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La naissance de la nation américaine

Publié le 01/04/2013

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La France, avec les troupes de Rochambeau, contribue à la victoire des insurgés à Yorktown le 19 octobre 1781, obligeant la Grande-Bretagne à reconnaître la République fédérée des États-Unis (traité de Versailles d'avril 1783).

« nation soit plus forte à l'intérieur et à l'extérieur.

Les Articles de la Confédération (1777), ratifiés 1 , en 1781 par 23 Etats, sont la première ébauche de la nation américaine : un État souverain sur les terres de l'Ouest, détenant les pouvoirs de diplomatie et de défense commune.

Mais cet État sans pouvoir exécutif et législatif est diminué par l'autonomie des États de la Confédération.

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Aboldooalsce, mals possHant des esdaves, Il propose le d41>racement des Noirs vers les Antilles.

Faut-il un État fédéral puissant et centralisateur ou doit-on donner le pouvoir aux États de l'Union? Les républicains ou anti-fédéralistes (représentés par Thomas Jefferson) s'opposent au projet de Constitution de 1787 parce qu'ils la jugent trop cen­ tralisatrice et souhaitent que l'essentiel du pouvoir revienne aux États.

Les fédéralistes (George Washington, Alexander Hamilton) souhaitent ren­ forcer l'Etat central, assurer la puissance de la nation à l'intérieur du territoire (l'ordre public) et à l'exté- rieur; il faut offrir à cette jeune nation un État fort et centralisateur.

Fmalement, la Constitution du 17 septembre 1787, est adoptée et ratifiée en 1788 par des conventions élues dans chaque État, avec la promesse qu'une déclaration des droits, les Bill of Rights (les dix premiers amendements) serait votée.

Elle concilie le souci d'indépen­ dance de chacun des États (parti fédéraliste) et le renforcement du pouvoir central (parti républicain).

Elle crée un gouvernement fédéral souverain pour la politique extérieure, la défense et le commerce extérieur.

I:esclavage, protégé par la Constitution, révèle les limites de cette République, encore loin des principes démocratiques.

1 LA CONQUiTE DE L'OUEST 1 Les deux partis (fédéralistes ou républicains) pratiquent lorsqu'ils sont au pouvoir la même poli­ tique d'expansion territoriale, la « destinée manifeste » (affirmant la « vocation naturelle » du peuple américain à s'étendre jusqu'aux rives du Pacifique) : colonisation progressive des terres, achat de la Louisiane à la France (1803) et de la Floride à l'Espagne (1819).

La« frontière» recule vers l'ouest, tandis que les nouveaux territoires accèdent au rang d'État d'où les Indiens sont refoulés.

La politique de mise en valeur des territoires de l'Ouest s'instaure Commondant en cltef des Cf......,...»,...._,...,.,..

cf'lncMpelldaliœ (1775J.

I ~ premier pNsldent des tcots­ Unls (1719-1191).

proclte des f'Mralfstes, Il est critiq!M por les /effersonlens pour son auto­ ritarisme.

grâce à l'immigration, au développement des moyens de communications (routes, canaux et chemins de fer) et à la ruée vers l'or.

Les industries, à l'abri du protectionnisme, se déve­ loppent dans le Nord en Nouvelle-Angleterre (filature, tissage) multipliant les villes.

Le Sud se spécialise dans la production de tabac et de coton, accroissant la pratique de l'esclavage.. »

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