter contre les effets des pluies acides, ladiminution de la couche d'ozone, la pollution des rivières et des océans, les menaces qui pèsent sur la vie animale et végétale.L'association internationale Greenpeace, créée en 1971 à Vancouver, est un mouvement écologiste et pacifiste qui est très actifcontre les essais nucléaires. Cependant, l'ensemble des problèmes est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît.

Il s'agit de savoir s'il est possible de mettre enplace un système de contrôle à l'échelle planétaire qui soit un juste milieu entre le désir toujours grandissant de progrès matériel(biens de consommation, mécanisation, transports) de l'homme et les besoins que requiert notre fragile planète.

Les exigencesd'une population nombreuse et qui demande toujours plus de nourriture, de chaleur, de lieux d'habitation, de moyens de transportet de matériaux en tous genres, mettent à mal la faculté qu'a notre environnement de répondre à ces demandes. En France, les préfets peuvent fermer certaines usines en cas de pollution grave.

Des inspecteurs surveillent les installationsindustrielles susceptibles de polluer l'air, la teneur maximale des émissions autorisées étant fixée cas par cas.

D'autre part, lesservices de police peuvent à tout moment contrôler le taux de monoxyde de carbone contenu dans les gaz d'échappement desautomobiles, tandis que les pots catalytiques sont désormais obligatoires sur toute voiture neuve. La pollution de l'air, de façon générale, provoque des insuffisances respiratoires comme les bronchites chroniques et l'asthme.C'est pourquoi une législation à l'échelle internationale est indispensable pour contrôler toutes ces sources de pollution quidépassent le cadre national. La santé et la sécurité sur les lieux de travail De nombreuses installations industrielles exposent leurs employés à de hauts risques de contamination.

Les endroits poussiéreuxsont réputés pour déclencher des maladies, en particulier les maladies pulmonaires comme la tuberculose et le cancer du poumon.Les ouvriers des usines chimiques sont également exposés à des risques.

Ceux qui sont en contact avec le mercure ou lecadmium peuvent être victimes d'empoisonnement du sang.

Les ouvriers manipulant la laine, la fourrure et le cuir souffrent plusque la normale d'anthrax (une infection bactériologique qui se présente sous forme de furoncles) tandis que ceux qui travaillentavec le goudron, l'asphalte ou le bitume sont sujets aux tumeurs de la peau.

Ceux qui travaillent avec ou sont exposés à l'amiantede quelque façon que ce soit développent, à plus ou moins long terme, des cancers affectant généralement le systèmerespiratoire. Dans de nombreux pays, une législation protège la santé et la sécurité des ouvriers.

Il existe des lois qui réglementent l'âgeminimal pour commencer à travailler (16 ans en France), le nombre d'heures de travail (pas plus de huit heures par jour), laprotection contre les machines dangereuses, le port de vêtements de protection pour certains travaux (casque sur les chantiers,combinaison pour les techniciens des usines nucléaires), les précautions à prendre en cas d'incendie, l'hygiène et les soins depremière urgence.

Des inspecteurs du travail en usine vérifient l'application de ces dispositions. Les personnes âgées Dans les pays développés, les progrès réels de la médecine ont considérablement augmenté l'espérance de vie de l'homme.

Dansles années 1990, la proportion des personnes âgées de plus de 65 ans est de 14%.

Selon les prévisions, ce chiffre devrait passerà 22% en l'an 2040.

Paradoxalement, l'accroissement du nombre de personnes âgées a créé une nouvelle catégorie de personnesdéfavorisées.

En effet, vivre de plus en plus vieux engendre de nombreux problèmes.

Il ne s'agit pas seulement de déficitsphysiques - une mobilité moindre, une fragilité croissante, voire une baisse des facultés mentales -, mais aussi de problèmes. »

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