Devoir de Philosophie

Mélancholia extrait Victor hugo

Publié le 12/01/2013

Extrait du document

hugo
Mélancholia, Victor Hugo Comment Victor Hugo dresse-t-il un tableau réaliste ? Victor Hugo dresse une peinture réaliste pour nous montrer les conditions de vie des enfants de l'époque et son indignation sur ce sujet. Dans un premier temps Victor Hugo commence en posant trois questions auxquelles aucune réponse ne sera donnée. Ce sont donc des questions rhétoriques afin d'attirer l'attention du lecteur. Il met l'accent sur les enfants, ces  « doux êtres pensifs « qui ont perdu leur joie de vivre. Ces deux adjectifs : doux et pensif insistent sur l'intellectuelle des enfants en faisant passer comme message qu'ils sont innocents. Au vers 114, Victor Hugo insiste sur la jeunesse des enfants et sur leur sexe : « fille « : personne n'est épargné. Peut être pense-t-il à ce moment là à ses enfants. La fin de ce vers indique qu'ils sont seuls et cet aspect est renforcé par la maladie « fièvre «. Puis, dans un deuxième temps il fait une description de la vie dans l'usine et insiste pour nous faire prendre conscience de la durée des journées de travail des enfants en employant les mots « sombre « et « ombre « au vers 118. Il insiste vers 115 « quinze heures sous des meules « comme s'ils représentaient les grains de blé qu'on écrase, c'est une réification : on transforme les enfants en objets broyant ; mais aussi avec les adverbes et le terme « éternellement dans la même prison le même mouvement «, qui confirme la difficulté p...
hugo

« « déjà bien las ».

On se doute que dans le lieu ou ils travaillent tout au long de la journée, les enfants doivent attraper toutes sortes de maladie ce qui accentue la souffrance physique.

Malgré la saleté, l’auteur nous montre que les enfants ont la peau blanche au vers 123 avec l’exclamation « aussi qu’elle pâleur ! ».

On voit bien que ces enfants vivent un cauchemar avec des conditions de travail désastreuses et des tâches dures à faire pour leur âge.

On remarque que le poème a une multitude d’anaphores, vers 113 et 114, 117, 118 et 119, 121 ce qui permet à l’auteur d’accentuer sur les points qui lui paraissent les plus importants et renforcer l’idée du travail inhumain que les enfants exécutent.

Pour finir, il montre le fait que les enfants appellent à l’aide au vers 126, qui est une phrase de désespoir « Petits comme nous sommes, Notre Père, voyez ce que nous font les hommes ».Ils interpellent et prient Dieu car c’est la dernière personne qui pourrait les aider car aucune personne n’écoute leur cris de souffrance.

Cela à pour effet d’apitoyer le lecteur.

Par son réalisme, Victor Hugo nous illustre les conditions désastreuses des enfants dans le monde du travail et plus particulièrement, celui des ouvriers.

Mélancholia dénonce l’injustice sociale mais aussi le travail des enfants.  En quoi dénonce-t-il le travail des enfants ? Victor Hugo dénonce dans la deuxième partie le travail des enfants.

Il s’indigne et se met en colère.

Il dénonce les conséquences désastreuses du travail sur le physique avec la maladie « fièvre » « rachitisme » « pâleur », puis sur le moral avec la solitude et la tristesse, et enfin celles sur l’intellectuelle et le social « misère »(V135).

Il s’indigne sur l’incompatibilité des enfants et du travail tout au long du poème et sur les conséquences du progrès.

Il accuse l’évolution, le progrès lorsqu’il dit « le progrès dont on demande : Où va-t-il ? Que veut-il ? ».

Il qualifie le travail de « souffle étouffant ».

Cet oxymore dénonce l’asphyxie du lieu et donc des conditions de vie. Le vers 131 avec le chiasme montre l’anéantissement à la fois d’ordre psychique et physique. Il critique ouvertement le travail en le qualifiant d’inhumain et qui rend inapte toute personne « qui ferait (…) d’Apollon un bossu, de Voltaire un crétin ».

Au vers 134, « Travail mauvais qui prend l’âge tendre en sa serre » Victor Hugo montre dans cette personnification une animalisation du travail ; les enfants représentent la proie dans les serres du rapace qui est le prédateur ce qui amplifie d’avantage l’innocence des enfants.

« Qui produit la richesse en créant la misère » V135 est une antithèse entre la richesse et la misère qui a pour but de montrer au lecteur que ce qui fait la richesse des « patrons » crée la misère aux ouvriers qui travaillent non stop.

Il utilise une comparaison assez forte pour montrer que les adultes se servent des enfants pour leur propre travail « qui se sert d’un enfant ainsi que d’un outil ».

Il dénonce également que ce travail « brise la jeunesse en fleur » : empêche les enfants de se développer normalement comme des enfants de leur âge. L’auteur insiste sur le fait que les enfants et leur jeunesse sont utilisés comme des machines « une âme à la machine et la retire à l’homme ». Pour finir, il reformule les valeurs morales avec la religion « vice… blasphème…opprobre … ».

Il répète trois fois le mot « maudit » c’est donc une anaphore qui a pour effet d’accentuer le coté religieux pour maudir le travail des enfants.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles